Le livre va-t-il sombrer dans la mer numérique ?
Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
- Jean-Claude Dunyach
- Messages : 641
- Enregistré le : mar. juin 24, 2008 6:08 am
Re: Le livre va-t-il sombrer dans la mer numérique ?
Pour ceux que ça intéresse, j'ai mis l'article sur le livre numérique en téléchargement PDF, epub ou mobi sur mon site web perso, au bas de la page de ma bibliographie (c'est temporaire).
Voir ici: http://jean-claude.dunyach.pagesperso-o ... omans.html
Voir ici: http://jean-claude.dunyach.pagesperso-o ... omans.html
Je compte pour 1. Comme chacun de vous...
http://www.dunyach.fr/
http://www.dunyach.fr/
J'ai profité de ce premier jour de vacances pour lire tranquillement ce long article... que j'ai trouvé fort intéressant. 'fin, je ne vais pas dire que j'y ai "appris" quelque chose, mais j'ai trouvé instructive cette présentation claire de ce qu'on savait déjà, mais de manière diffuse/parcellaire. (Je me demande si je cause clair, moi, l'abus de farniente est nuisible pour les neurones.)
Assez égocentriquement, ensuite, cette perspective me réjouit car, perso, ce que j'ai toujours aimé dans la fonction d'éditrice, c'est la recherche du texte, son retravail... alors que je suis une buse en promotion, trop timide, incapable de vendre...
J'aimerais être agente littéraire, en fait, même si je me dis que je suis trop vieille pour me lancer dans un métier...
Sinon, puisqu'on parle du numérique et du référencement, des mots-clés... j'ai mis en ligne, sur Feedbooks, quelques unes de mes nouvelles. De façon "amusante" (mais la vérité est que ça m'interpelle surtout), ma nouvelle titrée Mémoires d'un pilier de taverne est beaucoup plus téléchargée que des textes comme Exil ou Retraite... Du coup, je me dis que j'étais dans l'erreur en accordant peu d'importance à mes titres
Assez égocentriquement, ensuite, cette perspective me réjouit car, perso, ce que j'ai toujours aimé dans la fonction d'éditrice, c'est la recherche du texte, son retravail... alors que je suis une buse en promotion, trop timide, incapable de vendre...
J'aimerais être agente littéraire, en fait, même si je me dis que je suis trop vieille pour me lancer dans un métier...
Sinon, puisqu'on parle du numérique et du référencement, des mots-clés... j'ai mis en ligne, sur Feedbooks, quelques unes de mes nouvelles. De façon "amusante" (mais la vérité est que ça m'interpelle surtout), ma nouvelle titrée Mémoires d'un pilier de taverne est beaucoup plus téléchargée que des textes comme Exil ou Retraite... Du coup, je me dis que j'étais dans l'erreur en accordant peu d'importance à mes titres

-
- Messages : 438
- Enregistré le : jeu. oct. 23, 2008 3:46 pm
- Localisation : Dans le TGV Paris-Lyon (ou Lyon-Paris, ça dépend des jours.)
Hop, j'ai (enfin) lu l'article. Très intéressant et très clair, merci Jean-Claude. Un peu comme Sybille, je n'y ai pas trouvé beaucoup d'infos « nouvelles » (à part le fait que certains agents américains se positionnent en tant qu'éditeurs numériques à part entière) mais l'article pose très bien les tenants et les aboutissants de la question, et offre pas mal de pistes de réflexion.
Quelques commentaires ou divagations à chaud :
- l'article insiste très justement sur le fait que le défi à relever est celui de l'appariement entre livres et lecteurs. Il ne faut pas que le lecteur soit « noyé » dans une masse où il n'ait pas de repères. Cela passe par un certain nombre de choses (prescripteurs de type blog, etc.), parmi lesquelles je pense que le plus important sera l'effet de « marque. » L'éditeur va, à mon avis, encore plus se transformer en « label » adressé à une population particulière. Un peu comme aujourd'hui, un lecteur d'Albin Michel « Thriller » peut acheter le nouvel Albin Michel « Thriller » en fermant les yeux : il saura d'emblée que le bouquin correspond à ses goûts et attentes.
Cela passe sans doute par un peu plus de segmentation qu'actuellement, et la mise en avant des collections. Rien de neuf, mais une accélération du phénomène.
Effet pervers possible : « enfermer » les lecteurs dans une case, à toujours leur livrer la même chose (ce qui est la solution de facilité pour le lecteur comme pour l'éditeur). Mais là, on en revient au débat « l'éditeur a-t-il une vocation pédagogique » (ce que je ne crois pas, c'est au lecteur de faire l'effort de se surprendre…)
- Une bonne partie du « système » appelé des vœux de Jean-Claude passe par de grands acteurs de la distribution en ligne (Amazon…), qui « connaissent » les lecteurs, leurs goûts, etc. et sont capables de leur faire des recommandations pertinentes.
En soi, je suis d'accord.
