Et si on ouvrait un fil juste sur le fanzinat ?

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Thorismond
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Message par Thorismond » dim. mars 08, 2009 2:33 pm

Réduisons donc le champ de la question aux « fanzines culturel » (même si je pense qu’un lecteur de Sf est trop intelligent, quoi qu’en dise certains, pour s’arrêter à l’encre imprimée ou au sens des mots et sait lire entre et au de là des lignes) ce qui implique la capacité à percevoir certaines dimensions universaliste, philosophie, derrière un récit pour « ado attardée »… (vaste discussion que je clos à peine ouverte, là n’est pas le sujet)

Qu’il n’y ait pas de mauvaise interprétation de mes propos, même en limitant donc l’héritage aux inventeurs US du vocabulaire en usage ; loin de moi l’idée de rupture, pour rompre. Je m’interroge simplement sur l’application générique d’un mot (qui catégorise et classifie) un phénomène réel doté d’autant d’expression différente, même réduit aux seules expressions culturelles.

L’aspect économique, financier n’est pas un paramètre secondaire ; ne serait-ce que pour assurer sa subsistance ; écartons aussi les webzines gratuits, non pas qu’ils déméritent, mais leur absence de prise de risque financier ne permet pas de les confronter au secteur professionnel de l’édition. Or cet indicateur est insuffisant car certains éditeurs pros ne sont pas nécessairement mieux loti. Ils le devraient, c’est certains, mais le sont-ils ? Pourtant ils se distingue clairement du fanzinat, par leur statut.

Quant aux deux autres critères : déconnade et copinage…
Le déconnage, n’est-ce pas juste là un moyen de se démarquer du sérieux normatif en vigueur dans l’univers pros. Ne pas faire Pros, quand bien même la démarche sous-jacente le demeure, ne vise-t-elle pas juste à se différencier ? on peut, peut-être retrouver ici la fonction expérimentale, de laboratoire, qui, me semble-t-il caractérise le fanzinat qui s’essaie à des « choses », et explore des pistes que le professionnalisme s’interdit souvent par souci de crédibilité ? cette liberté d'éxpérimentation est importante acar l'univers pro, compte tenu de l'engagement financier, ne peut pas l'assumer. C'est pas toujours trés heureux, mais toutes les expériences ne sont pas réussies...

Le copinage… Il peut exister parfois, mais il ne constitue en rien un gène identitaire. Et, celui-ci est-il absent de l’univers pro ?

Les seuls dénominateurs communs, restent sa capacité économique, sa diffusion restreinte, (conséquence de la première).

Ce qui les distinguent donc sont leur destination (comme tout écrit, il s’agit d’un acte de communication, d’un émetteur vers des récepteurs) à partir de moment où la population concernée est limitée, oui le mot « fan » peut donc se justifier et induire par « attrition » une forme de copinage car plus le cercle est étroit, forcément… et les fanzines, dépourvu de moyens, peuvent avec difficulté élargir ce cercle. À partir de quelle taille ce cercle devient-il à ce point important que le fanzine perd son statut de fanzine ? Ce sont les évolutions vers les pro-zines, et l’édition pro.
Autre point distinctif, l’espérance de vie, assez faible, quand un fanzine s’institutionnalise et dure, est-il encore un fanzine ?

Il est à noter que le facteur « déconnade », s’amenuise avec la vieillesse du zine qui mute avec lenteur sur son parcours vers l’univers pro, ou disparaît.

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orcusnf
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Message par orcusnf » dim. mars 08, 2009 3:42 pm

je me demande s'il n'y a pas un problème de générations. J'ai l'impression que lensman parle des fanzines tels qu'ils existaient dans sa jeunesse, alors que les autres ( cybiliine, sand, thorismond) parlent des fanzines de maintenant.
http://www.fantastinet.com l'actualité de la littérature de l'imaginaire

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Eons
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Message par Eons » dim. mars 08, 2009 3:50 pm

Je crois que la différence entre fanzine et revue pro tient dans la personne morale qui l'édite : il y a but lucratif pour le pro, alors qu'un fanzine rentable sera généralement une agréable surprise.
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr

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Hoêl
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Message par Hoêl » dim. mars 08, 2009 4:23 pm

J'en profite pour dire à ceux qui m'accusent derrière mon dos de tenir des propos "réactionnaires" sur les forums qu'ils sont désespérément ringards et que je leur pisse à la raie.

Ils se reconnaîtront.

