Goodkind, Werber, Twililght et autres trolls poilus.
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- Roland C. Wagner
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- Enregistré le : jeu. mars 23, 2006 11:47 am
Si tu crois tout ce que tu lis sur les forums…Soslan a écrit :J'ai vu il y a quelque années sur plusieurs forum un amateur de SFFF très anti-king, qui disait que ses bouquins valaient à peine le prix du papier.

« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)
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J'ai lu trois Goodkind (cycle de l'épée de vérité)
J'ai plutôt apprécié le premier, même si je l'ai trouvé un poil long, et que la fin m'a laissé sur ma faim. Les deux suivants reprenaient exactement la même trame. (prophétie du type un des héros va mourir, les personnages souffrent un peu, dans la longueur, et au final la prophétie avait raison mais était mal interprétée, et les héros vont bien, merci pour eux)
Au final, pas de surprise, de la longueur et toujours la même trame: J'ai lâché l'affaire, mais je comprends qu'on puisse apprécier.
Sinon j'ai toujours aimé Stephen King, et j'ai bien aimé le premier tome des fourmis ( le seul de W. que j'ai apprécié), et j'ai cordialement détesté "l'alchimiste" tellement j'ai trouvé ça ras des pâquerettes.
Mon humble avis.
J'ai plutôt apprécié le premier, même si je l'ai trouvé un poil long, et que la fin m'a laissé sur ma faim. Les deux suivants reprenaient exactement la même trame. (prophétie du type un des héros va mourir, les personnages souffrent un peu, dans la longueur, et au final la prophétie avait raison mais était mal interprétée, et les héros vont bien, merci pour eux)
Au final, pas de surprise, de la longueur et toujours la même trame: J'ai lâché l'affaire, mais je comprends qu'on puisse apprécier.
Sinon j'ai toujours aimé Stephen King, et j'ai bien aimé le premier tome des fourmis ( le seul de W. que j'ai apprécié), et j'ai cordialement détesté "l'alchimiste" tellement j'ai trouvé ça ras des pâquerettes.
Mon humble avis.
Le cas de Stephen King est très particulier.
D'abord parce qu'il a effectivement été un auteur d'influence. La littérature fantastique existait avant lui, mais il en a renouvelé le genre, bousculé les codes au point que ses bouquins n'ont jamais été publiés (en France, du moins) en collections particulières, mais directement en format "Best-seller". De plus, son importance dans le cinéma est incontestable et a dépassé l'influence de ses bouquins pour s'étendre à tout un pan de culture populaire récupérée par les artistes indépendants.
Quant aux "littérateurs", ils ont basculé avec la "Ligne Verte". En gros, celui qui était vu jusque là comme un sous auteur de pop culture s'est du coup vu accorder un satisfecit pour avoir traité avec humanité et justesse (fantastique ou pas) le drame des couloir de la mort dans les prisons américaines.
Dans son cas, on a donc : une reconnaissance générationnelle, une influence sur le cinéma d'auteur et une reconnaissance des élites sur un bouquin "révélateur".
Rien à voir avec Goddkind ou Werber, donc.
D'abord parce qu'il a effectivement été un auteur d'influence. La littérature fantastique existait avant lui, mais il en a renouvelé le genre, bousculé les codes au point que ses bouquins n'ont jamais été publiés (en France, du moins) en collections particulières, mais directement en format "Best-seller". De plus, son importance dans le cinéma est incontestable et a dépassé l'influence de ses bouquins pour s'étendre à tout un pan de culture populaire récupérée par les artistes indépendants.
Quant aux "littérateurs", ils ont basculé avec la "Ligne Verte". En gros, celui qui était vu jusque là comme un sous auteur de pop culture s'est du coup vu accorder un satisfecit pour avoir traité avec humanité et justesse (fantastique ou pas) le drame des couloir de la mort dans les prisons américaines.
Dans son cas, on a donc : une reconnaissance générationnelle, une influence sur le cinéma d'auteur et une reconnaissance des élites sur un bouquin "révélateur".
Rien à voir avec Goddkind ou Werber, donc.
