3615 Nos lifes à nous
Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
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bormandg
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Pas de Futuriales pour moi non plus because autres urgences.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
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Fifokaswiti
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dracosolis
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tu n'es pas un exemple statistiquement représentatifdracosolis a écrit :ben quoi ? o_oMF a écrit :De là à en conclure que l'ion ne peut adorer que l'Entropie...Lensman a écrit :C'est extrêmement curieux d'adorer une entité qui a perdu d'avance...
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
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dracosolis
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Un raid documentaire parisien comme un autre de l’Oncle Joe
Ce matin, dès l’aube (disons, 9h30…), après un litre de café, je lance un puissant raid documentaire sur trois cibles : 1) rue Ordener, un vide-greniers tout près de chez moi ; j’enchaîne avec 2) un vide-greniers dans le XVIe (près de l’église d’Auteuil), pour terminer par 3), une bi-annuelle foire aux livres de la place Maubert, toujours intéressante pour les fouineurs non blasés, dont je suis.
Un seul livre acheté sur 1), mais c’est un livre que je ne connaissais pas, Les cinq voyelles, par un auteur que je connais, pas contre : Marc Minerath, coupable de bricoles en vieille SF. Ce polar de 1945, sans être SF, concerne une curieuse hypothèse d’Histoire secrète, et pour cela je suis content de le ramasser à 1 euro. La première partie de la mission est un succès, modeste, mais un succès.
2e cible, le XVIe (qui a voté à 78% (!) pour l’ancien président, preuve que, si la validité du concept de « lutte des classes » est discuté, celui de « vote de classe », lui, ne se discute pas… Dans mon imaginaire naïf du type Epinal (image d’), je pensais y trouver des CDs classiques. Très peu de choses dans ce domaine (je ne parle pas du luxueux album CD des chœurs de l’Armée Rouge qui me semblait un rien décalé en ces lieux). En revanche, comme je l’imaginais, pas mal de livres, dont du vieux et du raffiné.
Le Singe, l’Idiot et autres gens, de W.C. Morrow, dans la première édition de 1901 (la Revue Blanche), reliure très propre, qui hélas ne conserve pas la couverture. Mais à 2 euros, ça ne se refuse pas (lecture recommandée : ce recueil de nouvelles fantastiques et SF à l’ancienne est un grand classique). Il faut que je compare avec mon exemplaire, pour l’état (dès que je l’aurai retrouvé…)
Les splendeurs de l’astronomie, il y a d’autres mondes que le nôtre, le Soleil, par l’abbé L.-M. Pioger (1893). C’est surtitré « Dieu dans ses œuvres » et, le moins que l’on puisse dire, est que le bon abbé ne se montre pas pusillanime quant à la possibilité de vie ailleurs dans l’univers. Très sympa !
Le Clan des Sept, Les Sept et les soucoupes volantes, par Evelyne Lallemand (1979). Oui, vous avez bien lu, CE titre mythique ! Et le petit livre émouvant vient de loin. A l’intérieur, une étiquette collée avec le nom et l’adresse de la petite vendeuse (ancienne propriétaire…). Une fois enlevée, dessous, un autre nom écrit sur la page de garde, à l'encre bleue argentée : Sixtine Bourdiau de Fontenay, avec adresse et numéro de téléphone… au Caire !
10 numéros de Horizons du Fantastique entre le n°14 et le n°29, négocié à 8 euros le lot (négociation menée par la sympathique jeune femme du stand à l’aide d’une de ces curieuses petites boîtes en plastique qui permettent de parler à un interlocuteur éventuellement lointain). La jeune dame me les aurait bien laissés à 5 euros, mais l’interlocuteur mystérieux (je soupçonne le père, pour un détail que je vais expliciter), n’a cédé qu’à 8.
Pourquoi le père ? Parce que, dans le numéro 23, il y a une croix dans la fameuse case rectangulaire indiquant que l’abonnement se termine ! Le lot appartenait donc à un abonné, probablement le père (les mères s’abonnent moins, statistiquement, à ce type de revue).
Au retour, je repasse devant ce stand pour acheter deux petits formats, un Cosmos n°37 et un Big Boss n°26, que j’avais étourdiment négligés (j’ai parfois de ces moments d’égarement…). La vendeuse me les fait à 50 centimes d’euro pièce et… tient à m’offrir un Spectral n°16 (*), tout en me disant qu’elle possède « chez elle » d’autres « petits formats SF ». Et sans que je ne demande rien du tout, elle me donne sur un bout de papier son adresse et son numéro de téléphone : « Passez quand vous voulez! » Comme, clairement, l’appât du gain n’est pas sa motivation (à 50 centimes pièce…), c’est donc que cette accorte jeune femme a l’intention de bavarder avec moi sur la BD de SF, c’est la seule raison logique possible. Compte-rendu plus tard. Toujours l’inattendu arrive !
