Excellent bouquin qui comprend une partie autobiographie et une partie technique.Mais on peut aussi ajouter le livre d'Elisabeth George : Mes secrets d'écrivain.Onirian a écrit :Absolument, Ecriture : Mémoires d'un métierIl y avait un bouquin assez intéressant de Stephen King sur sa façon de créer ses histoires.
Processus créatif
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- marc
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Auteurs préférés : Banks, Hamilton, Simmons, Heinlein, Reynolds, Vance, Weber, Bordage, P. Anderson, Eddings
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- Don Lorenjy
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La vache, quand je suis en panne je sais quoi faire maintenant.marc a écrit :Excellent bouquin qui comprend une partie autobiographie et une partie technique.Mais on peut aussi ajouter le livre d'Elisabeth George : Mes secrets d'écrivain.Onirian a écrit :Absolument, Ecriture : Mémoires d'un métierIl y avait un bouquin assez intéressant de Stephen King sur sa façon de créer ses histoires.
Procrastination : ou comment éviter d'écrire pour faire gagner du temps à ses contemporains, le nouveau Don Lorenjy, à paraître dès qu'il en a marre des leçons d'écriture.
2 pages 1,5 €
Blague à part, j'ai beaucoup aimé la partie autobio du King, mais la partie technique d'écriture reste quand même assez basique. Écrivez de bonnes histoires, c'est mieux que des mauvaises, laissez faire les personnages, soyez efficaces. Je suis sûr qu'il y a autre chose dans ses livres...
En revanche, le côté "écrire un roman, ça s'apprend" est intéressant, au moins pour l'idée que le génie (à la française) ne suffit pas. Mais chacun doit bosser sa manière propre, sinon tout finit par se ressembler.
En revanche, avoir quelque chose à écrire, ça ne s'apprend pas. ça se vit.
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Je suis assez d'accord avec toi, je pense que l'objectif de Stephen King était avant tout de décomplexer celui qui veut écrire. J'ai notamment adoré l'anecdote du "clou" ou il empalait toutes ses lettres de refus, et le fait qu'il ait du changer de clou parce que le premier était trop petit.
Le coup des personnages qui guident, ou "virez ce qui ne fait pas avancer l'histoire", c'est dans le même genre, quelques gardes-fous pour rassurer. Et ça a beau être basique, du peu que j'ai pu entendre des manuscrits que reçoivent les éditeurs, ça n'est pas toujours acquis...
Le coup des personnages qui guident, ou "virez ce qui ne fait pas avancer l'histoire", c'est dans le même genre, quelques gardes-fous pour rassurer. Et ça a beau être basique, du peu que j'ai pu entendre des manuscrits que reçoivent les éditeurs, ça n'est pas toujours acquis...
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- Eric
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Ce n'est pas à proprement un bouquin sur l'écriture de roman, mais moi, j'ai appris plein de truc avec La dramaturgie de Yves Lavandier.
C'est plutôt axé sur l'écriture de scénar (le gars est un script doctor assez en vue), mais c'est une bible sur l'économie de moyen.
J'ai adoré ça, aussi :
Une foule de trucs intéressants.
Et sinon, je crois que là où j'ai appris le plus de trucs, c'est dans les paratextes des nouvelles de Silverberg.
C'est plutôt axé sur l'écriture de scénar (le gars est un script doctor assez en vue), mais c'est une bible sur l'économie de moyen.
J'ai adoré ça, aussi :
Une foule de trucs intéressants.
Et sinon, je crois que là où j'ai appris le plus de trucs, c'est dans les paratextes des nouvelles de Silverberg.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
Yep, ce que j'ai justement adoré dans ce bouquin, c'est la simplicité avec laquelle King parle d'écriture, sans essayer de se faire passer pour le mec qui a tout mieux compris que tout le monde. Effectivement, ses conseils relèvent parfois du simple bon sens, mais je trouve qu'ils en disent beaucoup plus long sur l'acte d'écriture que tous les grands discours qu'on peut tenir sur le sujet. Il montre le côté vraiment concret du processus, pour le coup.Onirian a écrit :Je suis assez d'accord avec toi, je pense que l'objectif de Stephen King était avant tout de décomplexer celui qui veut écrire. J'ai notamment adoré l'anecdote du "clou" ou il empalait toutes ses lettres de refus, et le fait qu'il ait du changer de clou parce que le premier était trop petit.
Le coup des personnages qui guident, ou "virez ce qui ne fait pas avancer l'histoire", c'est dans le même genre, quelques gardes-fous pour rassurer. Et ça a beau être basique, du peu que j'ai pu entendre des manuscrits que reçoivent les éditeurs, ça n'est pas toujours acquis...
(Mais je suis sans doute un peu partiale, King étant pour moi l'un des auteurs qui ont écrit les choses les plus justes sur l'acte d'écriture, cf Misery.)
