Aussi , et on n'oubliera pas que Leigh Brackett était aussi la scénariste de Rio Bravo .Travis a écrit :C'est pas pour foutre la merde mais SW c'est du Western.
Star Wars peut-il ne pas être de la science-fiction ?
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Et aussi des époques. Oui, le cycle de Northwest Smith pouvait être plus facilement perçu comme de la science-fiction à l'époque de sa publication et par le public auquel il était destiné.Lensman a écrit :Je dirais que ça dépend des points de vues.
Oncle Joe
La question, à mon avis -- mais ce n'est que le mien -- ne porte pas sur la forme (schéma narratif, accessoires...) mais sur le fond.
Pour moi, la définition de Versins -- "Conjecture romanesque rationnelle" -- reste opératoire.
Et, dans mon esprit, il s'agit de préciser la nature de l'objet (SF ou fantasy ?), pas d'émettre un jugement de valeur.
JDB
PS : au passage, je rappelle les "patrons" qui ont servi à construire certains ouvrages cités :
-- La Légion de l'espace, de Jack Williamson : Les Trois Mousquetaires
-- Les Rois des étoiles, d'Edmond Hamilton : Le Prisonnier de Zenda
Bonus :
-- Terminus les étoiles, d'Alfred Bester : Le Comte de Monte-Cristo
Et il y en a sûrement d'autres.
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+42kibu a écrit :Je suis en train de lire Les aventures de Northwest Smith, et franchement, on dirait Starwars.
Donc, Starwars est du pulp... filmé.
(Comment ? Je ne réponds pas à la question posée ?)
Star Wars = SF pulp des années 40, absolument.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
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Et Northwest Smith = Lucky Northwest à la Morris...?Travis a écrit :C'est pas pour foutre la merde mais SW c'est du Western.

Bref, et on n'en sort pas: Les schémas narratifs sont les mêmes que l'histoire soit un conte merveilleux à l'ancienne, une saga héroïque, un western, une histoire de pirates, un roman de Sf ou de fantasy. Prétendre coller aux schémas une étiquette "fantasy" est tout simplement absurde.
Ce qui distingue SF de fantasy ou de "réalisme", c''est de savoir si le monde est supposé avoir une base scientifique (éventuellement mélangée de "para"-sciences), magique (et la magie a une base essentielle, le pouvoir du Verbe) ou "cartésienne" (le monde que tout le monde connait et que personne ne mettrait en doute, au diable le Méthode de René D.). Cette séparation est traversée par les schémas narratifs, qui ne sauraient donc la définir.
Si Star Wars n'est pas une gigantesque quincaillerie pleine de boulons, je me demande où il y en a.
Modifié en dernier par bormandg le mar. févr. 01, 2011 9:29 am, modifié 1 fois.
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Mais y'a pas besoin: il n'y a rien dans le Prisonnier de Zenda qui n'ait pas été repris par Hamilton!Le_navire a écrit :J'ai pas lu.JDB a écrit : -- Les Rois des étoiles, d'Edmond Hamilton : Le Prisonnier de Zenda
Maintenant, Je DOIS.
Je ne te remercie pas, j'ai autre chose à faire...
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Space opera
Je m'étonne que personne n'ait lâché le mot :
SPACE OPERA
SPACE OPERA
C'est de la bit-litt !
Dark Vador est de toute évidence un vampire (d'ailleurs il porte une cape noire) tentant de dominer l'univers (les vampires sont souvent mégalos). Je vais pas faire tout un truc sur les aventures amoureuses de nos héros, le côté initiatique de leur quête, qui leur permet de devenir des vrais adultes et tutti quanti, mais bon bref...
Donc, comme tout le reste, Star Wars, avec un peu de bonne volonté, c'est de la bit-litt.
Dark Vador est de toute évidence un vampire (d'ailleurs il porte une cape noire) tentant de dominer l'univers (les vampires sont souvent mégalos). Je vais pas faire tout un truc sur les aventures amoureuses de nos héros, le côté initiatique de leur quête, qui leur permet de devenir des vrais adultes et tutti quanti, mais bon bref...
Donc, comme tout le reste, Star Wars, avec un peu de bonne volonté, c'est de la bit-litt.
Tu peux te contenter de regarder une des adaptations au cinéma... celle avec Stewart Granger, Deborah Kerr et James Mason, réalisée par Richard Thorpe (1952) est excellente.Le_navire a écrit :J'ai pas lu.JDB a écrit : -- Les Rois des étoiles, d'Edmond Hamilton : Le Prisonnier de Zenda
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Oncle Joe
Modifié en dernier par Lensman le mar. févr. 01, 2011 11:42 am, modifié 1 fois.
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Star Wars c'est de la SF. Mais Star Wars pose problème. Je l'avais déjà évoqué sur mon blog :
http://propos-iconoclastes.blogspot.com ... ckien.html
On retrouve en effet dans Star Wars le thème- moorcockien du champion éternel, incarné dans le personnage d'Anakin Skywalker. C'est flagrant quand on regarde les 2 trilogies. On a un personnage qui finit par se faire contrôler par son propre pouvoir, ce qui n'est pas sans rappeler un certain Elric qui tombe sous la domination de Stormbringer. Ensuite il parvient à se dégager de cette influence pour tuer l'empereur et contribuer à sauver la galaxie.