L'inconvénient, c'est que c'est une relation qui se construit sur le long terme (avant qu'Amazon sache ce qui m'intéresse, il faut que j'achète chez eux régulièrement, au moins une dizaine de fois, des choses toutes assez proches du cœur de mes intérêts). Corollaire : le coût de changer de prestataire (passer d'Amazon à la Fnac) est important. On risque donc de se faire « enfermer » dans une relation commerciale avec un prestataire, qui au bout d'un moment a moins d'intérêt à fournir un effort important puisque le public est captif. Je ne mettrais pas au-delà d'Amazon le fait d'augmenter régulièrement (et incrémentalement) leurs prix pour leurs clients fidèles… ou plus prosaïquement, il est possible qu'ils n'aillent pas rechercher les « petites éditions » qui pourraient m'intéresser et se contentent de me conseiller les « best sellers » dans mon domaine de prédilection (qui, de toute façon, m'intéresseront, et seront pour moi la solution de facilité : si tous les lecteurs de SF trouvent que le tome 13 de Vortex Galamatias est un bon bouquin, alors moi aussi. Même si, en fait, mes 3 € et mes quelques heures de lecture auraient été plus « rentables » en terme de satisfaction pour moi, si j'avais acheté et lu Les aventures époustouflantes de Lookon Triblyott dans la galaxie Urdont, beaucoup plus confidentiel). Bref, l'un des intérêts du numérique, qui est de mettre tous les livres sur un pied d'égalité, peut être mis en danger par cette structuration commerciale.
Cette relation est d'autant plus coûteuse à rompre que le modèle qui se construit actuellement est celui d'un couplage fort entre les liseuses et les boutiques : Kindle, Nook, et chez nous le Fnacbook et l'Oyo qui ont été récemment annoncés. Autrement dit, pour changer de crèmerie il faudra non seulement que je passe un an avec des conseils de merde pour renseigner la base de données du nouveau, mais aussi que j'achète un nouvel appareil (ou que j'utilise une autre appli sur mon xPhone), sur lequel je n'aurai pas, évidemment, accès aux titres déposés sur l'ancien engin.
Enfin, ça dépasse un peu le sujet de l'article − et c'est plus une préoccupation de lecteur que d'auteur. Et je n'ai pas des masses de propositions alternatives à faire (non qu'elles soient écoutées, Jeff Bezos se moque un peu de mon avis et, d'un strict point de vue business, il a raison), au-delà d'appeler des mes vœux le développement de la vente directe par les éditeurs (sur leur site web, sachant que je fais confiance à la « marque » de l'éditeur…)
Sinon, je suis assez impatient de voir ce que donneront des « livres ++ » tenant compte du numérique (bonus, hypermédia, livre adaptatif, etc.) À noter que le changement tenant autant dans le mode de distribution (téléchargement, qui peut être automatique) que dans la technique, on peut d'ores et déjà s'attendre à des innovations au niveau marketing / tarification / relation au client (d'autant plus que le prix unique ne nous a pas encore rattrapés, on peut donc expérimenter avec des formules de tarification), et dans la forme des bouquins.
D'emblée, une formule qui me paraîtrait d'une part, adaptée à ce changement de mode de consommation et d'autre part, en phase avec l'évolution de la consommation culturelle de façon générale, ce serait la mise en place de « séries » ou de feuilletons, avec des épisodes courts (taille grosse nouvelle ou novella), par un collectif d'auteurs, avec une parution régulière et prévisible (hebdomadaire ?), et sans doute des tarifications ad hoc (abonnement ? Un épisode gratuit, payer pour voir le reste ? Prix dégressif si on achète toute la « saison » d'un coup ?) Ça existe déjà (Perry Rhodan en Allemagne), mais c'est assez rare, somme toute. Pourtant de plus en plus de gens préfèrent la série télé au film de cinéma, on voit apparaître ce mécanisme pour les jeux vidéo, alors pourquoi pas en livre ?
Plus prosaïquement, il n'y a pas de raison pour que les éditeurs numériques, dès aujourd'hui, ne mettent pas en place de programme de fidélité (réduction sur le nouveau bouquin qui vient de sortir pour les clients fidèles, etc.)
Quelques commentaires ou divagations à chaud :
- l'article insiste très justement sur le fait que le défi à relever est celui de l'appariement entre livres et lecteurs. Il ne faut pas que le lecteur soit « noyé » dans une masse où il n'ait pas de repères. Cela passe par un certain nombre de choses (prescripteurs de type blog, etc.), parmi lesquelles je pense que le plus important sera l'effet de « marque. » L'éditeur va, à mon avis, encore plus se transformer en « label » adressé à une population particulière. Un peu comme aujourd'hui, un lecteur d'Albin Michel « Thriller » peut acheter le nouvel Albin Michel « Thriller » en fermant les yeux : il saura d'emblée que le bouquin correspond à ses goûts et attentes.
Cela passe sans doute par un peu plus de segmentation qu'actuellement, et la mise en avant des collections. Rien de neuf, mais une accélération du phénomène.
