Salut,
Quand je disais que c'était "leur problème", j'entendais par là que ça n'est pas mon affaire. Chacun croit en ce qu'il veut, du moment que c'est en toute connaissance de cause, sans endoctrinement forcé.
Personnellement, je suis historien des religions comparées (c'est ce que dit mon diplôme de doctorat), et athée comme cochon.
Il n'empêche que les mouvements néo-païens sont basés sur des reconstructions totalement artificielles. Que bien souvent cela sert de fondement à des groupuscules de droite extrême pour ne pas dire plus (dont le principal chantre est le philosophe Alain de Benoist), prétexte à un pseudo-fondement identitaire qui ne rime pas à grand chose.
C'est ce genre de démarche qui, au niveau scientifique, a jeté le discrédit sur les études indo-européennes, qui a fait que les quasiment tous les archéologues français refusent toute cette problématique (certains allant jusqu'à dire qu'un indo-européaniste est forcément un nazi, ce qui est d'une bêtise totale, il faut bien en convenir).
Bref, les mouvements néo-païens, d'un point de ce point de vue, n'apportent absolument rien, en dehors d'un mélange des genres qui fait sans doute le bonheur des sociologues, mais pas celui des historiens.
Maintenant, encore une fois, libre à chacun d'y croire.
A+
Patrice
Salut,
Quand je disais que c'était "leur problème", j'entendais par là que ça n'est pas mon affaire. Chacun croit en ce qu'il veut, du moment que c'est en toute connaissance de cause, sans endoctrinement forcé.
Personnellement, je suis historien des religions comparées (c'est ce que dit mon diplôme de doctorat), et athée comme cochon.
Au temps pour moi, c'est le terme "probléme" qui m'a alerté. Je deviens parano a froce d'entendre (et surtout lire) des débats passionels dans mon entourage proche.
Il n'empêche que les mouvements néo-païens sont basés sur des reconstructions totalement artificielles. Que bien souvent cela sert de fondement à des groupuscules de droite extrême pour ne pas dire plus (dont le principal chantre est le philosophe Alain de Benoist), prétexte à un pseudo-fondement identitaire qui ne rime pas à grand chose.
C'est ce genre de démarche qui, au niveau scientifique, a jeté le discrédit sur les études indo-européennes, qui a fait que les quasiment tous les archéologues français refusent toute cette problématique (certains allant jusqu'à dire qu'un indo-européaniste est forcément un nazi, ce qui est d'une bêtise totale, il faut bien en convenir).
Là je suis d'accord, il est vrai que moi qui m'intéresse (en amateur, ne les ayant pas étudié a l'université") aux anciennes cultures européennes (entre autre...) avec un avis impartial d'agnostique, je suis lassé des prises d'otages de toute sortes dont elle est victime.
Bref, les mouvements néo-païens, d'un point de ce point de vue, n'apportent absolument rien, en dehors d'un mélange des genres qui fait sans doute le bonheur des sociologues, mais pas celui des historiens.
Je pourrais apporter un contre-exemple, mais il est très "underground" : une personne qui s'est construite une mystique païenne (après je n'ai jamais si elle était actuellement croyante ou non, et me demande si ça me regarde) en ne cherchant pas à s'intéresser au NEO-paganisme.
Ses premières expériences mystiques païennes, authentiques, ont eu lieu à onze-douze ans. Comme j'ai eu ma phase de délire (oui, dans mon cas c'était du délire superficiel) néo-païens à l'adolescence, ca me fait du coup penser à cette reès belle nouvelle de Saki,
Sredni Vashtar.
J'ai réussi à placer une référence à peu prés SFFF, 'chuis trop fort

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