Et en plus pour moi les thématiques de la loi et du chaos sont bien présentes mais rationalisées en SF. J'ai dans mon ordinateur un article complet sur le sujet avec moult exemples pris dans les films.
http://propos-iconoclastes.blogspot.com ... ckien.html
On retrouve en effet dans Star Wars le thème- moorcockien du champion éternel, incarné dans le personnage d'Anakin Skywalker. C'est flagrant quand on regarde les 2 trilogies. On a un personnage qui finit par se faire contrôler par son propre pouvoir, ce qui n'est pas sans rappeler un certain Elric qui tombe sous la domination de Stormbringer. Ensuite il parvient à se dégager de cette influence pour tuer l'empereur et contribuer à sauver la galaxie.
Et en plus pour moi les thématiques de la loi et du chaos sont bien présentes mais rationalisées en SF. J'ai dans mon ordinateur un article complet sur le sujet avec moult exemples pris dans les films.
Bienvenu chez Pulp Factory :
http://pulp-factory.ovh
Le blog impertinent des littératures de l'imaginaire :
http://propos-iconoclastes.blogspot.com
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Et à partir du moment où on en fait une imitation tardive, alors que la perception du public s'est modifiée, le côté SF devient décalé. C'est un peu du OldSpaceOperaPunk, si j'ose dire, une reprise des décors d'une vieille SF (le vieux SpaceOpera des années trente-quarante), comme avec le Steampunk... ça peut être très sympa, mais on n'est plus guère au coeur de la SF, plutôt dans l'exploitation des décors conjecturaux que la SF a construit au fil de son évolution. Un peu de la para-SF...JDB a écrit :Et aussi des époques. Oui, le cycle de Northwest Smith pouvait être plus facilement perçu comme de la science-fiction à l'époque de sa publication et par le public auquel il était destiné.Lensman a écrit :Je dirais que ça dépend des points de vues.
Oncle Joe
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Patience. Les moutons électriques sont tes amis.Le_navire a écrit :J'ai pas lu.JDB a écrit : -- Les Rois des étoiles, d'Edmond Hamilton : Le Prisonnier de Zenda
Maintenant, Je DOIS.
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JDB
“Miss Judith Lee, vous êtes l’une des choses les plus étranges de ce monde très étrange.”
Re: Star Wars peut-il ne pas être de la science-fiction ?
Ma position a aussi pas mal évolué au vu des récents épisodes I-II-III.silramil a écrit :Cela fait quelques années que je croise des arguments plutôt vagues autour de l'idée
que Star Wars ne serait pas de la science-fiction.
Le statut de la première trilogie (ép. IV-V-VI), prise isolément, me semblait assez clair :
c'était une histoire qui se déroulait dans un décor et avec des références de pure SF,
mais qui n'entretenait aucun rapport particulier avec la méthode scientifique (on est en
revanche ostensiblement dans la pensée magique) ni ne mettait en œuvre de dispositif
spéculatif particulier dans aucun domaine.
A partir de là, SF ou pas ? Ca dépend évidemment de la définition que l'on choisit
d'appliquer, et qui n'est d'ailleurs pas forcément la même au cinéma qu'en littérature.
Personnellement, j'aurais tendance à dire non, en assumant une zone de non-recouvrement
entre space op (dont relève indubitablement Star Wars) et SF.
La seconde trilogie change considérablement la donne, en ce qui me concerne. Il y
apparaît clairement que le contraste entre gentils Jedi et Sith obscurs ne résultait pas
d'un univers structurellement manichéen, mais d'une question de point de vue,
celui de Luke (et du spectateur...) dans la première trilogie apparaissant désormais
profondément naïf et mal informé. A y regarder de plus près, les Jedi sont aussi
un groupe politique visant à conserver son pouvoir, et qui n'hésite pas pour cela à
mentir, à manipuler, à tuer, à fomenter des guerres et des coups d'état. Effets de point
de vue à part, Siths et Jedi sont donc deux groupes plus ou moins équivalents en
concurrence sur les mêmes enjeux de pouvoir, avec des méthodes légèrement
différentes (ordre public vs. binôme secret, etc.)
Cette confrontation de deux méthodes d'intervention politique à très long terme
(via la perpétuation d'un ordre pour les uns, le secret de la longévité pour les autres)
donne rétrospectivement de la profondeur à — uh, l'hexalogie, et introduit une réelle
dimension spéculative, certes dans le domaine des sciences sociales plus que des
sciences naturelles (mais on peut en dire autant de Dune...)
Bref : pour moi, plus de doute, c'est bien de la SF.
Modifié en dernier par caliban le mar. févr. 01, 2011 2:13 pm, modifié 1 fois.