alors le salon du livre, comment dire ?
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j'y suis allée une fois, j'ai fait la file pour la place (comme tout le monde j'allais dire mais il faudrait plutôt dire comme tous les naïfs qui ne savaient pas qu'ils pouvaient racheter une accréditation à ces malfrats d'écrivains pff) et j'ai passé l'après-midi dans un big supermarché, à crever de chaud, de soif (la bibine qui ressemble à de la bière j'ai cru un temps que c'était du canada dry) et à me faire marcher sur les pieds avec l'impression d'être dans un élevage de poulet en batterie (tellement c'était bruyant)
plus jamais.
mais j'ai pu voir une très longue file de dédicace pour A Nothomb, une autre pour Marc Lévy et une troisième pour A Gavalda.
A côté la file pour Robin Hobb aux Imaginales c'est de la gnognotte.
plus jamais.
mais j'ai pu voir une très longue file de dédicace pour A Nothomb, une autre pour Marc Lévy et une troisième pour A Gavalda.
A côté la file pour Robin Hobb aux Imaginales c'est de la gnognotte.
Malheureusement, les progrès de la science sont souvent comme une hache dans les mains d’un criminel pathologique - Albert Einstein
- Vladkergan
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Pour Hobb, aux Imaginales, y'a eu de gros moment sans file d'attente. J'avais renoncé, et j'ai eu la faveur d'une éclaircie (pas un chat devant elle). Par contre, les files d'attentes du SdL, c'est clair que c'est pas le top. Et c'est bien moins convivial, de manière globale, que les Imaginales (j'ai eu mon dépucelage imaginalien l'année passée, maintenant je compte pas en rater une seule édition).
- bormandg
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Remarque, si tu veux aller voir Todorov, installé juste à côté de Marc Levy, tu peux y aller; il vient de finir de tailler une longue bavette avec son unique visiteur... 
Scène vue au Salon du Livre

Scène vue au Salon du Livre
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Je pense qu'il ne parlait pas seulement pour sa pomme.montag a écrit :"un tout petit peu ponctionné", OK, pas "outre mesure".
Et puis si Ayerdhal y va, dans ce supermarché, c'est pas pour acheter, mais pour vendre, non?
Et 9€50, ce n'est pas un tout petit peu.
Payer pour bosser, payer pour pouvoir payer... mais jusqu'où s'arrêteront-ils ?
Bon, les auteurs, faudrait voir à arrêter de rigoler : c'est le salon du LIVRE et pas le salon des auteurs.
Et qui a légitimité pour parler au nom du livre ? Hein, qui ?
Cherchez, ça va vous revenir...
...
... l'é...
... l'é...
... l'éditeur !
Et lui seul.
N'oubliez pas, au passage l'article L132-8 du CPI : "L'auteur doit garantir à l'éditeur l'exercice paisible et, sauf convention contraire, exclusif du droit cédé. Il est tenu de faire respecter ce droit et de le défendre contre toutes atteintes qui lui seraient portées.".
L'éditeur pourrait bien considérer qu'en la ramenant ainsi, qu'en grognant contre le SNE, vous ne lui garantissez plus ce droit à cet exercice paisible...
Moi, je serais à la place du président du SNE, je vous ferais un procès...
Et qui a légitimité pour parler au nom du livre ? Hein, qui ?
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N'oubliez pas, au passage l'article L132-8 du CPI : "L'auteur doit garantir à l'éditeur l'exercice paisible et, sauf convention contraire, exclusif du droit cédé. Il est tenu de faire respecter ce droit et de le défendre contre toutes atteintes qui lui seraient portées.".
L'éditeur pourrait bien considérer qu'en la ramenant ainsi, qu'en grognant contre le SNE, vous ne lui garantissez plus ce droit à cet exercice paisible...
Moi, je serais à la place du président du SNE, je vous ferais un procès...
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
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Il me semble bien que c'est cet article qui est la porte ouverte à tous les bus et qui est à l'origine du manifeste du droit du serf.N'oubliez pas, au passage l'article L132-8 du CPI : "L'auteur doit garantir à l'éditeur l'exercice paisible et, sauf convention contraire, exclusif du droit cédé. Il est tenu de faire respecter ce droit et de le défendre contre toutes atteintes qui lui seraient portées.".
Son remplacement me semble nécessaire par un article libellé comme ça : L'éditeur reconnaît être une prestataire de service, au service exclusif de l'auteur. Il doit veiller à ce que les oeuvres soient distribuées et diffusées de manière correcte et également à satisfaire les désidérata de l'auteur concernant ladite oeuvre.
On serait dans une relation nettement moins faussée.
Bienvenu chez Pulp Factory :
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Le blog impertinent des littératures de l'imaginaire :
http://propos-iconoclastes.blogspot.com
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Bahoui. On n'a pas besoin de lecteurs, après tout, les éditeurs l'ont bien compris…Fabien Lyraud a écrit :Son remplacement me semble nécessaire par un article libellé comme ça : L'éditeur reconnaît être une prestataire de service, au service exclusif de l'auteur.
Nan mais n'importe quoi.
Anybody remotely interesting is mad in some way. (the 7th Doctor)
Blog HS après déménagement. En attendant, photos !
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Etre au service de l'auteur ça veut aussi dire se débrouiller pour que l'auteur ait suffisamment de lecteurs.
La conception de l'éditeur prestataire de service ce n'est pas de moi c'est de Philippe Aigrain.
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- bormandg
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Et elle est tout aussi stupide que celle de l'auteur employé de l'éditeur que semble proposer le Salon.Fabien Lyraud a écrit :Etre au service de l'auteur ça veut aussi dire se débrouiller pour que l'auteur ait suffisamment de lecteurs.
La conception de l'éditeur prestataire de service ce n'est pas de moi c'est de Philippe Aigrain.
Surtout si l'une comme l'autre (je parle des conceptions) traitent les lecteurs comme une ressource "naturelle" à ponctionner.
Auteur, éditeur, et lecteur participent tous trois à la vie littéraire, chacun est au service des deux autres et chacun a le droit d'attendre quelque chose des deux autres. Dès qu'on se place dans une vision conflictuelle, où l'un des trois cherche à profiter des autres, on obtient des situations aussi aberrantes que les conflits actuels sur l'entrée du "Supermarché" que ne devrait pas devenir le Salon du livre, ou le remplacement dans la loi du droit d'auteur par le droit de vendre des copies....
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."