Je suis tout à fait d'accord avec ça!Erion a écrit :
Par conséquent, le domaine du politique ayant enflé démesurément (plus on le critique, plus on critique l'incapacité des politiques à agir, plus on demande à ce qu'il gère tout depuis le moindre fait divers jusqu'à la vie familiale et intime), le discours politique "engagé" perd de sa vigueur. A force de dénoncer tout, on finit par ne dénoncer rien. Tout se met sur le même plan.
Il me semble qu'il y a plutôt un problème de hiérarchisation, de structuration qu'un problème de mobilisation.
Le mouvement des indignés en France est symptomatique. Il y a une vraie envie de mobilisation politique, mais aucune direction, aucune structuration. On refuse les partis politiques, mais on ne sait pas trop pour quoi en faire.
est-ce que la dépolitisation de la vie publique...
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pour clarifier mon propos, et à l'attention des littéraires dont je me targue de ne pas faire partie ^^, je parlais de la substitution, dans le rendu (*) collectif de notre relation à la collectivité, de politeia par politikè
mais, j'avoue me méfier des grecs...
(*) je n'ai pas écrit vomi
mais, j'avoue me méfier des grecs...
(*) je n'ai pas écrit vomi
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
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- dracosolis
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Donc du propos social?MF a écrit :pour clarifier mon propos, et à l'attention des littéraires dont je me targue de ne pas faire partie ^^, je parlais de la substitution, dans le rendu (*) collectif de notre relation à la collectivité, de politeia par politikè
mais, j'avoue me méfier des grecs...
(*) je n'ai pas écrit vomi
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je voudrais que tu sois plus précis, j'ai pas l'impression de saisirMF a écrit :pour clarifier mon propos, et à l'attention des littéraires dont je me targue de ne pas faire partie ^^, je parlais de la substitution, dans le rendu (*) collectif de notre relation à la collectivité, de politeia par politikè
mais, j'avoue me méfier des grecs...
(*) je n'ai pas écrit vomi
de la citoyenneté à la politique, quelle nuance fais-tu ?
allez, un petit exemple récent : le mimodrame PS-EELV et la visite de notre président à Tricastin
où est le débat politique ?
quelqu'un, dans un de ces partis "politiques", est-il capable d'exposer les conséquences sociales (dont sociétales : i.e économiques, sanitaires, environnementales...) à court, moyen et long terme, d'un choix comme celui de l'usage ou du non usage de la technologie de fission nucléaire ?
est-ce que dans la vie "publique" (partis politiques, assemblées publiques, médias...) quelqu'un donne -est encore capable de donner- dans le politeia ?
où est le débat politique ?
quelqu'un, dans un de ces partis "politiques", est-il capable d'exposer les conséquences sociales (dont sociétales : i.e économiques, sanitaires, environnementales...) à court, moyen et long terme, d'un choix comme celui de l'usage ou du non usage de la technologie de fission nucléaire ?
est-ce que dans la vie "publique" (partis politiques, assemblées publiques, médias...) quelqu'un donne -est encore capable de donner- dans le politeia ?
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tu lies donc la compétence d'une certaine façon à la légitimité du discours politique ou j'ai loupé un truc ?MF a écrit :allez, un petit exemple récent : le mimodrame PS-EELV et la visite de notre président à Tricastin
où est le débat politique ?
quelqu'un, dans un de ces partis "politiques", est-il capable d'exposer les conséquences sociales (dont sociétales : i.e économiques, sanitaires, environnementales...) à court, moyen et long terme, d'un choix comme celui de l'usage ou du non usage de la technologie de fission nucléaire ?
est-ce que dans la vie "publique" (partis politiques, assemblées publiques, médias...) quelqu'un donne -est encore capable de donner- dans le politeia ?
tu as raté le mot "débat", ce qui de ta part, est impardonnable...dracosolis a écrit :tu lies donc la compétence d'une certaine façon à la légitimité du discours politique ou j'ai loupé un truc ?