3e étape, la place Maubert. Deux bricoles, mais sympas, surtout à 1 euro pièce : Cami, textes choisis, par Michel Laclos (un Jean-Jacques Pauvert de 1960, comme neuf) et le roman d’anticipation de John Kendall, Demain, peut-être… roman possible des temps futurs. Un truc bien connu, traduit de l’anglais, dans l’édition (la seule française, je crois) d’Albin Michel. Mais sur vélin supérieur, et non coupé…
Et je prends le chemin du retour, en empruntant la station de métro Saint-Michel. Sur la place du même nom, un fou joue une transcription de la 5e Symphonie de Beethoven à l’accordéon. La routine : toujours l’inattendu…
(*) Lequel contient une bizarre BD sur Hitler et l'astrologie... si !
Votre Oncle Joe
Ce matin, dès l’aube (disons, 9h30…), après un litre de café, je lance un puissant raid documentaire sur trois cibles : 1) rue Ordener, un vide-greniers tout près de chez moi ; j’enchaîne avec 2) un vide-greniers dans le XVIe (près de l’église d’Auteuil), pour terminer par 3), une bi-annuelle foire aux livres de la place Maubert, toujours intéressante pour les fouineurs non blasés, dont je suis.
Un seul livre acheté sur 1), mais c’est un livre que je ne connaissais pas, Les cinq voyelles, par un auteur que je connais, pas contre : Marc Minerath, coupable de bricoles en vieille SF. Ce polar de 1945, sans être SF, concerne une curieuse hypothèse d’Histoire secrète, et pour cela je suis content de le ramasser à 1 euro. La première partie de la mission est un succès, modeste, mais un succès.
2e cible, le XVIe (qui a voté à 78% (!) pour l’ancien président, preuve que, si la validité du concept de « lutte des classes » est discuté, celui de « vote de classe », lui, ne se discute pas… Dans mon imaginaire naïf du type Epinal (image d’), je pensais y trouver des CDs classiques. Très peu de choses dans ce domaine (je ne parle pas du luxueux album CD des chœurs de l’Armée Rouge qui me semblait un rien décalé en ces lieux). En revanche, comme je l’imaginais, pas mal de livres, dont du vieux et du raffiné.
Le Singe, l’Idiot et autres gens, de W.C. Morrow, dans la première édition de 1901 (la Revue Blanche), reliure très propre, qui hélas ne conserve pas la couverture. Mais à 2 euros, ça ne se refuse pas (lecture recommandée : ce recueil de nouvelles fantastiques et SF à l’ancienne est un grand classique). Il faut que je compare avec mon exemplaire, pour l’état (dès que je l’aurai retrouvé…)
Les splendeurs de l’astronomie, il y a d’autres mondes que le nôtre, le Soleil, par l’abbé L.-M. Pioger (1893). C’est surtitré « Dieu dans ses œuvres » et, le moins que l’on puisse dire, est que le bon abbé ne se montre pas pusillanime quant à la possibilité de vie ailleurs dans l’univers. Très sympa !
Le Clan des Sept, Les Sept et les soucoupes volantes, par Evelyne Lallemand (1979). Oui, vous avez bien lu, CE titre mythique ! Et le petit livre émouvant vient de loin. A l’intérieur, une étiquette collée avec le nom et l’adresse de la petite vendeuse (ancienne propriétaire…). Une fois enlevée, dessous, un autre nom écrit sur la page de garde, à l'encre bleue argentée : Sixtine Bourdiau de Fontenay, avec adresse et numéro de téléphone… au Caire !
10 numéros de Horizons du Fantastique entre le n°14 et le n°29, négocié à 8 euros le lot (négociation menée par la sympathique jeune femme du stand à l’aide d’une de ces curieuses petites boîtes en plastique qui permettent de parler à un interlocuteur éventuellement lointain). La jeune dame me les aurait bien laissés à 5 euros, mais l’interlocuteur mystérieux (je soupçonne le père, pour un détail que je vais expliciter), n’a cédé qu’à 8.
Pourquoi le père ? Parce que, dans le numéro 23, il y a une croix dans la fameuse case rectangulaire indiquant que l’abonnement se termine ! Le lot appartenait donc à un abonné, probablement le père (les mères s’abonnent moins, statistiquement, à ce type de revue).