Effet pervers possible : « enfermer » les lecteurs dans une case, à toujours leur livrer la même chose (ce qui est la solution de facilité pour le lecteur comme pour l'éditeur). Mais là, on en revient au débat « l'éditeur a-t-il une vocation pédagogique » (ce que je ne crois pas, c'est au lecteur de faire l'effort de se surprendre…)
- Une bonne partie du « système » appelé des vœux de Jean-Claude passe par de grands acteurs de la distribution en ligne (Amazon…), qui « connaissent » les lecteurs, leurs goûts, etc. et sont capables de leur faire des recommandations pertinentes.
En soi, je suis d'accord.
L'inconvénient, c'est que c'est une relation qui se construit sur le long terme (avant qu'Amazon sache ce qui m'intéresse, il faut que j'achète chez eux régulièrement, au moins une dizaine de fois, des choses toutes assez proches du cœur de mes intérêts). Corollaire : le coût de changer de prestataire (passer d'Amazon à la Fnac) est important. On risque donc de se faire « enfermer » dans une relation commerciale avec un prestataire, qui au bout d'un moment a moins d'intérêt à fournir un effort important puisque le public est captif. Je ne mettrais pas au-delà d'Amazon le fait d'augmenter régulièrement (et incrémentalement) leurs prix pour leurs clients fidèles… ou plus prosaïquement, il est possible qu'ils n'aillent pas rechercher les « petites éditions » qui pourraient m'intéresser et se contentent de me conseiller les « best sellers » dans mon domaine de prédilection (qui, de toute façon, m'intéresseront, et seront pour moi la solution de facilité : si tous les lecteurs de SF trouvent que le tome 13 de Vortex Galamatias est un bon bouquin, alors moi aussi. Même si, en fait, mes 3 € et mes quelques heures de lecture auraient été plus « rentables » en terme de satisfaction pour moi, si j'avais acheté et lu Les aventures époustouflantes de Lookon Triblyott dans la galaxie Urdont, beaucoup plus confidentiel). Bref, l'un des intérêts du numérique, qui est de mettre tous les livres sur un pied d'égalité, peut être mis en danger par cette structuration commerciale.
Cette relation est d'autant plus coûteuse à rompre que le modèle qui se construit actuellement est celui d'un couplage fort entre les liseuses et les boutiques : Kindle, Nook, et chez nous le Fnacbook et l'Oyo qui ont été récemment annoncés. Autrement dit, pour changer de crèmerie il faudra non seulement que je passe un an avec des conseils de merde pour renseigner la base de données du nouveau, mais aussi que j'achète un nouvel appareil (ou que j'utilise une autre appli sur mon xPhone), sur lequel je n'aurai pas, évidemment, accès aux titres déposés sur l'ancien engin.
Enfin, ça dépasse un peu le sujet de l'article − et c'est plus une préoccupation de lecteur que d'auteur. Et je n'ai pas des masses de propositions alternatives à faire (non qu'elles soient écoutées, Jeff Bezos se moque un peu de mon avis et, d'un strict point de vue business, il a raison), au-delà d'appeler des mes vœux le développement de la vente directe par les éditeurs (sur leur site web, sachant que je fais confiance à la « marque » de l'éditeur…)
Sinon, je suis assez impatient de voir ce que donneront des « livres ++ » tenant compte du numérique (bonus, hypermédia, livre adaptatif, etc.) À noter que le changement tenant autant dans le mode de distribution (téléchargement, qui peut être automatique) que dans la technique, on peut d'ores et déjà s'attendre à des innovations au niveau marketing / tarification / relation au client (d'autant plus que le prix unique ne nous a pas encore rattrapés, on peut donc expérimenter avec des formules de tarification), et dans la forme des bouquins.
D'emblée, une formule qui me paraîtrait d'une part, adaptée à ce changement de mode de consommation et d'autre part, en phase avec l'évolution de la consommation culturelle de façon générale, ce serait la mise en place de « séries » ou de feuilletons, avec des épisodes courts (taille grosse nouvelle ou novella), par un collectif d'auteurs, avec une parution régulière et prévisible (hebdomadaire ?), et sans doute des tarifications ad hoc (abonnement ? Un épisode gratuit, payer pour voir le reste ? Prix dégressif si on achète toute la « saison » d'un coup ?) Ça existe déjà (Perry Rhodan en Allemagne), mais c'est assez rare, somme toute. Pourtant de plus en plus de gens préfèrent la série télé au film de cinéma, on voit apparaître ce mécanisme pour les jeux vidéo, alors pourquoi pas en livre ?
Plus prosaïquement, il n'y a pas de raison pour que les éditeurs numériques, dès aujourd'hui, ne mettent pas en place de programme de fidélité (réduction sur le nouveau bouquin qui vient de sortir pour les clients fidèles, etc.)
Juste pour rebondir sur le gros libraire dont le lecteur serait captif...
En fait, la difficulté pour les petits éditeurs d'aller vers le lecteur est la situation de départ, mais, en lieu et place d'Amazon, tu avais le libraire de la ville/du quartier.
Quand j'ai voulu tenter l'aventure d'Oxalis éditions en 2000, je me suis cassée le nez sur le plein pouvoir des libraires, seule voie vers le lecteur.
Aujourd'hui, la situation a changé grâce :
- à la présence du net dans les foyers
- à l'impression en petite quantité
Perso, si je me base sur ce que je connais, le livre numérique ne peut faire que du bien à la petite édition.
Restera toujours un intermédiaire final avec le lecteur, libraire de quartier ou Amazon.
Sauf que, maintenant, avec le net justement, un peu de buzz, quelques annonces sur des forums, des réseaux sociaux... le petit éditeur trouvera plus facilement ses quelques centaines de lecteurs.
Par contre, pour le lecteur lambda, comme avant, s'il ne suit pas les forums, les blogs... il sera toujours isolé du petit éditeur, comme avant, mais carrément pas moins puisqu'il aura quand même une chance, un jour, en suivant un lien, de tomber dessus.
En fait, la difficulté pour les petits éditeurs d'aller vers le lecteur est la situation de départ, mais, en lieu et place d'Amazon, tu avais le libraire de la ville/du quartier.
Quand j'ai voulu tenter l'aventure d'Oxalis éditions en 2000, je me suis cassée le nez sur le plein pouvoir des libraires, seule voie vers le lecteur.
Aujourd'hui, la situation a changé grâce :
- à la présence du net dans les foyers
- à l'impression en petite quantité
Perso, si je me base sur ce que je connais, le livre numérique ne peut faire que du bien à la petite édition.
Restera toujours un intermédiaire final avec le lecteur, libraire de quartier ou Amazon.
Sauf que, maintenant, avec le net justement, un peu de buzz, quelques annonces sur des forums, des réseaux sociaux... le petit éditeur trouvera plus facilement ses quelques centaines de lecteurs.
Par contre, pour le lecteur lambda, comme avant, s'il ne suit pas les forums, les blogs... il sera toujours isolé du petit éditeur, comme avant, mais carrément pas moins puisqu'il aura quand même une chance, un jour, en suivant un lien, de tomber dessus.
Sans compter que, comme on le voit avec Apple et l'ibooks store, n'importe qui peut être éditeur sur une plateforme numérique. Il faut quelques formalités et c'est tout. La barrière est beaucoup plus faible qu'avec l'édition papier (vu que, dans ce cas, il faut gérer des stocks).
Pour l'instant, Amazon est très prudent à ce sujet, et n'a ouvert que son magasin de livre numérique en Grande-Bretagne. Ce qui est peu.
Mais je ne pense pas que les libraires numériques seront un obstacle majeur pour les petits éditeurs dans le numérique. Alors que c'est loin d'être facile, il me semble, pour le référencement sur Amazon ou Fnac de petits éditeurs de livres imprimés.
Pour l'instant, Amazon est très prudent à ce sujet, et n'a ouvert que son magasin de livre numérique en Grande-Bretagne. Ce qui est peu.
Mais je ne pense pas que les libraires numériques seront un obstacle majeur pour les petits éditeurs dans le numérique. Alors que c'est loin d'être facile, il me semble, pour le référencement sur Amazon ou Fnac de petits éditeurs de livres imprimés.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
http://melkine.wordpress.com/
-
- Messages : 438
- Enregistré le : jeu. oct. 23, 2008 3:46 pm
- Localisation : Dans le TGV Paris-Lyon (ou Lyon-Paris, ça dépend des jours.)
Yep, l'exemple était mauvais, il n'y a guère de doute que la situation sera tout de même meilleure que l'actuelle.
Mais une relation où le lecteur est captif de la plate-forme (et c'est bien ce qui se met en place) m'inquiète tout de même (et ce, même sans exemple concret de dérive − je n'ai juste pas l'imagination nécessaire).
Edit − si Amazon n'a pas ouvert sa librairie en ligne en France, serait-ce à cause des éditeurs qui refusent ses conditions, notamment tarifaire ? Pour le lancement du Fnacbook, une responsable de la Fnac a lancé une pique en ce sens dans un communiqué de presse, disant qu'à cause de l'intransigeance des éditeurs, on avait une décote de 30% par rapport au papier, alors qu'aux US la décote atteint 50%.
Mais une relation où le lecteur est captif de la plate-forme (et c'est bien ce qui se met en place) m'inquiète tout de même (et ce, même sans exemple concret de dérive − je n'ai juste pas l'imagination nécessaire).
Edit − si Amazon n'a pas ouvert sa librairie en ligne en France, serait-ce à cause des éditeurs qui refusent ses conditions, notamment tarifaire ? Pour le lancement du Fnacbook, une responsable de la Fnac a lancé une pique en ce sens dans un communiqué de presse, disant qu'à cause de l'intransigeance des éditeurs, on avait une décote de 30% par rapport au papier, alors qu'aux US la décote atteint 50%.