Je sais que je fais preuve de mauvais espreit , mais , s'ils sont derrière ton dos , comment fais-tu pour leur pisser à la raie ?
"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"

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Erion
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Message par Erion » dim. mars 08, 2009 4:30 pm

Hoêl a écrit : Je sais que je fais preuve de mauvais espreit , mais , s'ils sont derrière ton dos , comment fais-tu pour leur pisser à la raie ?
Toi, t'as pas lu "la balle du néant"
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/

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MF
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Message par MF » dim. mars 08, 2009 4:38 pm

Joe, je comprends mieux ton point de vue (et partant ta définition) lorsque je lis ça :
Lensman a écrit :Fanzine= magazine de fanatiques.
Lensman a écrit :On ne publie pas les gens qui ne sont pas des copains, avec lesquels on n'a pas d'atomes crochus (le fanzinat, c'est passionnel, au sens sentimental du terme)
Tu donnes l'impression que le fanzinat n'est fait que de bons gros potes qui se tapent dans le dos en lampant plus que de raison et en refaisant le monde (et accessoirement le fandom quoi qu'en dise Roland).

Si je suis, totalement, d'accord avec le "passionnel" que tu mets en avant, je reste très circonspect sur l'aspect sentimental que tu lui associes. Le vrai fan n'a rien à secouer des sentiments. Seule la passion, la dose, compte !

Ne me dis pas que tu n'a jamais mis dans un fanzine un texte d'un mec que tu ne pouvais pas blairer, soit que le texte fut bon, soit pour montrer combien son auteur était nul et avait tort.

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Message par Lensman » dim. mars 08, 2009 5:05 pm

Le terme "sentimental" n'est pas assez fort, c'est vrai, le terme "passionnel" est effectivement bien meilleur... contrairement à ce qui dit notre ami Fabrice Colin, qui a le copyright de l'expression, je ne ne crois pas que "tout est plus facile quand on aime".
Bien sûr que ça peut tirer dans tous les coins! (il suffit de regarder les forums, qui son des repaires de fanzineux, d'anciens fanzineux et de futurs fanzineux). Il y a des fâcheries à vie qui peuvent durer plusieurs jours, dans certains cas plusieurs années! Eh oui, ça ne rigole pas toujours!
Mais ça peut être très placide aussi.
"Les fanzines de mon temps"...comme dit l'ami Orcusnf... C'est vrai que les polémiques d'aujourd'hui sur les forums sont bien molasses et civilisées par rapport aux lettres d'insultes dans "Nous les Martiens".... C'était autre chose!
Oncle Joe

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Message par Lensman » dim. mars 08, 2009 5:31 pm

Thorismond a écrit : Le copinage… Il peut exister parfois, mais il ne constitue en rien un gène identitaire. Et, celui-ci est-il absent de l’univers pro ?
Certainement pas... Et justement, dans le monde pro, il peut être légitimement critiqué (ce n'est pas si facile, d'ailleurs, et par forcément efficace...).
Par contre, critiquer le copinage dans un fanzine n'a pas de sens: il n'y a pas d'enjeu de type professionnel. Ceux qui pourraient se plaindre n'ont qu'à faire un autre fanzine.
Il y a bien une différence assez fondamentale (à mes yeux, au moins).
Oncle Joe

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Message par Lensman » dim. mars 08, 2009 5:43 pm

Roland fait une remarque très juste en évoquant le "fandom", ensemble aussi délicat à cerner que celui des fanzines...
Il y a même, au sein de ce groupe, des gens (peu nombreux, je rassure tout le monde, sauf les éditeurs... de fanzine) qui collectionnent les fanzines... un phénomène assez particulier! Amusant!
Oncle Joe

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Thorismond
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Message par Thorismond » dim. mars 08, 2009 6:00 pm

Ce mot de copinage me génait...
J'avoue que je ne comprenais pas ce que tu voulais exprimer (et je ne suis pas sûr de le comprendre).
Il existe peut-être, et même sûrement, un nouveau fanzinat "rural", extérieur aux pratiques cultuelles urbaines habituelles du "fandom", qui grace à la révolution Internet existe, créé et produit un fanzine en rien dissemblable de ses confrères urbains.
SI se n'est que le copinage n'a aucun sens dans ce fanzinat rural puique en aucun cas les acteurs, collaborateurs, inetrvenant, auteurs ou lecteurs ne sont en relation, autre que virtuelle.
L'aspect de communauté n'existe pas dans ce fanzinat rural ; on ne peux pas. Je ne peux pas, sélectionner un texte d'un gars que je connais ou que je trouve sympa... je ne peux le juger que sur sa création, son texte, et rien d'autre. Quand une auteur(e) m'envois un texte, hélas, je ne peux pas me laisser séduire par sa mèche rebelle ou son jolie sourire... il y a intérêt à ce ue son texte soit bon, selon mes critère.
D'un côté, c'est domage.
Voilà qui explique ma totale incapacité à comprendre ce concept de copinage.

Cibylline

Message par Cibylline » dim. mars 08, 2009 6:23 pm

orcusnf a écrit :je me demande s'il n'y a pas un problème de générations. J'ai l'impression que lensman parle des fanzines tels qu'ils existaient dans sa jeunesse, alors que les autres ( cybiliine, sand, thorismond) parlent des fanzines de maintenant.
Je vais plussoyer l'orc.
Je sais bien que, quand on arrive à un certain âge, on a envie de se convaincre que tout n'est pas périssable et remontons à l'histoire de...
Personnellement, je ne m'en suis jamais cachée, je n'adhère pas du tout à l'idée que les choses soient universelles et non périssables. L'autre jour, je lisais Orgueil et Préjugés, par curiosité, et, même si c'était une lecture agréable, elle devrait être réécrite pour être "bonne" à notre époque.
Et c'est pareil dans le cinéma, etc.
Bref...

J'ai créé mon premier fanzine en 1990, sur un TO9, avec des ciseaux, de la colle, des photocopies... J'ai sorti les Vagabonds du Rêve vers 2000 quand Book it s'est mis à l'impression numérique. J'ai lancé Parchemins & Traverses quand il m'est apparu comme évident que tout le monde avait le net et pouvait télécharger un gros webzine.

Les choses changent et connaître l'histoire ne les rend pas forcément limpides.

Je me souviens de mon deuxième fanzine : la Tribune des Vagabonds du Rêve (1991). C'était dans le domaine du jeu de rôle et, à l'époque, on avait salué notre travail qualitatif parce que la plupart des zines étaient... moches. Des présentations bâclées, des illustrations faites à la truelle.
Aujourd'hui, l'info circule plus vite, le monde a totalement changé, profondément. Avec les outils qu'on a, la facilité à recruter des collaborateurs de tout âge et compétence, on n'a plus le droit de faire des trucs moches à la truelle.
Le moindre webzine (on ne peut pas parler fanzine en excluant les webzines) va lancer des AT, monter un comité de lecture, se faire incendier de partout s'il laisse trop de coquilles...

On ne peut pas comparer une ignoble feuille de chou réalisée entre potaches et diffusée sous le manteau à un webzine qui reste en ligne et va recevoir des centaines de visites, voire des milliers.
Le public est plus exigeant sur le look, le soin apporté aux choses...

'fin, bref, on est aujourd'hui et pas dans la jeunesse de nos papys nostalgiques.
Même si des petites communautés, sur certains forums, se croient une élite à l'abri, le monde a changé autour d'eux et les a même oubliés.
Si l'on ajoute à l'équation le nombre d'éditeurs pro qui ne sont que des hommes ou femmes au foyer passionnés, donc mus par les mêmes raisons que les fanéditeurs, on peut comprendre que la littérature d'aujourd'hui doit et va passer par des petites structures. Et c'est tant mieux. Parce que, libres des contraintes du marché, elles peuvent travailler sur des vraies valeurs artistiques.

Bouse Bleuâtre

Message par Bouse Bleuâtre » dim. mars 08, 2009 7:07 pm

Cibylline a écrit :Le public est plus exigeant sur le look, le soin apporté aux choses...
Il me semble que cette remarque concerne plutôt les semiprozines.

Je ne pense pas qu'on fasse un fanzine pour un "public" quelconque — hormis éventuellement les intellos tarés de base de tel ou tel noyau dur.

En fait, la notion de public est très souvent évacuée dès le départ dans les préoccupations du fanzineux de base.

Alors que le semiprozine a tendance à être vu par ses faneds comme un "outil de propagande" — et, donc, comme une publication destinée à toucher plus de gens que le noyau dur que j'évoquais plus haut.

Cibylline

Message par Cibylline » dim. mars 08, 2009 7:20 pm

Bouse Bleuâtre a écrit :
Cibylline a écrit :Le public est plus exigeant sur le look, le soin apporté aux choses...
Il me semble que cette remarque concerne plutôt les semiprozines.

Je ne pense pas qu'on fasse un fanzine pour un "public" quelconque — hormis éventuellement les intellos tarés de base de tel ou tel noyau dur.

En fait, la notion de public est très souvent évacuée dès le départ dans les préoccupations du fanzineux de base.

Alors que le semiprozine a tendance à être vu par ses faneds comme un "outil de propagande" — et, donc, comme une publication destinée à toucher plus de gens que le noyau dur que j'évoquais plus haut.
Je ne suis pas certaine de te suivre car, a priori, ça n'a pas de sens.
Tu as l'air de dire que le fanéditeur ne pense pas un instant au public... donc pourquoi publie-t-il quelque chose ?
Et si c'est une définiton obligée du fanzine, alors la plupart de ceux qui se croient fanéditeurs ne le sont pas et ne l'ont jamais été...
Et qu'est-ce qu'un outil de propagande en littérature ?

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MF
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Message par MF » dim. mars 08, 2009 7:37 pm

Cibylline a écrit :Tu as l'air de dire que le fanéditeur ne pense pas un instant au public... donc pourquoi publie-t-il quelque chose ?
Comme l'a dit Joe, uniquement par fanatisme.
Et le fan n'est pas prosélyte.
Son rêve secret est d'être l'unique fan.

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Lensman
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Message par Lensman » dim. mars 08, 2009 8:04 pm

Thorismond a écrit :Ce mot de copinage me génait...
J'avoue que je ne comprenais pas ce que tu voulais exprimer (et je ne suis pas sûr de le comprendre).
Il existe peut-être, et même sûrement, un nouveau fanzinat "rural", extérieur aux pratiques cultuelles urbaines habituelles du "fandom", qui grace à la révolution Internet existe, créé et produit un fanzine en rien dissemblable de ses confrères urbains.
SI se n'est que le copinage n'a aucun sens dans ce fanzinat rural puique en aucun cas les acteurs, collaborateurs, inetrvenant, auteurs ou lecteurs ne sont en relation, autre que virtuelle.
L'aspect de communauté n'existe pas dans ce fanzinat rural ; on ne peux pas. Je ne peux pas, sélectionner un texte d'un gars que je connais ou que je trouve sympa... je ne peux le juger que sur sa création, son texte, et rien d'autre. Quand une auteur(e) m'envois un texte, hélas, je ne peux pas me laisser séduire par sa mèche rebelle ou son jolie sourire... il y a intérêt à ce ue son texte soit bon, selon mes critère.
D'un côté, c'est domage.
Voilà qui explique ma totale incapacité à comprendre ce concept de copinage.
De fait, tel que tu présentes la situation, tu décris davantage ce j'appellerai le fanzine "solitaire", sans doute le plus radical, qui dépend intégralement de son créateur, sans aucune autre participation (les auteurs ne participent pas, tels que tu décris les choses, ils constituent un réservoir où on puise les textes). Je serais tout de même étonné (et ce serait triste) qu'une certaine complicité ne se développe pas avec certains des auteurs sélectionnés, et les illustrateurs.
Sans doute que ce type de complicité se développe davantage dans les fanzines avec un rédactionnel important (il y a vite des échanges de vue à propos des critiques).
Cela dit, on peut devenir "copain", au sens où je l'entends (une certaine complicité de goût) sans se rencontrer. J'ai récemment dépouillé la correspondance entre Pierre Versins (le créateur d'un des premiers fanzines français, "Ailleurs", et l'auteur de l'encyclopédie bien connue) et Jacques Bergier (un des introducteurs de la SF anglo-saxonne en France). Ces deux là ont largement collaboré dans "Ailleurs", bien avant qu'ils ne se rencontrent "en vrai" (l'un était parisien, l'autre habitait en Suisse).
Ils communiquaient par lettres... Les jeunes d'aujourd'hui n'ont pas connu ce temps: c'étaient des sortes d'e-mails très lents, que l'on recevait sur du papier.
C'est vraiment curieux ce que tu dis: il y a des communauté de gens qui existent sans que ces gens se rencontrent jamais en vrai, depuis que le courrier existe... Les correspondants de Lovecraft en constituent une.
Une anecdote authentique (si!): un jour, dans un train, deux correspondants de Lovecraft sont assis ensemble et discutent entre eux. Au bout d'un moment, un inconnu se lève et se présente à eux: "Je vous entends parler de Lovecraft. Eh bien, j'ai aussi correspondu avec Lovecraft!"
C'étaient des copains de Lovecraft, qu'ils n'avaient jamais rencontré...
Oncle Joe

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