Je dis pas le contraire, mais bon, la notion de grand format ou de poche en livre numérique, c'est très très subtil.Herbefol a écrit :Pour l'instant ce sont des prix qui ne concerne que des ouvrages disponibles en poche. Je suppose que pour ceux dispo en grand format on devrait monter et probablement tourner autour de prix à peu près similaire à ceux du Bélial, c'est à dire environ la moitié du prix grand format. Enfin c'est juste une hypothèse de ma part, on verra sous peu ce qu'il en est.
Le livre va-t-il sombrer dans la mer numérique ?
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"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
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Même sans causer numérique, parler de concurrence entre les éditeurs d'imaginaire, ça n'a pas bien de sens.
Les gros éditeurs se font de la concurrence en prenant les mémoires d'une call girl pour en saturer le marché, mais, dans les domaines plus spécifiques qui s'adressent aux gens qui aiment lire, chacun ses goûts, ses habitudes, ses plaisirs...
Les gros éditeurs se font de la concurrence en prenant les mémoires d'une call girl pour en saturer le marché, mais, dans les domaines plus spécifiques qui s'adressent aux gens qui aiment lire, chacun ses goûts, ses habitudes, ses plaisirs...
- Eric
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Ah ouais ! Pas de concurrence chez les éditeurs de l'Imaginaire ? Sans déc' ?
C'est pas parce que tous les dir' coll' se connaissent et sont même parfois amis, qu'il n'y a pas concurrence sur certains titres. Ça se fait sans doute de manière moins virile qu'il y a quelques années, mais ce n'est pas le pays des Bisounours, non plus.
C'est pas parce que tous les dir' coll' se connaissent et sont même parfois amis, qu'il n'y a pas concurrence sur certains titres. Ça se fait sans doute de manière moins virile qu'il y a quelques années, mais ce n'est pas le pays des Bisounours, non plus.
C'est exact... C'est d'ailleurs étonnant, quelque part (je parle des titres étrangers). Cela semble indiquer que, contrairement à ce que pensent quelques lecteurs (ici et ailleurs), il n'y a pas tant du trucs excellents à traduire qui ne le sont pas... N'y a-t-il pas là un paradoxe? A lire certains, il y aurait des tombereaux de trucs fabuleux qui ne nous arrivent pas... bizarre...Eric a écrit :Ah ouais ! Pas de concurrence chez les éditeurs de l'Imaginaire ? Sans déc' ?
C'est pas parce que tous les dir' coll' se connaissent et sont même parfois amis, qu'il n'y a pas concurrence sur certains titres. Ça se fait sans doute de manière moins virile qu'il y a quelques années, mais ce n'est pas le pays des Bisounours, non plus.
Oncle Joe
Y'a une sacrée distance entre le pays des Bisounours et une absence objective de concurrence. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y ait personne pour avoir ce sentiment, hein, un éditeur d'imaginaire peut très bien se croire en lutte sur ce domaine. Juste que, s'il le croit, il se fourre le doigt dans l'oeil.Eric a écrit :Ah ouais ! Pas de concurrence chez les éditeurs de l'Imaginaire ? Sans déc' ?
C'est pas parce que tous les dir' coll' se connaissent et sont même parfois amis, qu'il n'y a pas concurrence sur certains titres. Ça se fait sans doute de manière moins virile qu'il y a quelques années, mais ce n'est pas le pays des Bisounours, non plus.
Il se publie plus de titres qu'on ne peut en lire, et pour des goûts très divers, avec une qualité très inégale. Chaque lecteur sait où il aime prendre sa came.
Dans un monde idéal où les rayonnages seraient infinis et tous les produits aussi accessibles les uns que les autres, avec la même communication, je dirais pourquoi pas. Et peut-être qu'avec le temps, Internet...
Mais en attendant, j'aurais vite le sentiment d'être entouré par les Bisounours.
Horreur glauque.
Je plussoie donc Eric.
Mais en attendant, j'aurais vite le sentiment d'être entouré par les Bisounours.
Horreur glauque.