Au retour, je repasse devant ce stand pour acheter deux petits formats, un Cosmos n°37 et un Big Boss n°26, que j’avais étourdiment négligés (j’ai parfois de ces moments d’égarement…). La vendeuse me les fait à 50 centimes d’euro pièce et… tient à m’offrir un Spectral n°16 (*), tout en me disant qu’elle possède « chez elle » d’autres « petits formats SF ». Et sans que je ne demande rien du tout, elle me donne sur un bout de papier son adresse et son numéro de téléphone : « Passez quand vous voulez! » Comme, clairement, l’appât du gain n’est pas sa motivation (à 50 centimes pièce…), c’est donc que cette accorte jeune femme a l’intention de bavarder avec moi sur la BD de SF, c’est la seule raison logique possible. Compte-rendu plus tard. Toujours l’inattendu arrive !
3e étape, la place Maubert. Deux bricoles, mais sympas, surtout à 1 euro pièce : Cami, textes choisis, par Michel Laclos (un Jean-Jacques Pauvert de 1960, comme neuf) et le roman d’anticipation de John Kendall, Demain, peut-être… roman possible des temps futurs. Un truc bien connu, traduit de l’anglais, dans l’édition (la seule française, je crois) d’Albin Michel. Mais sur vélin supérieur, et non coupé…
Et je prends le chemin du retour, en empruntant la station de métro Saint-Michel. Sur la place du même nom, un fou joue une transcription de la 5e Symphonie de Beethoven à l’accordéon. La routine : toujours l’inattendu…
(*) Lequel contient une bizarre BD sur Hitler et l'astrologie... si !
Votre Oncle Joe
Modifié en dernier par Lensman le dim. mai 13, 2012 4:45 pm, modifié 3 fois.
J'ai dû en faire une douzaine aujourd'hui (des vide-greniers), ma voiture est pleine à craquer, et voilà de quoi foutre les boules : j'ai acheté ça UN euro.
http://www.priceminister.com/offer/buy/ ... Revue.html
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dracosolis
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Soslan
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Je suis allé à l'Hybride pour mon 3ème squattage consécutif à l'après-midi des mioches organisée bimensuellement par l'établissement, pour voir L'Île de Black Morr de Jean-François Laguionie. J'avais adoré Le Tableau du même réal, j'ai adoré celui-ci. Faut que je trouve à mater Le Château des singes (EDIT : bon, ben la voie DVD est déjà barrée, il est livré aux spéculateurs d'occasion. Font iéch).
Pfff, six séances en quatre jours, je sature, moi.
Pfff, six séances en quatre jours, je sature, moi.
"La Lune commence où avec le citron finit la cerise" (André Breton)
http://karelia.over-blog.com/
Et pour ne pas faire que ma propre promo :
http://musardises.moonfruit.fr/
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Et pour ne pas faire que ma propre promo :
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bormandg
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Un seul vide-portefeulle pour moi, à Vanves. Efficace comme vide-portefeuille, j'ai même dû retourner au distributeur pour un lot de livres sans intérêt autre que d'être revendables avec bénéfice, que j'ai d'ailleurs revendus l'après-midi, ce qui a ramené la dépense du jour à pas grand chose... Côté trouvailles, la seule remarquable est un volume des oeuvres complètes de Karek Capek (en tchèque, paru en 1927), Ad Hoc!.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Exhiber ses vices littéraires a ceci de plaisant que désormais on m'appelle quand on veut se débarasser des caisses de livres qui encombrent le grenier. Et donc j'étais un peu excitée, genre je sentais le gros tas de NéO bien poilu (à cause des toiles d'araignées), avec du Mortylla illustré et tout . L'espoir me remplissait tellement que j'en ai rêvé. Et en fait non. Mais bon du masque fantastique, c'est bien aussi. Et plein d'Algernon Blackwood.
Fini Le poisson bleu nuit de Cabasson, qui est très honnête mais que j'ai trouvé moins excitant que Loin à l'intérieur. Je connaissais deux des nouvelles, parues dans les deux seuls Emblêmes que j'ai lu, ce doit être un genre de plaisanterie divine. Enfin. L'un d'entre vous pourrait-il me confirmer que les éditions Nuits d'avril ça s'achète les yeux fermés ?
Fini Isolation de Egan, qui m'a un peu perdu dans la deuxième partie. Mais du coup, je vais probablement finir par me mettre à jour en quantique.
Fini Le poisson bleu nuit de Cabasson, qui est très honnête mais que j'ai trouvé moins excitant que Loin à l'intérieur. Je connaissais deux des nouvelles, parues dans les deux seuls Emblêmes que j'ai lu, ce doit être un genre de plaisanterie divine. Enfin. L'un d'entre vous pourrait-il me confirmer que les éditions Nuits d'avril ça s'achète les yeux fermés ?
Fini Isolation de Egan, qui m'a un peu perdu dans la deuxième partie. Mais du coup, je vais probablement finir par me mettre à jour en quantique.