De la littérature comme exutoire aux fantasmes des auteurs
Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
C'est hautement inexact. Ce sujet est du pur troll.Florent a écrit :Je crois que le "troll" concernait la réponse de K-tastrof, et pas le sujet.
Que pourrait-on répondre de simple et de concis pour tuer le troll dans l'oeuf ?
Hum... Disons simplement que ce n'est pas parce qu'un lecteur en particulier, voyeur de son état, a envie de lire les fantasmes d'un auteur que tous les lecteurs ont cette envie ou que tous les auteurs ont envie de parler d'eux et de leurs fantasmes jusqu'à plus soif.
J'ai été simple et concise ? J'ai bon ?
Oh, et que les lecteurs qui cherchent des fantasmes n'aillent pas lire mes écrits. Le jour où je n'aurais plus rien à dire que de me raconter, en long, en large et en travers, je n'écrirai plus.
Ah bon ? Et poster son 6ème message pour déclarer ça, tu appelles ça comment ?
Si essayer d'aller plus loin que la lecture d'une oeuvre pour comprendre la personnalité et les intentions d'un auteur c'est du trollage, tu peux aussi bien supprimer les cours de français du programme de l'Education Nationale. Mais après tout, "les analyses d'auteur du style "la vie + l'oeuvre", c'était bon dans les années 50, on a un peu changé depuis". Maintenant on lit, on ne cherche pas à aller plus loin, on consomme et on oublie. Si on se met à chercher les sous-textes, et quand en plus de cela ils sont dérangeants, quelle perte de temps...
Si essayer d'aller plus loin que la lecture d'une oeuvre pour comprendre la personnalité et les intentions d'un auteur c'est du trollage, tu peux aussi bien supprimer les cours de français du programme de l'Education Nationale. Mais après tout, "les analyses d'auteur du style "la vie + l'oeuvre", c'était bon dans les années 50, on a un peu changé depuis". Maintenant on lit, on ne cherche pas à aller plus loin, on consomme et on oublie. Si on se met à chercher les sous-textes, et quand en plus de cela ils sont dérangeants, quelle perte de temps...
Cibylline a écrit :C'est hautement inexact. Ce sujet est du pur troll.Florent a écrit :Je crois que le "troll" concernait la réponse de K-tastrof, et pas le sujet.
Que pourrait-on répondre de simple et de concis pour tuer le troll dans l'oeuf ?
Hum... Disons simplement que ce n'est pas parce qu'un lecteur en particulier, voyeur de son état, a envie de lire les fantasmes d'un auteur que tous les lecteurs ont cette envie ou que tous les auteurs ont envie de parler d'eux et de leurs fantasmes jusqu'à plus soif.
J'ai été simple et concise ? J'ai bon ?
Oh, et que les lecteurs qui cherchent des fantasmes n'aillent pas lire mes écrits. Le jour où je n'aurais plus rien à dire que de me raconter, en long, en large et en travers, je n'écrirai plus.

C'est toi qui fait d'un classique de la littérature un objet de ton voyeurisme.Florent a écrit :Cibylline a écrit :C'est hautement inexact. Ce sujet est du pur troll.Florent a écrit :Je crois que le "troll" concernait la réponse de K-tastrof, et pas le sujet.
Que pourrait-on répondre de simple et de concis pour tuer le troll dans l'oeuf ?
Hum... Disons simplement que ce n'est pas parce qu'un lecteur en particulier, voyeur de son état, a envie de lire les fantasmes d'un auteur que tous les lecteurs ont cette envie ou que tous les auteurs ont envie de parler d'eux et de leurs fantasmes jusqu'à plus soif.
J'ai été simple et concise ? J'ai bon ?
Oh, et que les lecteurs qui cherchent des fantasmes n'aillent pas lire mes écrits. Le jour où je n'aurais plus rien à dire que de me raconter, en long, en large et en travers, je n'écrirai plus.
Je te précise juste que LOLITA est un classique de la littérature écrit par un écrivain majeur, et pas un journal intime étalant les fantasmes d'un auteur pervers destiné à un lecteur voyeur avide de gamines en petites culottes. Comme quoi on peut être simple et concis et dire de grosses âneries. Et c'est parce qu'il s'agit d'un classique superbement écrit et dont la psychologie du narrateur est particulièrement juste et fouillée qu'il est intéressant d'essayer d'aller plus loin. Et on peut aimer lire LOLITA parce qu'on aime la grande littérature sans "chercher des fantasmes", ça fait déjà 2 fois qu'on me fait la remarque et j'ai rarement lu des conneries pareilles.