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Ben je sais pas, mais je trouve que c'est pas une très bonne idée du futur ex-président de ce pays de mettre la question du nucléaire sur le tapis avant la présidentielle alors que trois membres de la famille impériale japonaise (dont l'empereur, si je ne m'abuse) sont hospitalisés, pour une pneumonie dit-on.MF a écrit :allez, un petit exemple récent : le mimodrame PS-EELV et la visite de notre président à Tricastin
où est le débat politique ?
quelqu'un, dans un de ces partis "politiques", est-il capable d'exposer les conséquences sociales (dont sociétales : i.e économiques, sanitaires, environnementales...) à court, moyen et long terme, d'un choix comme celui de l'usage ou du non usage de la technologie de fission nucléaire ?
est-ce que dans la vie "publique" (partis politiques, assemblées publiques, médias...) quelqu'un donne -est encore capable de donner- dans le politeia ?
Les infos viennent d'ici.
Et je ne parle même pas du coup de l'iode radioactif hongrois.
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Re: est-ce que la dépolitisation de la vie publique...
Faudrait déjà qu'on en lise beaucoup des romans de science-fiction.dracosolis a écrit :...est-ce que la dépolitisation de la vie publique est la cause de la (quasi) disparition de la SF politiquement engagée ?
question amusante posée par notre MF national.
- dracosolis
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Comme Erion et Roland, j'ai du mal à accepter tes prémisses.dracosolis a écrit : ...est-ce que la dépolitisation de la vie publique est la cause de la (quasi) disparition
de la SF politiquement engagée ?
Comment l'entends-tu ?dracosolis a écrit : je souscris à plus de "bruit" dans les années 70
Il me semble que la SF "politique" des années 1970 était en effet considérablement plus
tapageuse que celle d'aujourd'hui. Plus arrogante, aussi, plus grande gueule. Mais pas
forcément plus donneuse de leçons, paradoxalement.
Au risque de la caricature, je suis tenté de dire que ce glissement ne se limite pas à la
SF : l'air du temps a changé, les certitudes bruyantes sont moins à la mode...
En termes de rapport signal/bruit, c'est moins clair.
- dracosolis
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ce sont ceux de MFComme Erion et Roland, j'ai du mal à accepter tes prémisses.

je l'entends comme çaComment l'entends-tu ?
Il me semble que la SF "politique" des années 1970 était en effet considérablement plus
tapageuse que celle d'aujourd'hui. Plus arrogante, aussi, plus grande gueule. Mais pas
forcément plus donneuse de leçons, paradoxalement.
Au risque de la caricature, je suis tenté de dire que ce glissement ne se limite pas à la
SF : l'air du temps a changé, les certitudes bruyantes sont moins à la mode...
Je suis d'accord, le petit ton moralisateur est très XXIeme siècle.caliban a écrit :Comme Erion et Roland, j'ai du mal à accepter tes prémisses.dracosolis a écrit : ...est-ce que la dépolitisation de la vie publique est la cause de la (quasi) disparition
de la SF politiquement engagée ?
Comment l'entends-tu ?dracosolis a écrit : je souscris à plus de "bruit" dans les années 70
Il me semble que la SF "politique" des années 1970 était en effet considérablement plus
tapageuse que celle d'aujourd'hui. Plus arrogante, aussi, plus grande gueule. Mais pas
forcément plus donneuse de leçons, paradoxalement.
Au risque de la caricature, je suis tenté de dire que ce glissement ne se limite pas à la
SF : l'air du temps a changé, les certitudes bruyantes sont moins à la mode...
En termes de rapport signal/bruit, c'est moins clair.
J'ai souvent l'impression de lire ou d'entendre un discours mi baba cool mi évangéliste, avec un rien de nostalgie pétainiste derrière. Un grand n'importe quoi.
Je pense particulièrement au discours des médias sur DSK et la façon d'entremêler sa vie privée et sa vie politique, mais aussi à l'infernal populisme de Sarko face aux grèves (des enseignants entre autres).