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Posté : mar. mai 13, 2008 10:19 am
par dracosolis
Florent a écrit :Je sais que ça n'est pas le sujet, mais dans la chaîne de l'édition, l'écrivain, sans qui ce marché n'existerait pas, c'est vraiment le parent pauvre. 5%...
scooooop! 8)
:lol:

les maisons d'éditions honnêtes vont à 8 quand même ;)

Posté : mar. mai 13, 2008 10:41 am
par Eons
Florent a écrit :J'ai entendu dire que certaines stars montaient à 20%.:
Frédéric Dard – le papa de San-Antonio – avait réussi, les dernières années, à obtenir 27% (mais Fleuve Noir ne lui payait plus ses frais de représentation, sinon il restait à... 24%).

Posté : mar. mai 13, 2008 10:42 am
par Mélanie
Florent a écrit :En général, on dit que les auteurs reconnus gravitent autour de 10%, ce qui est probablement le cas de Mélanie, qui ne nous le dira sûrement pas :mrgreen:
Alors déjà, auteur reconnu, ce n'est pas vraiment mon cas (ou alors on n'a pas la même définition du truc). Disons que je suis dans la catégorie des auteurs dont l'éditeur pense que les livres ne vont pas faire un four absolu (genre 300 exemplaires vendus), mais pas cartonner non plus, loin de là. Ça aussi, ça peut jouer : pas tant le fait d'être reconnu ou pas, mais celui d'avoir publié des livres qui se sont très bien vendus.
Et dans mon cas, c'est plutôt 7% que 10%, mais le pourcentage augmente au-delà d'un certain seuil de ventes.

Posté : mar. mai 13, 2008 10:54 am
par Florent
J'habite en Charente, à Angoulême, la ville qu'on évite par un grand détour quand on passe dans le coin, mais il y a quand même un magasin Chapitre, et plus loin un Cultura, et je peux te dire que tes livres sont bien en évidence au rayon SF et fantasy, avec tous les Bragelonne. Donc, pas de modestie ! Les Victor Hugo sont moins en évidence :mrgreen:

Posté : mar. mai 13, 2008 11:28 am
par Goldeneyes
Oui mais Totor, aussi... C'est passé de mode, que veux-tu...
:)

Posté : mar. mai 13, 2008 3:59 pm
par Katioucha
céline B a écrit :connaissez vous des concours où on peut soumettre un premier roman (quelque soit le sujet, ps forcément SF) ? j'ai fait quelques recherches sur le net et j'ai pas trouvé grand chose d'enthousiasmant.
Ca n'existe probablement pas. Lire un tas de nouvelles demande déjà un sacré travail, je vois mal un jury s'attelant à la lecture de romans tapuscrits.
sans vouloir être indiscrète, pour un premier roman, les auteurs touchent combien ? c'est un pourcentage sur les ventes ? c'est un montant global ?..
Pour un premier roman, soit un pourcentage tout seul (moi, je vote pour 8 %), soit un a-valoir (1000 ou 2000 euros) + pourcentage (je vote pour 7 %).
> on cède tous nos droits à l'éditeur ?
On LIT son contrat et on le corrige, on le discute, on négocie.
traduction, possibilité d'adaptation cinématographique ?...
Tout ça est contractualisé en même temps, en principe. Et aussi (un peu moins) probable que de devenir Houellebecq à la place de Houellebecq. Aussi convient-il de ne pas trop se prendre la tête à l'avance.

Posté : mar. mai 13, 2008 4:18 pm
par Mélanie
Katioucha a écrit :Ca n'existe probablement pas. Lire un tas de nouvelles demande déjà un sacré travail, je vois mal un jury s'attelant à la lecture de romans tapuscrits.
J'ai souvenir d'un prix du roman fantastique décerné à Gérardmer, je crois, qui fonctionnait sur ce principe. Il en existe peut-être d'autres, mais je n'en connais aucun exemple actuel.

Posté : mar. mai 13, 2008 4:30 pm
par Florent
Ah oui, tiens, Gérardmer, c'est même ce qui m'avait poussé à écrire dans un fol enthousiasme adolescent, du style "C'est la première fois que j'écris une ligne mais pas de problème, je ponds 300 pages et je gagne le concours". Apparemment il n'existe plus...