Mais tu n'as visiblement pas chercher à comprendre ma réponse... et, non, je n'ai pas écrit d'ânerie, sorry que la contradiction te soit insupportable. Parce que, pour l'instant, sur ce fil, on ne peut pas vraiment dire que tu acceptes de répondre aux arguments qui te sont opposés.
Pour mémoire, puisque tu as visiblement des problèmes d'agressivité qui brouillent ta mémoire à court terme, tu as écrit : "L'écrivain qui écrit des choses qui lui sont étrangères, qui ne le touchent pas, qu'il ne ressent pas, il ne m'intéresse pas."
Donc c'est toi qui déclare que tu veux des fantasmes d'auteur, hein... Menfin, si tu ne te relis pas, en même temps...
E
Et moi je crois que tu devrais faire attention aux termes que tu emploies et à tes affirmations quand tu abordes un sujet aussi délicat, qui mérite sûrement plus de réflexion que des petites piques expédiées en 2 lignes. Et sur ce fil, j'ai répondu aux arguments un par un, avec des réponses 10 fois plus longues que les questions. Mais il faut prendre le temps de bien les lire.
Donc je répéte : j'aime la grande littérature, écrite avec du coeur et des tripes, par un auteur habité par des thèmes très personnels, si possible dérangeants, comme par exemple CRASH de Ballard, ou l'oeuvre de Bukowski, quel que soit ce thème. Il se trouve que dans le cas présent, il s'agit de pédophilie. Les petits fantasmes crapoteux d'un auteur ça ne m'intéresse pas, sinon je lis Voici. Et toi tu en déduis de façon basique et puérile que je lis LOLITA à la recherche de scènes chaudes avec des gamines... Avoue qu'il y a de quoi être exaspéré.
Maintenant, il va falloir se justifier de lire ce livre, on revient aux années 50 ! Je dois me justifier en expliquant ce qui m'a motivé à le lire, et prouver que je n'y cherche pas un écho à mes fantasmes personnels... N'importe quoi.
Ah oui : j'ai lu aussi LA MORT EST MON METIER, l'histoire du créateur des chambres à gaz, RAFAEL DERNIERS JOURS, l'histoire d'un snuff-movie, et bien d'autres. Je suis un lecteur pervers.
Donc je répéte : j'aime la grande littérature, écrite avec du coeur et des tripes, par un auteur habité par des thèmes très personnels, si possible dérangeants, comme par exemple CRASH de Ballard, ou l'oeuvre de Bukowski, quel que soit ce thème. Il se trouve que dans le cas présent, il s'agit de pédophilie. Les petits fantasmes crapoteux d'un auteur ça ne m'intéresse pas, sinon je lis Voici. Et toi tu en déduis de façon basique et puérile que je lis LOLITA à la recherche de scènes chaudes avec des gamines... Avoue qu'il y a de quoi être exaspéré.
Maintenant, il va falloir se justifier de lire ce livre, on revient aux années 50 ! Je dois me justifier en expliquant ce qui m'a motivé à le lire, et prouver que je n'y cherche pas un écho à mes fantasmes personnels... N'importe quoi.
Ah oui : j'ai lu aussi LA MORT EST MON METIER, l'histoire du créateur des chambres à gaz, RAFAEL DERNIERS JOURS, l'histoire d'un snuff-movie, et bien d'autres. Je suis un lecteur pervers.
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Il y a quand même des auteurs dont la vie ressemblent un peu a leur œuvre, voir qui confondent et mélangent les deux. Dick, non?
Bien sur, ce n'est pas systématique, (heureusement d'ailleurs, sinon, il faudrait engager des gardes du corps a chaque fois qu'on leurs demandent un autographe)
PS: Brussolo ! Est-ce qu'on gerbe quand on le rencontre? A priori non ! Donc, comme disent les cinéphiles, ce n'est qu'un rôle de composition !
