Il faudrait peut-être que les décideurs réalisent qu'il y a un certain nombre de lecteurs (au moins un, en fait) qui DETESTENT qu'on leur "impose" de lire le livre qui vient de sortir, celui dont on parle et dont on fait la pub. J'aurais bien lu Julian dans un an ou deux, moi....GillesDumay a écrit :Sauf que le discours sur le stockage a changé. Il y a quinze ans on "stockait", on imprimait plus large, on pilonnait que les trucs vraiment aberrants (20 000 invendus de l'album luxe des Visiteurs, le film Clavier/Réno). On est devenu tellement pointus sur les tirages qu'une erreur de 1000 ex (comme sur Julian) peut avoir des conséquences bien plus coûteuses que 2 ans de stockage de 1000 ex + coût d'impression du mille sup'. Maintenant le grand jeu c'est d'être à "rupture à parution", là tu es félicité.MF a écrit :Tu m'étonnes...GillesDumay a écrit :C'est pas moi qui fixe les règles (j'avais proposé de faire un gros tirage pour un prix de vente à 20 euros le bout, ce jour-là, je crois avoir fait rire à peu près tout le monde ; théoriquement c'est possible il suffit d'en tirer 10 000, 10 ans de vente, au lieu de 4000, 5 ans de ventes, mais ils ne veulent pas stocker).
C'est étrange ces gens qui ne veulent pas stocker pendant 10 ans des produits dont le prix de vente est fixe, dans le temps comme dans l'espace
GD
J'imagine qu'il y a une certaine logique économique, mais le fait de se dire qu'il ne sert quasiment à rien d'acheter, et en tout cas de parler d'un livre qu'on a aimé s'il est sorti depuis plus d'un an est décourageant. Concrètement, pour revenir un peu sur l'histoire des critiques, ce choix donne aussi un rôle prépondérant aux prescripteurs "professionnels" ou ayant pignon sur rue... Parce que pour le bouche à oreille, il faut prévoir des yeux et un cerveau entre chaque maillon.