De mon expérience (y'a 10 ans donc), se faire référencer par la FNAC avait été plutôt facile. Mais, bon, entre être référencé et vendre, y'a une sacrée marge... qui diminue quand le livre devient un fichier numérique et qu'il n'y a plus besoin d'en placer des unités physiques.Erion a écrit :Mais je ne pense pas que les libraires numériques seront un obstacle majeur pour les petits éditeurs dans le numérique. Alors que c'est loin d'être facile, il me semble, pour le référencement sur Amazon ou Fnac de petits éditeurs de livres imprimés.
Les gros libraires ont tout intérêt à accueillir les petits éditeurs : aucun risque et une bonne image en retour.
- Jean-Claude Dunyach
- Messages : 641
- Enregistré le : mar. juin 24, 2008 6:08 am
Oui, je n'ai pas la prétention de dire des choses nouvelles sur un tel sujetFifokaswiti a écrit :Hop, j'ai (enfin) lu l'article. Très intéressant et très clair, merci Jean-Claude. Un peu comme Sybille, je n'y ai pas trouvé beaucoup d'infos « nouvelles » (à part le fait que certains agents américains se positionnent en tant qu'éditeurs numériques à part entière) mais l'article pose très bien les tenants et les aboutissants de la question, et offre pas mal de pistes de réflexion.

J'ai reçu beaucoup de remarques et de critiques, mine de rien, et j'en suis très heureux - il y a une version 1.01 de l'article sur mon site, avec quelques éclaircissements en plus, mais rien de vraiment important. En fait, ce qui me gêne un peu c'est que je reçois des commentaires opposés du genre "ça ne marchera pas pour telle raison", suivi d'un autre message de quelqu'un d'autre qui dit "ça ne marchera pas pour la raison inverse". Donc j'hésite.
Il y a un point par contre sur lequel je me sens sûr de moi (ce qui ne veut pas dire que j'ai raison, juste que je le crois intimement) : sans un filtre éditorial à la base, quelque chose qui labellise un livre numérique et lui donne un statut de "vrai livre choisi et édité par un professionnel", l'offre se remplira de non-livres dans des proportions telles que cela risque d'endommager le fait même d'avoir envie de lire. Croire que le système saura séparer le bon grain de l'ivraie est illusoire. Il y aura toujours des lecteurs pour se faire avoir, pour tenter de lire des trucs indigestes et impubliables qu'un buzz bien orchestré leur aura refilé comme "la vraie came", et là, ça fera du dégât.
Enfin, on verra bien... Pour l'instant, mes ebooks en anglais sont sur Amazon.com (et Amazon.co.uk), sur Barnes & Nobles, sur divers sites américains... Des bouquins en français suivront bientôt. On verra bien ce que ça donne, je vous ferai un point dans trois mois. Mais quelque chose me dit que je ne commanderai pas de rolex avec mes droits...
Je vous poutoune,
Je compte pour 1. Comme chacun de vous...
http://www.dunyach.fr/
http://www.dunyach.fr/
-
- Messages : 438
- Enregistré le : jeu. oct. 23, 2008 3:46 pm
- Localisation : Dans le TGV Paris-Lyon (ou Lyon-Paris, ça dépend des jours.)
Si, en effet. Enfin pour l'iPad je ne sais pas (je ne suis pas vraiment client de ce genre d'engin), mais il y a eu une histoire de ce type sur le Kindle, où l'on a appris qu'Amazon pouvait effacer à distance un fichier de tous les Kindles de ses clients.manu a écrit :le flicage des i pad n'est pas concret? (verification à distance du contenu...usw) (je demande , je ne m'interesse pas assez à ces trucs pour verifier tout ce qui est dit sur le sujet)(et ce, même sans exemple concret de dérive
J'ai lu également l'article, que j'ai trouvé très intelligent. Je ne sais pas si dans les milieux musicaux (que pour le coup je ne connais absolument pas), il y avait également ce genre de débats/idées qui vivaient, mais quelque part, je trouve ca rassurant pour l'avenir du livre.
Ceci étant, quelques points. Pour rebondir sur les libraires numériques auxquels on risque d'être attaché, personnellement, j'achète mes livres usuellement à la fnac (magasin ou parfois internet mais moins souvent), chez amazon, quand je ne le vois pas ailleurs, ou dans deux / trois "petites" librairies.
Je ne me sens pas attaché à l'une ou l'autre. J'ai un peu plus d'amitié pour les petites librairies, donc je vais me laisser tenter un poil plus facilement, mais guère plus.
Les conseils personnalisés de la fnac tombent parfois sur des livres que j'ai acheté ailleurs, preuve qu'ils ne sont pas si mauvais, mais ils n'ont jamais été déclencheur d'un achat, ni même d'une véritable curiosité.
Ceci étant, je vais sans doute partie de cette petite frange d'acheteurs "éclairés", qui a déjà une bonne connaissance du genre et des auteurs y sévissant.
L'effet "marque" en revanche est présent, et comme dit dans l'article, je pense qu'il va s'accentuer. Marque de l'éditeur, mais également marque sur le nom de l'auteur. Quand j'achète du Robin Hobb, le risque d'avoir un livre qui ne me plait pas est faible, parce que ce quelle écrit correspond à mes goûts. Quand j'achète du Bragelonne, du Mnemos, le risque est plus grand, mais j'ai certaines garanties, sinon sur le fait que le livre va me plaire, au moins sur un domaine d'intérêt, en l'occurrence, la fantasy, qui est ce que je lis le plus.
Avoir de la vente directe en ligne chez les éditeurs me semble également être une bonne voie, mais j'irai même plus loin que ca en fait. Parce que si chaque éditeur fait sa propre vente en ligne, cela va poser d'autres problèmes au lecteur peu éclairé, notamment pour trouver les livres qui lui plaisent, sur la fiabilité d'un éditeur en tant que "vendeur" (ce n'est pas le même métier), et j'en passe.
Allons plus loin : pourquoi pas un site "coopératif", restreint au domaine de l'imaginaire (la littérature blanche ayant ses propres "majors", elle est nécessairement plus frileuse face à un changement économique, même inévitable, et le fandom de l’imaginaire est emplis de geek, qui sont une population bien particulière), qui mettrai l'accent sur le côté "éthique" de l'achat ?
Je m'explique. J'ai vu passer dans un post la répartition du prix d'un livre. L'auteur est sous-payé alors que globalement, c'est lui qui bosse le plus (mais ce n'est pas lui qui prend les risques, on est bien d'accord, et le risque à un coût).
Un site avec association d'éditeurs qui dit : ici, la répartition du prix du livre, c'est 35% éditeur, 35% auteur, 30% Cout de fonctionnement du site + bénéfice vendeur (je vous épargne la tva), cela ne peut que parler aux acheteurs (un geek, souvent, ça a un bon fond et un côté idéaliste)
L'intérêt premier serait de dire "achetez ici, l'auteur aura plus de sous". C'est quelque chose qui est réclamé par tous (sauf les libraires, mais hélas, je crains que, comme feu les disquaires, ils aient quelques soucis à se faire dans les 20 prochaines années, aussi triste et déprimante que soit cette idée, même si je ne crois pas à leur mort totale), y compris dans le milieu de la musique, c’est un argument de vente qui est beaucoup réclamé par les opposants anti-hadopi.
Indiquer clairement que sur tel livre, x € iront directement à l’auteur.
Avec les livres physiques, une telle répartition des gains est difficile (impossible ?), parce que le coût de stockage plombe les prix / limite le choix. Ce serait viable à condition que les éditeurs "jouent le jeu", stockent eux-mêmes leurs ouvrages et s'occupent de l'envoi. Mais du point de vue du site, peut-il vraiment faire confiance à un éditeur pour ça ? Pas sûr, surtout si l'éditeur est une petite structure. D’autant que le défaut d'image retombera sur le site vendeur et pas sur l'éditeur (et puis ce n'est pas forcément le boulot d'un éditeur non plus).
Mais pour le numérique, c'est différent. Le stockage est "facile" et ne "coûte" rien (ce n'est pas tout à fait vrai, mais entre louer un serveur dédié et louer un entrepôt, ce n'est pas la même échelle).
A partir de là, on peut bâtir une vraie relation éditeurs/vendeur/acheteur.
L'idée étant que le site de l'éditeur renvoie directement sur ce site là (parce que l'éditeur devenant une marque, on peut lui faire "confiance" s’il préconise un partenaire), et réciproquement, le site reverrait aux éditeurs, statistiques de consultations, et autres joyeusetés dataminingesque (ceux qui ont acheté tel livre chez vous ont adoré tel autre livre du concurrent).
L'utilisateur, lui, y trouve son compte en ayant une boutique "spécialisé", qui saura le conseiller plus finement, avec pourquoi pas des articles sur chaque éditeur (toujours l'effet marque à entretenir) : untel à publié x livres, reconnu pour ceci/cela, untel est un petit éditeur indépendant, connu pour la qualité de ses ouvrages, etc... Des articles sur les auteurs aussi, avec pourquoi pas des interviews. De vrais résumés sur les livres, avec soyons fou, systématiquement (ou presque) un premier chapitre (on est dans du numérique, ce n'est pas si difficile à réaliser), et évidement des avis utilisateurs (d'autant plus fiable que le site vise un public à priori de connaisseur).
Cela est directement tiré des idées de l’article de Jean-Claude. Je suis dans une salle d’attente avec mon iPad, je me ballade sur le site, je lis des premiers chapitre pour m’occuper, l’un d’eux me parle plus que les autres, et en trente secondes, j’ai un livre qui me plait à lire. C’est facile, agréable, l’argent que j’ai dépensé l’a été utilement (pour l’auteur et l’éditeur avant tout).
Pourquoi pas faire des expériences également, comme les livres numériques "enrichis" dont parle Jean-Claude, plus cher, mais plus complet, vendu à côté, ou encore proposé au même prix, mais en "test", en échange d'utilisateurs qui s'engagent à proposer un retour ?