Les concours de 1er roman c'est hyper rare, mais on trouve ça chez les éditeurs en ligne, comme Manuscrit.com donc, mais aussi Publibook, qui éditent gratos le gagnant (mais sur lequel j'émets des doutes, car mon roman était arrivé 3ème une année, et ils m'ont relancé plusieurs fois par mail pour l'éditer, mais avec une participation de ma part).

Posté : mar. mai 13, 2008 4:39 pm
par Aldaran
céline B a écrit :devenir Houellebecq à la place de Houellebecq
Puisqu'on en parle... il ne rase pas les murs, ce monsieur, depuis que sa maman est revenue d'entre les morts ? Je ne connais pas les détails de l'histoire mais elle m'a semblé rigolote, sa maman.
Pardonnez la digression mais je n'ai pas pu résister.

Posté : mar. mai 13, 2008 8:07 pm
par Katioucha
Elle a l'air aussi youpi que son fils. On sent qu'il a de qui tenir. Tous les deux aussi chaleureux que des salsifis.

Posté : mer. mai 14, 2008 6:35 am
par dracosolis
:shock: Katioucha, c'est mal de salir les salsifis, ces pauvres choses qui n'ont jamais fait de mal à l'humanité, elles...

Posté : mer. mai 14, 2008 7:14 am
par Eons
Et puis, les salsifis, c'est très bon... Image

Posté : mer. mai 14, 2008 8:55 am
par céline B
Mélanie a écrit :
Florent a écrit :En général, on dit que les auteurs reconnus gravitent autour de 10%, ce qui est probablement le cas de Mélanie, qui ne nous le dira sûrement pas :mrgreen:
Alors déjà, auteur reconnu, ce n'est pas vraiment mon cas (ou alors on n'a pas la même définition du truc). Disons que je suis dans la catégorie des auteurs dont l'éditeur pense que les livres ne vont pas faire un four absolu (genre 300 exemplaires vendus), mais pas cartonner non plus, loin de là. Ça aussi, ça peut jouer : pas tant le fait d'être reconnu ou pas, mais celui d'avoir publié des livres qui se sont très bien vendus.
Et dans mon cas, c'est plutôt 7% que 10%, mais le pourcentage augmente au-delà d'un certain seuil de ventes.
Mélanie, c'est également une question qui m'intéresse, pour un premier roman, c'est quoi un chiffre de vente pas trop mal ? 500 ?

sinon Katioucha, je ne me prends pas pour Houellebecq dont je n'ai pas lu de roman mais dont la tête ne me revient pas; Je sais c'est mal de jugé sur les apparences, j'ai presque honte :twisted: . Mais je ne vois pas l'intéret de tenter d'envoyer son roman à un imprimeur si on ne compte pas en vendre un peu en dehors du son cercle familial. Autant le publier si fiction press !!! :wink:

Posté : mer. mai 14, 2008 9:40 am
par idlekam
céline B a écrit : Mélanie, c'est également une question qui m'intéresse, pour un premier roman, c'est quoi un chiffre de vente pas trop mal ? 500 ?
Bon je ne m'appelle pas Mélanie, mais je me permets de m'incruster dans la discussion :

En fait que ça soit pour l'auteur ou pour l'éditeur, il n'y a pas de valeur absolue de nombre d'exemplaires vendus.
Financièrement, pour l'auteur le "bon" chiffre de vente, c'est celui qui lui permet de "rembourser" son à-valoir, puis que toutes les ventes seront ensuite "du bonus". (oui j'aime les guillemets).

Pour l'éditeur, le chiffre de vente satisfaisant est celui qui lui permet au moins d'arriver à l'équilibre financier : quand on édite un ouvrage, on met en place un "compte d'exploitation", qui en gros met en balance les coûts d'édition du livre, et le chiffre de vente estimé (selon les premiers retours des représ, la notoriété de l'auteur, la portée du sujet etc...), et qui permet également de fixer le chiffre de premier tirage.

Et sinon la satisfaction égoïste de l'auteur et de l'éditeur, c'est qu'on doive réimprimer en quelques mois.

Posté : mer. mai 14, 2008 10:35 am
par Le_navire
Ben, ça dépend des points de vue...
En effet 500 ex vendus pour un premier roman c'est plutôt pas mal. A 800, on est ravis, au dessus, c'est un succès.
Au batô, on fait un à valoir de 1500 et 8%, 10 % minimum en cas de retirage. Mais paraît qu'on est pas représentatifs. Ceci dit, on a les mains pleines, hein ? Oubliez nous quelques mois... :twisted: