3615 Nos lifes à nous
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bormandg
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Tiens, un truc qui n'arriverait pas avec Internet, enfin je suppose.... une copie non référencée (pas de numéro d'élève) glissée dans une autre (d'accord, les élèves de cette école religieuse ont certainement travaillé ensemble, mais à ce point!)
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
C'est problématique, le tutorat Internet, si on ne peut pas échanger en direct (de nos jours, il est possible de téléphoner en même temps, par le Net, si on est en direct).bormandg a écrit :Par téléphone, passe encore, effectivement. Mais vas y pour le tutorat en ligne, tu m'en diras des nouvelles.Lensman a écrit :La géométrie par téléphone, je l'ai pratiquée pas mal, pour dépanner le gamin d'une copine... c'est très amusant!bormandg a écrit :Tu as corrigé des copies Internet?Lensman a écrit : Vivement le tout numérique dans l'enseignement!
Oncle Joe
Outre le fait, non négligeable, que le tutorat Internet est quand même beaucoup moins rapide et beaucoup moins précis que le face à face et, même, que le tutorat téléphonique....
Oncle Joe
D'accord, Internet et la saisie numérique sont certainement un plus pour l'administration, l'enregistrement des résultats... Pour l'enseignement, au sens transmission des connaissances... "Peut mieux faire" devient une contre-vérité tellement c'est au dessus de la réalité...
En différé, évidemment, le tutorat devient beaucoup plus problématique, mais ce n'est pas la faute d'Internet. S'il n'y a pas échange téléphonique, cela redevient de l'enseignement par courriier, avec tout de même l'avantage de pouvoir envoyer beaucoup plus de courriers, et beaucoup plus rapidement. L'enseignement à distance, en tout cas, s'en trouve forcément considérablement amélioré (je parle bien de l'enseignement à distance) par rapport à ce qu'il était avant. Non?
Oncle Joe
On met cette machine derrière un ordi, et c'est bon...Philip K. Dick in [i]Glissement de temps sur Mars[/i] a écrit :Cette machine, il le savait, poursuivait sa rengaine selon les instructions d’une bande magnétique, mais son fonctionnement pouvait être modifié à chaque niveau, en fonction du comportement de son assistance. Il ne s’agissait pas d’un système fermé ; elle comparait les réponses des enfants avec ses propres bandes, puis elle les assortissait, les classait, et donnait finalement une réponse. Il n’y avait pas la place pour une réponse tout à fait singulière parce que la Machine Educative ne pouvait reconnaître qu’un nombre limité de catégories. Néanmoins, elle donnait l’impression convaincante d’être vivante, et capable de vivre ; c’était un triomphe de la technique.
Son avantage sur un professeur humain résidait dans sa capacité de s’occuper individuellement de chaque enfant. Une machine éducative pouvait enseigner à un millier d’élèves sans jamais en confondre deux ; ses réponses variaient avec chaque enfant, de sorte qu’elle devenait à chaque fois une entité subtilement différente.
[…]
Malgré tout, les machines éducatives le dégoûtaient. Car l’Ecole Communale tout entière allait dans une direction contraire à ses aspirations : l’école n’était pas là pour informer ni pour éduquer, mais pour modeler les enfants, et d’une manière sévèrement restrictive.
[…]
Et Jack Bohlen, quoi qu’il fasse, ne pouvait pas accepter que l’Ecole Communale et ses machines éducatives fussent seules juges de ce qui avait de la valeur et de ce qui n’en avait pas. Car les valeurs d’une société changeaient continuellement, et l’Ecole Communale constituait une tentative pour les stabiliser, pour les figer à un moment donné – pour les embaumer.
Il pensait depuis longtemps que l’Ecole Communale était névrosée. Elle désirait un monde exempt de toute nouveauté, de toute surprise. Et c’était le monde du névrosé atteint d’obsession compulsive ; il ne s’agissait pas d’un monde sain, loin de là. »
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Argemmios
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Virprudens
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