Droits d'auteur, livre électronique et SNE
Posté : ven. mars 27, 2009 5:37 pm
Le forum de la Science-Fiction et de la Fantasy
http://www.actusf.com/forum/
Avec le mauvais esprit qui me caractérise, je me demande pourquoi le SNE se croit obligé de préciser que l'éditeur travaille...SNE a écrit :Comment se rémunèrent aujourd'hui les différents acteurs de la chaîne du livre ? L'auteur touche 1 €. L'éditeur perçoit 1,50 € pour son travail...
Excellente question!Don Lorenjy a écrit : En fait, et c'est évoqué dans l'article, cela pose la question rétroactive (et pas neuve) : si on pouvait partager mieux entre les différents intervenants de la chaîne sur un nouveau type de support, pourquoi on ne l'a pas fait sur l'ancien ?
Pourquoi ça devrait choquer ?Big Luna a écrit :Ca ne choque apparemment personne qu'un acteur ait disparu dans ce nouveau modèle. Vous savez, le libraire.
Ben , ça dépend des librairies et des libraires que tu as été amenée à fréquenter . pour ma part , j'ai un souvenir ému de mes années estudiantines où j'avais une chambre-de-bonne au 6ème étage du 19 rue de l'Arc-de-Triomphe et qu'au 17 , il y avait Cosmos 2000 , une librairie spécialisée tenue par Annick Béguin ; il ne se passait pas un jour sans que j'y passe une heure avec elle à discuter de nos dernières lectures . C'est elle qui m'a fait découvrir entre autres Bordage ou Scott Card .Cibylline a écrit :Pourquoi ça devrait choquer ?Big Luna a écrit :Ca ne choque apparemment personne qu'un acteur ait disparu dans ce nouveau modèle. Vous savez, le libraire.
Partout, j'ai entendu dire que le livre numérique n'allait pas remplacer le livre papier, mais le compléter (et peut-être attirer de nouveaux lecteurs). Le libraire gardera toute sa légitimité, surtout si, ce que j'espère, on arrive à des ventes couplées livre papier+téléchargement numérique offert.Big Luna a écrit : Ca ne choque apparemment personne qu'un acteur ait disparu dans ce nouveau modèle. Vous savez, le libraire. Mais si, il en reste ! Pas beaucoup, mais certains résistent. Ces mecs qui vont lire un livre pour ensuite le conseiller à un client qui n'en a jamais entendu parlé à la radio ou dans les journaux. Des romans de SF par exemple, autres que des conneries sur des fourmis.
Le livre numérique sera accessible sur les principaux sites e-marchands de type Amazon ou Fnac, ou directement en vente directe sur le site des éditeurs ou distributeurs. Je ne vois pas le libraire indépendant qui a déjà du mal à payer son loyer investir dans un site marchand avec accès aux bases de données des distributeurs.
Le libraire indépendant n'a pas vraiment de marge de manœuvre. Il accepte les conditions du distributeur ou il change de métier. Il est moins question de compétences que de moyens d'investissement ou de monopole.A eux d'oeuvrer pour que :
1 - on ne se dirige pas vers le tout numérique
2 - leur compétence s'insère dans le développement des différents supports.
Je ne pense pas. Comme l'a dit Hoêl, un des rôles le plus important du libraire est de faire découvrir un roman ou un auteur à ses clients. Sinon y a qu'à se servir directement dans les têtes de gondoles.Parler de l'intérêt des auteurs en la matière me paraît hors sujet.
En règle générale les distributeurs ne nous ouvrent de comptes que si l'on fait un chiffre d'affaires minimum avec eux. Qui faut-il blâmer ?Non, je ne suis pas en compte, ça sera trop cher
Joe va dire que je me répète, mais internet existe.Big Luna a écrit :Le libraire indépendant n'a pas vraiment de marge de manœuvre. Il accepte les conditions du distributeur ou il change de métier. Il est moins question de compétences que de moyens d'investissement ou de monopole.A eux d'oeuvrer pour que :
1 - on ne se dirige pas vers le tout numérique
2 - leur compétence s'insère dans le développement des différents supports.Je ne pense pas. Comme l'a dit Hoêl, un des rôles le plus important du libraire est de faire découvrir un roman ou un auteur à ses clients. Sinon y a qu'à se servir directement dans les têtes de gondoles.Parler de l'intérêt des auteurs en la matière me paraît hors sujet.
J'ai beaucoup aimé Vous avez un message, mais ce n'est pas pour autant que je vois l'intérêt du libraire dans la chaine du livre aujourd'hui (dans l'avenir)...Hoêl a écrit :Ben , ça dépend des librairies et des libraires que tu as été amenée à fréquenter .!
Si eux-mêmes ne peuvent rien, alors que puis-je ?Big Luna a écrit :Le libraire indépendant n'a pas vraiment de marge de manœuvre. Il accepte les conditions du distributeur ou il change de métier. Il est moins question de compétences que de moyens d'investissement ou de monopole.A eux d'oeuvrer pour que :
1 - on ne se dirige pas vers le tout numérique
2 - leur compétence s'insère dans le développement des différents supports.
Hors sujet en regard du problème posé par l'apparition du livre numérique. Sauf à considérer le numérique comme hégémonique.Big Luna a écrit :Je ne pense pas. Comme l'a dit Hoêl, un des rôles le plus important du libraire est de faire découvrir un roman ou un auteur à ses clients. Sinon y a qu'à se servir directement dans les têtes de gondoles.Parler de l'intérêt des auteurs en la matière me paraît hors sujet.
Les distributeurs pour leurs conditions, mais le llibraire pour son mépris affichéBig Luna a écrit :En règle générale les distributeurs ne nous ouvrent de comptes que si l'on fait un chiffre d'affaires minimum avec eux. Qui faut-il blâmer ?Non, je ne suis pas en compte, ça sera trop cher
Et pas Coup de foudre à Notting Hill ?Cibylline a écrit :J'ai beaucoup aimé Vous avez un message...
Désolée, mon chéri, mais non : je l'ai vu à une période de ma vie où je rêvais d'être libraireMF a écrit :Et pas Coup de foudre à Notting Hill ?Cibylline a écrit :J'ai beaucoup aimé Vous avez un message...
On essayé, aux tout débuts de Eons, ça n'a pas marché (on a fait UNE vente couplée en un an !) :Don Lorenjy a écrit :Le libraire gardera toute sa légitimité, surtout si, ce que j'espère, on arrive à des ventes couplées livre papier+téléchargement numérique offert.