ben euh en fait siQuand Lucius, un des 2 "héros", revient de campagne et se désole de voir que ses esclaves gaulois ont crevé. Il y a une image terrible ou un enfant gaulois, le seul à avoir survécu, est blotti contre le cadavre de sa mère. Mais tout ce qui contrarie Lucius, c'est la perte d'argent que cela représente. Il n'a pas la moindre empathie, ce qui me semble un peu éloigné de la morale judo-chrétienne.
parce que tu ne vois pas deux choses
a) le statut de l'esclave romain était très ambigu et certes pas aussi détaché que tu te plais à le croire avec la série (malgré les conneries de Caton dont la plupart des romains pensaient quand même qu'il débloquait papy) (au point que le statut d'esclave à Rome est massivement plus enviable que celui de serf au moyen âge, même en tenant compte des esclaves employés dans les latifundia ou les mines)
b) si la moindre empathie entre vorenius et ses esclaves avait pu naître, ce n'était certainement pas avant d'arriver dans sa maison, en pleine guerre.
là l'empathie pour l'esclave ancien ennemi j'y crois peu, même hors normes judéo
en revanche ce que je vois là c'est un regard judéo chrétien sur justement la façon de traiter les esclaves, ça ne peut pas être empathique puisqu'esclave et c esclavage = mal donc pas d'empathie dans la série, tu me suis ?
une fois de plus j'ai le sentiment qu'il s'agit au contraire d'un regard judéo chrétien tentant de s'imaginer quel rapport à la mort pouvaient bien avoir les romainsD'une façon générale, dans cette série, le rapport à la mort est très léger, on tue pour un rien, et ça n'est grave que lorsque le mort était quelqu'un d'important dans la société. Sinon tout le monde s'en fout. Bon, tu vas me dire que ça n'est pas différent aujourd'hui, mais j'ai quand même l'impression que nos critères moraux actuels sont un peu différents.
quand tu sais qu'il était interdit de tuer un esclave pour n'importe quelle raison ou de les vendre lorsqu'ils étaient vieux (enfin au début de l'empire, pas avant, mais on y est presque), alors que les seigneurs féodaux tuaient leurs sefs comme des poulets, hum.
certes, mais ce n'est certainement pas la vision de la dame du truc, ne lui attribue pas les oeuvres d'avant.Autour de César et Cléopatre, il y a toujours eu l'image d'Epinal connue du grand public, sur laquelle on peut rester si on ne creuse pas un peu le sujet en se fiant à des sources historiques. César et Cléopatre, dans l'imagerie populaire c'est les amants maudits, loin des yeux mais près du coeur, on a même fait une comédie musicale là-dessus. Leur rapport est rarement présenté sur un plan politique, alors que l'union politique constituait l'essentiel de leur relation, concrétisée par une union "corporelle" et la conception d'un enfant.
c'est ce que je dis ça n'en fait pas un léger pervers sexuel pour autant^^ surtout que cette perversion là est typiquement anglo saxonne, la baffe au lit.^^Auguste c'est quand même un type qui a fait assassiner le fils de César (son oncle, qu'il admirait et lui a tout légué), fils alors âgé de 15 ans, afin de ne pas avoir de concurrent. C'est un type qui à peine sorti de l'adolescence, a écrasé tous ses rivaux, dont Marc Antoine, ce qui n'est pas rien, et a fait exiler ou assassiné tous les sénateurs ayant participé au complot contre César, ou représentant une menace pour lui. En tant qu'empereur, il a fait vivre un âge d'or à Rome, notamment sur le plan culturel, mais je pense que la série le décrit bien en le présentant comme un reptile à sang froid.
.je le pense aussiMarc Antoine n'avait sans doute pas la "subtilité" de César. Mon interprétation, c'est que les 2 hommes étaient complémentaires dans leur caractère. En tout cas Marc Antoine était avant tout un soldat, un homme de terrain. La série pousse peut-être le trait cela dit