- Don Lorenjy
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C'est vrai pour le type de livre qu'écrit King, moins pour d'autres, sinon on lirait du King sous toutes les couvertures. Si tu "vires tout ce qui ne fait pas avancer l'histoire", tu vires les 3/4 des bouquins de John Irving, et perso je trouverais ça dommage.Onirian a écrit : Le coup des personnages qui guident, ou "virez ce qui ne fait pas avancer l'histoire", c'est dans le même genre, quelques gardes-fous pour rassurer. Et ça a beau être basique, du peu que j'ai pu entendre des manuscrits que reçoivent les éditeurs, ça n'est pas toujours acquis...
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Les règles sont faites pour être détournées, une fois qu'elle sont maitrisées. Et soyons honnête, je doute que John Irving ait encore besoin d'aller chercher les garde-fous des autres pour se rassurer quand il écrit ;-p
Mélanie > Oui, j'ai aussi beaucoup apprécié le côté "pas prise de tête" du personnage. Il donne ses "trucs" (écrivez la porte fermée, relisez la porte ouverte), mais en précisant qu'ils n'ont rien d'universels, ça marche pour lui, pas nécessairement pour tout le monde. Il évoque même d'autres écrivains avec d'autres méthodes.
Par contre, un point de détail qui m'a fait tiquer, quand il dit écrire dix pages par jour, soit 2000 mots, sous mon word préféré, 2000 mots, ça ne fait chez moi que trois pages (et encore, les mots français sont en moyenne plus long que les mots anglais), alors à moins qu'il écrive en police 20 avec marge et interlignes doubles (on dirait un rapport de stage gonflé artificiellement pour arriver au nombre fatidique de pages demandées par l'examinateur), je me demande comment il fait.
Mélanie > Oui, j'ai aussi beaucoup apprécié le côté "pas prise de tête" du personnage. Il donne ses "trucs" (écrivez la porte fermée, relisez la porte ouverte), mais en précisant qu'ils n'ont rien d'universels, ça marche pour lui, pas nécessairement pour tout le monde. Il évoque même d'autres écrivains avec d'autres méthodes.
Par contre, un point de détail qui m'a fait tiquer, quand il dit écrire dix pages par jour, soit 2000 mots, sous mon word préféré, 2000 mots, ça ne fait chez moi que trois pages (et encore, les mots français sont en moyenne plus long que les mots anglais), alors à moins qu'il écrive en police 20 avec marge et interlignes doubles (on dirait un rapport de stage gonflé artificiellement pour arriver au nombre fatidique de pages demandées par l'examinateur), je me demande comment il fait.
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C'est la faute au système métrique.Onirian a écrit :Par contre, un point de détail qui m'a fait tiquer, quand il dit écrire dix pages par jour, soit 2000 mots, sous mon word préféré, 2000 mots, ça ne fait chez moi que trois pages (et encore, les mots français sont en moyenne plus long que les mots anglais), alors à moins qu'il écrive en police 20 avec marge et interlignes doubles (on dirait un rapport de stage gonflé artificiellement pour arriver au nombre fatidique de pages demandées par l'examinateur), je me demande comment il fait.
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Il doit utiliser certaines techniques (peut-être hérités des machines à écrire) qui consiste à laisser 5 centimètres de marge de tous les cotés et de mettre une double interligne. Histoire de pouvoir faire plein de corrections à la main sur la feuille. J'ai pas vérifié mais on doit pas mettre beaucoup plus de 200 mots par page à ce rythme là !Onirian a écrit : Par contre, un point de détail qui m'a fait tiquer, quand il dit écrire dix pages par jour, soit 2000 mots, sous mon word préféré, 2000 mots, ça ne fait chez moi que trois pages (et encore, les mots français sont en moyenne plus long que les mots anglais), alors à moins qu'il écrive en police 20 avec marge et interlignes doubles (on dirait un rapport de stage gonflé artificiellement pour arriver au nombre fatidique de pages demandées par l'examinateur), je me demande comment il fait.
OU alors il raconte n'importe quoi !
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Si ses pages correspondent grosso modo au feuillet français de 1500 signes, ça se tient. Je viens de tester sur un de mes feuillets, ça donnait dans les 260 mots.crazy guide a écrit :Il doit utiliser certaines techniques (peut-être hérités des machines à écrire) qui consiste à laisser 5 centimètres de marge de tous les cotés et de mettre une double interligne. Histoire de pouvoir faire plein de corrections à la main sur la feuille. J'ai pas vérifié mais on doit pas mettre beaucoup plus de 200 mots par page à ce rythme là !
C'est une convention utilisée pour les manuscrits - notamment en traduction, où on annonce des tarifs à "X euros du feuillet". Ça correspond à 25 lignes de 60 caractères en moyenne, avec interligne double. Format assez pratique pour relire et corriger.Onirian a écrit :@Melanie : pardonne mon inculture éditoriale mais : "feuillet français de 1500 signes" ?