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Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
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C'est à peu près la définition de la concurrence, non ? C'est un marché où il y a une forte offre et une demande relativement faible, et du coup une grosse segmentation pour mieux cibler ses clients et construire une image de marque (dont le but est de faire privilégier l'achat de la marque plutôt qu'une autres. Concrètement, si je sais que ma came c'est Bragelonne, j'achèterai plutôt chez Bragelonne que chez, disons, Orbit. Qui pourtant publie à peu près la même chose.)Sybille a écrit :Il se publie plus de titres qu'on ne peut en lire, et pour des goûts très divers, avec une qualité très inégale. Chaque lecteur sait où il aime prendre sa came.
Du point de vue du lecteur, si tu préfères, si j'avais du temps et de l'argent en quantités infinies, j'achèterais et lirais peut-être tout ce qui sort. Comme ce n'est pas le cas, je mets les éditeurs en concurrence : si j'achète deux ou trois bouquins par mois, à chaque fois je regarde les plusieurs centaines de bouquins qui forment l'offre et les mets en concurrence sur des critères de coût (combien ça coûte en argent, mais aussi en temps et en effort pour me le procurer, etc.) et de gain (le plaisir que je dérive de cette lecture.) Et je vois que, par exemple, les deux collections majeures que sont A&D et Lunes d'Encre coûtent cher et font de beaux et bons bouquins, mais pour le même prix je peux retirer trois ou quatre fois plus de plaisir en achetant à l'étranger (Amazon UK mon amour) et en poche (LdP, Folio SF, etc.) C'est donc plutôt là que je dépense mes sous : de cette façon, la même quantité d'euros est beaucoup plus efficace.
Si ce n'est pas de la concurrence, je ne sais pas ce que c'est.
Une « absence objective de concurrence » ce serait si tous les éditeurs fournissaient peu ou prou le même bouquin au même tarif. Ou s'il ne sortait que vingt-quatre bouquins par an, tous éditeurs confondus.
Je re-plussoie.
(En me rendant compte un peu tardivement que ce que je décrivais plus haut était plutôt une forme de concurrence idéale.)
(Dégagez, les Bisounours !)
(En me rendant compte un peu tardivement que ce que je décrivais plus haut était plutôt une forme de concurrence idéale.)
(Dégagez, les Bisounours !)
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
Entre les collections "chères" et les collections de poche que tu sites, il n'y a pas de concurrence: les reprises en livre de poche font l'objet d'accords, et il arrive qu'il y ait des rééditions en "cher" des livres en question, même si ils ont été auparavant publiés en poche. Tu es content, et ils sont contents de la manière dont ça se passe, tout est sous contrôle.Fifokaswiti a écrit :Et je vois que, par exemple, les deux collections majeures que sont A&D et Lunes d'Encre coûtent cher et font de beaux et bons bouquins, mais pour le même prix je peux retirer trois ou quatre fois plus de plaisir en achetant à l'étranger (Amazon UK mon amour) et en poche (LdP, Folio SF, etc.) C'est donc plutôt là que je dépense mes sous : de cette façon, la même quantité d'euros est beaucoup plus efficace.
Si ce n'est pas de la concurrence, je ne sais pas ce que c'est.
Par contre, effectivement, si on lit très bien l'anglais, mieux vaut acheter en anglais. Mais voilà: cela ne concerne qu'un très, très faible pourcentage des lecteurs français...
Mais je m'aperçois que je n'ai peut-être pas bien compris ce que tu voulais dire...
Oncle Joe
Cette discussion prouve surtout qu'il reste encore beaucoup de préjugés à propos des Bisounours.Eric a écrit :Ah ouais ! Pas de concurrence chez les éditeurs de l'Imaginaire ? Sans déc' ?
C'est pas parce que tous les dir' coll' se connaissent et sont même parfois amis, qu'il n'y a pas concurrence sur certains titres. Ça se fait sans doute de manière moins virile qu'il y a quelques années, mais ce n'est pas le pays des Bisounours, non plus.



Modifié en dernier par Shagmir le sam. nov. 20, 2010 5:19 pm, modifié 2 fois.
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- Soslan
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La dernière fois il y a eu un fil entier sur le même trip Bisounours
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