Je suis d'accord. On peut regretter que dans tel ou tel cas, l'auteur retire son texte à la publication (Le vent de nulle part, c'est très bon), mais ça me semble sont droit le plus strict.Aldaran a écrit :C'est sûr, j'aurais bien lu Le Vent de Nulle part, moi.Omnibus a écrit :Je ne vois pas en quoi c'est "hyper consumériste". Quand une oeuvre d'art est retirée de la circulation parce que son auteur en a décidé ainsi, tout le monde y perd, sauf l'auteur.Anne a écrit :Toujours cette idée hyper consumériste qui revient, comme quoi une oeuvre n'appartient pas à son auteur... (idée qu'on ne retrouve jamais chez les "lettrés", d'ailleurs).
Que l'auteur puisse vivre de son travail, c'est la moindre des choses. Qu'il puisse décider unilatéralement de faire disparaitre une oeuvre, comme l'a fait il me semble Ballard avec le vent de nulle part, c'est, à mon avis, donner un pouvoir de nuisance disproportionné à l'auteur.
Mais je ne vois pas vraiment pourquoi on devrait refuser à un auteur le droit de faire ce qu'il veut de ses textes.
Je fais un autre parallèle : celui des personnes qui, pour une raison ou une autre, ont mis des données personnelles sur la toile et qui veulent les voir retirées mais n'y parviennent pas.
Tout le monde change, ce qu'on dit, pense ou fait à un moment n'est pas forcément ce qu'on dira, pensera ou fera plus tard. Que quelqu'un d'autre dispose librement de cela sans que son auteur ait un mot à dire, c'est tout de même limite.
Réussir à le faire respecter, même avec la loi avec soi, en revanche, ça peut une autre paire de manches, aujourd'hui, vu l'état de la technologie...
Oncle Joe