Le truc, c'est de faire du gagnant-gagnant. Evidement, un site comme celui là ne pourra pas brasser autant de personne qu'amazon ou la fnac, mais ceux qui iront sur le site seront de vrais amateurs du genre, un fandom élargi. Et personnellement, si je sais qu'en payant le même prix, mais en achetant à tel endroit, mon argent ira trois fois plus à l'auteur et trois fois moins à des intermédiaires, c'est un sacré argument de vente, probablement suffisant pour déclencher au moins un premier achat de test.
Le tout évidement sans drm, parce que parler d'éthique et faire du drm, cela veut juste dire perdre toute crédibilité.
Voila, c'était l'instant bisounours, changeons tous le monde et la vie sera jolie et pleine de petites fleurs bleues, de papillons roses et de chats qui parlent. Vous pouvez passez au post suivant et reprendre une activité normale. Et félicitation à ceux qui ont lu jusqu'ici ^^ (sinon, j’suis dans ma vraie vie je fais entre autre du web pour de grosses boites dans une grande ssii *sifflote*)
Ceci étant, quelques points. Pour rebondir sur les libraires numériques auxquels on risque d'être attaché, personnellement, j'achète mes livres usuellement à la fnac (magasin ou parfois internet mais moins souvent), chez amazon, quand je ne le vois pas ailleurs, ou dans deux / trois "petites" librairies.
Je ne me sens pas attaché à l'une ou l'autre. J'ai un peu plus d'amitié pour les petites librairies, donc je vais me laisser tenter un poil plus facilement, mais guère plus.
Les conseils personnalisés de la fnac tombent parfois sur des livres que j'ai acheté ailleurs, preuve qu'ils ne sont pas si mauvais, mais ils n'ont jamais été déclencheur d'un achat, ni même d'une véritable curiosité.
Ceci étant, je vais sans doute partie de cette petite frange d'acheteurs "éclairés", qui a déjà une bonne connaissance du genre et des auteurs y sévissant.
L'effet "marque" en revanche est présent, et comme dit dans l'article, je pense qu'il va s'accentuer. Marque de l'éditeur, mais également marque sur le nom de l'auteur. Quand j'achète du Robin Hobb, le risque d'avoir un livre qui ne me plait pas est faible, parce que ce quelle écrit correspond à mes goûts. Quand j'achète du Bragelonne, du Mnemos, le risque est plus grand, mais j'ai certaines garanties, sinon sur le fait que le livre va me plaire, au moins sur un domaine d'intérêt, en l'occurrence, la fantasy, qui est ce que je lis le plus.
Avoir de la vente directe en ligne chez les éditeurs me semble également être une bonne voie, mais j'irai même plus loin que ca en fait. Parce que si chaque éditeur fait sa propre vente en ligne, cela va poser d'autres problèmes au lecteur peu éclairé, notamment pour trouver les livres qui lui plaisent, sur la fiabilité d'un éditeur en tant que "vendeur" (ce n'est pas le même métier), et j'en passe.
Allons plus loin : pourquoi pas un site "coopératif", restreint au domaine de l'imaginaire (la littérature blanche ayant ses propres "majors", elle est nécessairement plus frileuse face à un changement économique, même inévitable, et le fandom de l’imaginaire est emplis de geek, qui sont une population bien particulière), qui mettrai l'accent sur le côté "éthique" de l'achat ?
Je m'explique. J'ai vu passer dans un post la répartition du prix d'un livre. L'auteur est sous-payé alors que globalement, c'est lui qui bosse le plus (mais ce n'est pas lui qui prend les risques, on est bien d'accord, et le risque à un coût).
Un site avec association d'éditeurs qui dit : ici, la répartition du prix du livre, c'est 35% éditeur, 35% auteur, 30% Cout de fonctionnement du site + bénéfice vendeur (je vous épargne la tva), cela ne peut que parler aux acheteurs (un geek, souvent, ça a un bon fond et un côté idéaliste)
L'intérêt premier serait de dire "achetez ici, l'auteur aura plus de sous". C'est quelque chose qui est réclamé par tous (sauf les libraires, mais hélas, je crains que, comme feu les disquaires, ils aient quelques soucis à se faire dans les 20 prochaines années, aussi triste et déprimante que soit cette idée, même si je ne crois pas à leur mort totale), y compris dans le milieu de la musique, c’est un argument de vente qui est beaucoup réclamé par les opposants anti-hadopi.
Indiquer clairement que sur tel livre, x € iront directement à l’auteur.
Avec les livres physiques, une telle répartition des gains est difficile (impossible ?), parce que le coût de stockage plombe les prix / limite le choix. Ce serait viable à condition que les éditeurs "jouent le jeu", stockent eux-mêmes leurs ouvrages et s'occupent de l'envoi. Mais du point de vue du site, peut-il vraiment faire confiance à un éditeur pour ça ? Pas sûr, surtout si l'éditeur est une petite structure. D’autant que le défaut d'image retombera sur le site vendeur et pas sur l'éditeur (et puis ce n'est pas forcément le boulot d'un éditeur non plus).
