Don Lorenjy a écrit :A mon sens (qui n'est pas forcément bon, hein ?), un passionné ou un groupe de passionnés va trier ou "améliorer" des textes en fonction de ses/leurs goûts, alors qu'un éditeur le fera en fonction d'un objectif (qualité - et c'est toujours discutable - mais surtout potentiel de rencontre avec des lecteurs, un marché...).
Autant je fais confiance aux passionnés pour débroussailler le paysage littéraire à venir, à partir du moment où j'identifie leurs critères,
autant je laisserais un éditeur "améliorer" un texte, puisque lui sait ce qu'il veut en faire (et peut même avoir les compétences pour y arriver, si, si !).
Et c'est là que je vois la différence entre l'auto-édition, même bien accompagnée, et l'édition professionnelle. Naïf je suis, hein ?
Naïf, je ne sais pas. Mais, à mes yeux, tu inventes une différence pour créer un argument.
Tu considères que le passionné améliore selon ses goûts et l'éditeur selon la qualité. Sauf que l'éditeur, c'est un passionné. Quand tu prends des petits maisons comme Griffe d'Encre, Argemmios, feu-Oxymore, Parchemins & Traverses... C'est juste des passionnés qui, parce que la diffusion actuelle de l'écrit passe par les livres, font des livres. Dans 20/30 ans, le même genre de personnes peut faire autrement.
Ce que je veux dire, c'est que le petit éditeur est un passionné, au sens où j'en parle, celui qui est susceptible de te trier tes lectures.
Et que le gros éditeur qui doit faire de l'argent ne fait pas forcément de la qualité.
Quant aux compétences, tout le monde peut se proclamer éditeur. Y'a que le tri du lecteur qui fera la différence.
Aujourd'hui, j'ai la compétence, je crois, que tu attribues à l'éditeur. Comme je crois à ce que je dis, j'essaie de trouver d'autres voies pour mettre en oeuvre cette compétence.