Ramener des échantillons de Mars
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Ramener des échantillons de Mars
Voici quelques lignes d'une brève AFP :
Une mission internationale pour rapporter des échantillons du sol de Mars pourrait être lancée dès 2018, ont déclaré mercredi des représentants d'agences spatiales et des experts réunis à Paris autour des futurs projets d'exploration de la planète rouge.
"2018 commencera l'ère des retours d'échantillons de Mars", a lancé le directeur du programme d'exploration de Mars à la Nasa, Doug Mc Cuistion, à l'occasion de la publication d'un rapport réalisé par le Groupe de travail international sur l'exploration de Mars (IMEWG).
De telles missions, qui permettraient de rapporter sur Terre des roches martiennes pour les analyser, pourraient avoir lieu entre les années 2018 et 2023 et nécessiteront une coopération internationale, ont souligné les intervenants.
(...)
Une mission de retour d'échantillons de Mars (MSR), déjà envisagée il y a plusieurs années dans le cadre d'une coopération entre la Nasa et le Cnes, est un des objectifs majeurs de l'étude de la planète, avant une mission habitée envisagée vers 2040.
Une mission internationale pour rapporter des échantillons du sol de Mars pourrait être lancée dès 2018, ont déclaré mercredi des représentants d'agences spatiales et des experts réunis à Paris autour des futurs projets d'exploration de la planète rouge.
"2018 commencera l'ère des retours d'échantillons de Mars", a lancé le directeur du programme d'exploration de Mars à la Nasa, Doug Mc Cuistion, à l'occasion de la publication d'un rapport réalisé par le Groupe de travail international sur l'exploration de Mars (IMEWG).
De telles missions, qui permettraient de rapporter sur Terre des roches martiennes pour les analyser, pourraient avoir lieu entre les années 2018 et 2023 et nécessiteront une coopération internationale, ont souligné les intervenants.
(...)
Une mission de retour d'échantillons de Mars (MSR), déjà envisagée il y a plusieurs années dans le cadre d'une coopération entre la Nasa et le Cnes, est un des objectifs majeurs de l'étude de la planète, avant une mission habitée envisagée vers 2040.
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
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- dracosolis
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J'aimerais bien être le premier humain à déguster un Mars sur Mars. C'est une façon comme une autre de passer à la postérité qui vaut bien un passage à l'Elysée ou même un premier roman chez Bragelonne.
En tout cas, les grands programmes spatiaux ont quand même du mal à voir le jour, la faute à des financeurs frileux dont l'amour des sciences pures ne suffit pas à délier la bourse. Une mission sur Mars ne présente guère d'intérêt immédiat, pas d'applications industrielles rapidement exploitables. A part Titan et son Hélium 3 d'ici 100 ans...
Un Bogdanov de passage peut-il m'éclairer ?

En tout cas, les grands programmes spatiaux ont quand même du mal à voir le jour, la faute à des financeurs frileux dont l'amour des sciences pures ne suffit pas à délier la bourse. Une mission sur Mars ne présente guère d'intérêt immédiat, pas d'applications industrielles rapidement exploitables. A part Titan et son Hélium 3 d'ici 100 ans...
Un Bogdanov de passage peut-il m'éclairer ?
Je ne vois pas où est le problème. Les profits actuellement visent l'année suivante, voire les mois qui viennent.
Or l'espace est peu rentable, risqué et surtout très lent. Il faut des années pour mettre au point un système (plus de 10 ans pour l'ATV), investir des milliards aujourd'hui pour envoyer en l'air demain tout l'investissement au bout d'un énorme pétard et attendre quelques années le retour des images, des informations ou du matériel.
Alors qu'en mettant de l'argent dans l'Internet, on a des revenus dans deux semaines...
Alors, il y a de moins en moins de programmes spatiaux - sauf dans les pays qui en font une priorité politique d'indépendance - en fait tout ce qui a été ralisé l'a été fait dans cette idée, depuis Spoutnik jusqu'à l'ATV en passant par Saturn V et Longue Marche...
Ah ! Nous sommes encore loin du temps où nous pourrons tous aller visiter le système solaire !
Or l'espace est peu rentable, risqué et surtout très lent. Il faut des années pour mettre au point un système (plus de 10 ans pour l'ATV), investir des milliards aujourd'hui pour envoyer en l'air demain tout l'investissement au bout d'un énorme pétard et attendre quelques années le retour des images, des informations ou du matériel.
Alors qu'en mettant de l'argent dans l'Internet, on a des revenus dans deux semaines...
Alors, il y a de moins en moins de programmes spatiaux - sauf dans les pays qui en font une priorité politique d'indépendance - en fait tout ce qui a été ralisé l'a été fait dans cette idée, depuis Spoutnik jusqu'à l'ATV en passant par Saturn V et Longue Marche...
Ah ! Nous sommes encore loin du temps où nous pourrons tous aller visiter le système solaire !
C'est moins grave que si c'était pire ! (S.A.)
Même si on mettait plus d'argent dans la conquête spatiale, on est très loin d'aller se balader où on veut. Je rappelle qu'on a toujours pas révolutionner le problème de l'énergie. On a encore besoin de nos vieilles fusées à poudre pour sortir du champs terrestre !!Jean a écrit : Ah ! Nous sommes encore loin du temps où nous pourrons tous aller visiter le système solaire !
Il est claire que la conquête spatiale se devra d'être rentable. Donc tant qu'il n'y a pas d'exploitation, les choses seront lentes. On ne sera peut-être sur Mars que dans 100 ans....et pas dans 30 ans !!Seb a écrit : En tout cas, les grands programmes spatiaux ont quand même du mal à voir le jour, la faute à des financeurs frileux dont l'amour des sciences pures ne suffit pas à délier la bourse. Une mission sur Mars ne présente guère d'intérêt immédiat, pas d'applications industrielles rapidement exploitables. A part Titan et son Hélium 3 d'ici 100 ans...
Pour ce qui est de l'hélium3, la lune est encore la plus prometteuse vu qu'on y a découvert de grosses quantités, estimés pour l'instant à 1 million de tonnes. Le problème est qu'on ne s'est pas encore l'exploiter correctement. De plus, il a le problème des poussières dues à l'exploitation. Pas mal de problèmes techniques encore à résoudre.
Mais comme l'hélium3 vaut plus cher que l'or, il ne faut pas s'étonner que les russes et les chinois soient plus que motiver de repartir d'abord sur la lune que de conquérir Mars.