Mais pour le numérique, c'est différent. Le stockage est "facile" et ne "coûte" rien (ce n'est pas tout à fait vrai, mais entre louer un serveur dédié et louer un entrepôt, ce n'est pas la même échelle).
A partir de là, on peut bâtir une vraie relation éditeurs/vendeur/acheteur.
L'idée étant que le site de l'éditeur renvoie directement sur ce site là (parce que l'éditeur devenant une marque, on peut lui faire "confiance" s’il préconise un partenaire), et réciproquement, le site reverrait aux éditeurs, statistiques de consultations, et autres joyeusetés dataminingesque (ceux qui ont acheté tel livre chez vous ont adoré tel autre livre du concurrent).
L'utilisateur, lui, y trouve son compte en ayant une boutique "spécialisé", qui saura le conseiller plus finement, avec pourquoi pas des articles sur chaque éditeur (toujours l'effet marque à entretenir) : untel à publié x livres, reconnu pour ceci/cela, untel est un petit éditeur indépendant, connu pour la qualité de ses ouvrages, etc... Des articles sur les auteurs aussi, avec pourquoi pas des interviews. De vrais résumés sur les livres, avec soyons fou, systématiquement (ou presque) un premier chapitre (on est dans du numérique, ce n'est pas si difficile à réaliser), et évidement des avis utilisateurs (d'autant plus fiable que le site vise un public à priori de connaisseur).
Cela est directement tiré des idées de l’article de Jean-Claude. Je suis dans une salle d’attente avec mon iPad, je me ballade sur le site, je lis des premiers chapitre pour m’occuper, l’un d’eux me parle plus que les autres, et en trente secondes, j’ai un livre qui me plait à lire. C’est facile, agréable, l’argent que j’ai dépensé l’a été utilement (pour l’auteur et l’éditeur avant tout).
Pourquoi pas faire des expériences également, comme les livres numériques "enrichis" dont parle Jean-Claude, plus cher, mais plus complet, vendu à côté, ou encore proposé au même prix, mais en "test", en échange d'utilisateurs qui s'engagent à proposer un retour ?
Le truc, c'est de faire du gagnant-gagnant. Evidement, un site comme celui là ne pourra pas brasser autant de personne qu'amazon ou la fnac, mais ceux qui iront sur le site seront de vrais amateurs du genre, un fandom élargi. Et personnellement, si je sais qu'en payant le même prix, mais en achetant à tel endroit, mon argent ira trois fois plus à l'auteur et trois fois moins à des intermédiaires, c'est un sacré argument de vente, probablement suffisant pour déclencher au moins un premier achat de test.
Le tout évidement sans drm, parce que parler d'éthique et faire du drm, cela veut juste dire perdre toute crédibilité.
Voila, c'était l'instant bisounours, changeons tous le monde et la vie sera jolie et pleine de petites fleurs bleues, de papillons roses et de chats qui parlent. Vous pouvez passez au post suivant et reprendre une activité normale. Et félicitation à ceux qui ont lu jusqu'ici ^^ (sinon, j’suis dans ma vraie vie je fais entre autre du web pour de grosses boites dans une grande ssii *sifflote*)
Tomber dans l'eau ne noie pas, y rester oui.
Proverbe Pyrelien.
Proverbe Pyrelien.
J'aime beaucoup ton idée...
Le seul bémol que je vois, mais je suis d'une nature pessimiste : un tel site va demander quand même un minimum en argent, en personnel... et je crains que la petite édition ne génère pas assez d'argent...
Mais j'aime beaucoup quand même cette idée de "commerce équitable" où l'on connait d'entrée de jeu la part que l'on paie, etc.
Le seul bémol que je vois, mais je suis d'une nature pessimiste : un tel site va demander quand même un minimum en argent, en personnel... et je crains que la petite édition ne génère pas assez d'argent...
Mais j'aime beaucoup quand même cette idée de "commerce équitable" où l'on connait d'entrée de jeu la part que l'on paie, etc.
Bon, c'est clair désormais, les éditeurs dans le monde entier ont décidé de soutenir ouvertement le piratage des livres en créant un système pire que celui de la musique :
http://www.ebouquin.fr/2010/10/28/jusqu ... rontieres/
Et au cas où on attendrait un développement du numérique en France, heureusement, le Sénat vient de décider qu'il n'en était pas question :
http://www.ebouquin.fr/2010/10/28/la-lo ... bandonnee/
(pas de TVA à 5,5% et le pourcentage aux auteurs tombe dans un flou pas du tout artistique )
http://www.ebouquin.fr/2010/10/28/jusqu ... rontieres/
Et au cas où on attendrait un développement du numérique en France, heureusement, le Sénat vient de décider qu'il n'en était pas question :
http://www.ebouquin.fr/2010/10/28/la-lo ... bandonnee/
(pas de TVA à 5,5% et le pourcentage aux auteurs tombe dans un flou pas du tout artistique )
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
http://melkine.wordpress.com/