colbertisme franco-français ?Lensman a écrit :Si elle s'occupe de l'extraction des matières premières, de leur transformation, de leur transport, de la fabrication des marchandise, de la production de la nourriture (mine rien...), de la distribution, de l'entretien des routes, etc, etc,, il faut bien que quelqu'un la (ou les: une seule qui fasse tout ça...) paie pour tous ces services.. ce qui sous-entend que les gens gagnent de l'argent pour la payer.bormandg a écrit : Oui, mais cette infrastructure peut être celle d'une compagnie privée qui supplée à la disparition des services publics de l'Etat.
OMC !En fin de compte, ces gens paient pour un service, et ce qui compte, c'est que les services soient assurés. Après, on peut discuter de la manière de payer (directement, par des impots, ou un mélange des deux). Un service public peut parfaitement être assuré par des entreprises privées, je ne vois pas bien le problème (même si on peut trouver intérerssant que l'Etat soit proprétaire de certaines entreprises, qui deviennent alors "publiques"). En revanche, je ne vois pas comment un monde sans Etat peut être réellement technologiquement développé. Pour que les entreprises puissent trouver une clientèle stable dans un monde sûr (c'est fondamental pour une entreprise), il faut une énorme organisation qui ne peut être que d'Etat.
Il y a de nombreuses théories socioéconomiques, ou devrais-je écrire économicosociales- qui se passent très bien d'Etat. La théorie libérale-économique en est une.
La structure étatique (celle qui est "au dessus" du citoyen) peut se limiter à un rôle de régulateur et d'arbitre
Si la question que tu poses est celle de la possibilité ou de l'impossibilité d'un développement technologique sans structures étatiques qui puissent servir de point d'ancrage aux évolutions successives, il n'y a pas de réponse possible autre que l'unique exemple que nous donne à voir l'histoire.
Sauf, bien sur, en SF...
le Cyberpunk joue de ces problèmes lorsque cela porte son propos (c.f. les exemples que j'ai donné sur Gibson) mais ce n'est clairement pas sa tasse de théMais le Cyberpunk ne s'intéresse pas à ces problèmes. Il fait comme si cet Etat et cet ordre sous-jaçant marchaitent tout seul, pour que ses personnages puissent se livrer à leurs petites affaires ou trafics avec un arrière-plan bien assuré. On me dira que ce n'est pas son propos, de montrer comment fonctionne l'arrière-plan et qui sont les gens qui s'en occupent, ce qui distingue assez fortement cette tendance celle de John Brunner, par exemple, même si le Cyberpunk peut légitmement se réclamer de Brunner pour certains aspects. A la différence de Brunner, le Cyberpunk donne très rarement (on me trouvera peut-être des contre-exemples) une vision d'ENSEMBLE de la société. C'est une constatation, PAS une critique négative...
pourquoi voudrais tu que les auteurs Cyberpunk décrivent les rouages d'un monde physique sous-jacent lors qu'ils sont en train de décrire un univers cyber émergent ?