Bien sur, ce n'est pas systématique, (heureusement d'ailleurs, sinon, il faudrait engager des gardes du corps a chaque fois qu'on leurs demandent un autographe)
PS: Brussolo ! Est-ce qu'on gerbe quand on le rencontre? A priori non ! Donc, comme disent les cinéphiles, ce n'est qu'un rôle de composition !
Je savais que ce n'était qu'un troll. Je me fais avoir à chaque fois...
Cher Florent, non, je ne peux pas te répondre, parce que ton ton agressif et déplacé m'en dissuade. Malgré moi, je n'ai plus l'âge pour les conneries de ce genre.
Si tu souhaites reprendre la conversation d'une manière plus convenable, OK, pourquoi pas...
Donc, bref, si cette conversation reprend, tu pourrais par exemple expliquer pourquoi tu tiens à ce que les auteurs parlent de leurs fantasmes et en quoi ça ne te qualifie pas comme voyeur (parce que, de façon totalement contradictoire, tu nous dis que tu veux lire des auteurs habités par leurs fantasmes et, en même temps, tu prétends que tu ne le veux pas car cela reviendrait à lire Voici). Tu tiens à rentrer dans l'esprit de l'auteur et cela mérite quelques développements.
Et, si cette conversation ne reprend pas, ça me convient aussi tout à fait.
Personnellement, d'ailleurs, je considèrerais comme bien piètre un auteur qui ne saurait parler que de lui.
Cher Florent, non, je ne peux pas te répondre, parce que ton ton agressif et déplacé m'en dissuade. Malgré moi, je n'ai plus l'âge pour les conneries de ce genre.
Si tu souhaites reprendre la conversation d'une manière plus convenable, OK, pourquoi pas...
Donc, bref, si cette conversation reprend, tu pourrais par exemple expliquer pourquoi tu tiens à ce que les auteurs parlent de leurs fantasmes et en quoi ça ne te qualifie pas comme voyeur (parce que, de façon totalement contradictoire, tu nous dis que tu veux lire des auteurs habités par leurs fantasmes et, en même temps, tu prétends que tu ne le veux pas car cela reviendrait à lire Voici). Tu tiens à rentrer dans l'esprit de l'auteur et cela mérite quelques développements.
Et, si cette conversation ne reprend pas, ça me convient aussi tout à fait.
Personnellement, d'ailleurs, je considèrerais comme bien piètre un auteur qui ne saurait parler que de lui.
Modifié en dernier par Cibylline le mar. août 12, 2008 5:40 pm, modifié 1 fois.
Voilà, l'idée importante est de ne pas chercher à systématiser dans un domaine comme l'art.Papageno a écrit :Il y a quand même des auteurs dont la vie ressemblent un peu a leur œuvre, voir qui confondent et mélangent les deux. Dick, non?
Bien sur, ce n'est pas systématique, (heureusement d'ailleurs, sinon, il faudrait engager des gardes du corps a chaque fois qu'on leurs demandent un autographe)
Certains auteurs vont parler surtout d'eux. Cela donnera peut-être de grandes oeuvres, pas forcément d'ailleurs de grands écrivains, car les deux choses ne sont pas liées. Encore faudrait-il que l'on s'entende sur la définition d'un "grand"...
Mais, dans tous les cas, vouloir affirmer que l'auteur parle forcément de ses fantasmes ou qu'il n'est "vrai" que s'il parle de choses qu'il ressent, ben... c'est juste n'importe quoi, je ne pense pas que ça mérite débat.
Tu commences par me traiter de troll (3 fois), en laissant un post méprisant qui relève lui-même du trollage, puis tu prétends que je cherche dans un livre axé sur la pédophilie un écho à mes propres fantasmes, et tu ne comprends pas que la conversation ne se déroule pas tranquillement ?Cibylline a écrit :Je savais que ce n'était qu'un troll. Je me fais avoir à chaque fois...
Cher Florent, non, je ne peux pas te répondre, parce que ton ton agressif et déplacé m'en dissuade. Malgré moi, je n'ai plus l'âge pour les conneries de ce genre.
Si tu souhaites reprendre la conversation d'une manière plus convenable, OK, pourquoi pas...
Donc, bref, si cette conversation reprend, tu pourrais par exemple expliquer pourquoi tu tiens à ce que les auteurs parlent de leurs fantasmes et en quoi ça ne te qualifie pas comme voyeur (parce que, de façon totalement contradictoire, tu nous dis que tu veux lire des auteurs habités par leurs fantasmes et, en même temps, tu prétends que tu ne le veux pas car cela reviendrait à lire Voici). Tu tiens à rentrer dans l'esprit de l'auteur et cela mérite quelques développements.
Et, si cette conversation ne reprend pas, ça me convient aussi tout à fait.
Personnellement, d'ailleurs, je considèrerais comme bien piètre un auteur qui ne saurait parler que de lui.
Et pourquoi t'obstiner à me répondre sans me lire ? Ou alors en diagonale ? Je te dis que je lis des auteurs avec des tripes, qui explorent leurs propres obsessions, qui ont un univers personnel, qui "regardent en l'abîme", et ce que tu retiens c'est "il veut connaître les fantasmes des auteurs" ! Comment l'expliquer autrement... J'ai parlé de Bukowski, de Céline, de Ballard, je pourrais citer LE FESTIN NU ou LAS VEGAS PARANO, des livres écrits par des auteurs écorché vifs et un peu fous, mais ça ne servirait à rien. Alors soit, je rafole des fantasmes des auteurs. Restons terre à terre.
Cibylline a écrit :Voilà, l'idée importante est de ne pas chercher à systématiser dans un domaine comme l'art.Papageno a écrit :Il y a quand même des auteurs dont la vie ressemblent un peu a leur œuvre, voir qui confondent et mélangent les deux. Dick, non?
Bien sur, ce n'est pas systématique, (heureusement d'ailleurs, sinon, il faudrait engager des gardes du corps a chaque fois qu'on leurs demandent un autographe)
Certains auteurs vont parler surtout d'eux. Cela donnera peut-être de grandes oeuvres, pas forcément d'ailleurs de grands écrivains, car les deux choses ne sont pas liées. Encore faudrait-il que l'on s'entende sur la définition d'un "grand"...
Mais, dans tous les cas, vouloir affirmer que l'auteur parle forcément de ses fantasmes ou qu'il n'est "vrai" que s'il parle de choses qu'il ressent, ben... c'est juste n'importe quoi, je ne pense pas que ça mérite débat.
Personne ne dit ça mais bon, j'abandonne. Moi aussi j'ai l'impression de nourrir un troll.
Dans ce "débat", une remarque de Florent n'est pas discutée par les actusfeux, ce que je trouve dommage.
Mais si les autres lecteurs de ce livre confirment, ben je trouve cela malsain.
Pour les raisons que j'ai déjà cité ci-dessus.
Bis repetita, je n'ai pas lu le livre.Florent a écrit :
Mais quand Nabokov s'étend sur les motivations et les actes immoraux de son narrateur, en frôlant parfois leur justification, et en critiquant les normes de la société qui lui interdisent de passer à l'acte
Mais si les autres lecteurs de ce livre confirment, ben je trouve cela malsain.
Pour les raisons que j'ai déjà cité ci-dessus.
C'est toute la question levée par le sujet du topic : il est très difficile de faire la part des choses entre la vision du narrateur et celle de l'auteur, et bien sûr on ne peut pas lui faire un procès d'intention (sans quoi les auteurs ne pourraient aborder que des thèmes politiquement corrects).
En tout cas, le narrateur est lucide. Il y a d'un côté ses envies, et de l'autre la morale. Et il rêve clairement d'une société sans barrière morale, et fantasme sur les nymphettes de la mythologie grecque (une ère païenne et pré-judéo chrétienne, donc, où la morale était différente).
Mais encore une fois, il est très difficile de connaître l'opinion de l'auteur sur le sujet, sauf s'il se dissimule derrière ce narrateur. Et cela, personne ne peut l'affirmer.
En tout cas, le narrateur est lucide. Il y a d'un côté ses envies, et de l'autre la morale. Et il rêve clairement d'une société sans barrière morale, et fantasme sur les nymphettes de la mythologie grecque (une ère païenne et pré-judéo chrétienne, donc, où la morale était différente).
Mais encore une fois, il est très difficile de connaître l'opinion de l'auteur sur le sujet, sauf s'il se dissimule derrière ce narrateur. Et cela, personne ne peut l'affirmer.