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
King est aussi un cas particulier dans le sens où c'est un auteur dont les livres se lisent et s'apprécient à plusieurs niveaux. Il y a un niveau de divertissement pur, qui est grosso modo la partie fantastique, mais il y a aussi une réelle profondeur dans la création de personnages et la descriptions des rapports humains. On ne lit pas King pour les mêmes raisons à 15 ans et à 30 ans, mais on y trouve quelque chose de différent à chaque fois. Il ne cible pas un public particulier, et du coup il parle à tout le monde. Si je le tiens pour un auteur majeur, c'est en grande partie parce que j'ai découvert dans ses livres, une fois adulte, tout un tas de choses qui m'avaient échappé ado (époque où je le considérais comme un de mes auteurs préférés, mais pas comme un grand auteur pour autant).
Par contre, pour répondre à ce qui a été dit plus haut, je ne suis vraiment pas sûre que Kubrick considère King comme une influence, tellement leurs univers n'ont rien à voir (et Shining en est justement la preuve).
Par contre, pour répondre à ce qui a été dit plus haut, je ne suis vraiment pas sûre que Kubrick considère King comme une influence, tellement leurs univers n'ont rien à voir (et Shining en est justement la preuve).
C'est marrant, j'ai même pas pensé à Kubrick...
Je pensais à Cronenberg ou à Carpenter. Mais ils sont des dizaines, et c'est pas fini : http://www.allocine.fr/personne/filmogr ... 37782.html
Je pensais à Cronenberg ou à Carpenter. Mais ils sont des dizaines, et c'est pas fini : http://www.allocine.fr/personne/filmogr ... 37782.html
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
De Palma, aussi. Cela dit, il me semble que c'est surtout au début qu'il a été bien servi par le cinéma, il y a eu pas mal d'adaptations foireuses par la suite. J'ai une théorie comme quoi les meilleures adaptations, plus récemment, sont plutôt à chercher du côté de ses textes non fantastiques (Les Evadés, Dolores Claiborne, tout ça). Là au moins, les réalisateurs ne peuvent pas se dire "On sabre la partie psychologique qui ne sert à rien" et passer du coup complètement à côté du bouquin.Le_navire a écrit :C'est marrant, j'ai même pas pensé à Kubrick...
Je pensais à Cronenberg ou à Carpenter. Mais ils sont des dizaines, et c'est pas fini : http://www.allocine.fr/personne/filmogr ... 37782.html
Juste pour info, "L'alchimiste", c'est de Paulo Coelho.
C'est effectivement quelqu'un qui fait du "pseudo new age comme Werber", quoique encore plus que Werber. Il a notamment parfois une connotation nettement chrétienne qui me gène (La 5eme montagne par exemple).
Quand à King, c'est vrai que j'ai surtout ma vision "d'ado", en ayant finalement assez peu lu ces dernières années.
C'est effectivement quelqu'un qui fait du "pseudo new age comme Werber", quoique encore plus que Werber. Il a notamment parfois une connotation nettement chrétienne qui me gène (La 5eme montagne par exemple).
Quand à King, c'est vrai que j'ai surtout ma vision "d'ado", en ayant finalement assez peu lu ces dernières années.
Tomber dans l'eau ne noie pas, y rester oui.
Proverbe Pyrelien.
Proverbe Pyrelien.
Ben écoute, pour te donner un exemple plus parlant : je lis Carrie à 16 ans, je me dis "Ouais, ça se lit bien, mais c'est pas super original cette histoire de télékinésie". Je relis Carrie à 30 ans, je découvre un livre poignant sur l'aliénation et ses mécanismes, d'une justesse assez hallucinante. Je reste persuadée qu'une partie du succès de King tient à son côté universel et aux différents niveaux de lecture, même si ça n'explique pas tout (et de fait, le cinéma a sans doute pas mal joué).Onirian a écrit :Quand à King, c'est vrai que j'ai surtout ma vision "d'ado", en ayant finalement assez peu lu ces dernières années.
- Roland C. Wagner
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Je serais plutôt d'accord sur ce coup.Mélanie a écrit :Je reste persuadée qu'une partie du succès de King tient à son côté universel et aux différents niveaux de lecture.
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- Roland C. Wagner
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Ouaip. Je me souviens d'Insomnie, qui est souvent considéré je crois comme un bouquin… euh… mineur. Tout le livre tient sur ce qui se passe dans la tête du personnage central, et sur la description d'une petite ville passée par le prisme d'un thème fantastique. J'avais trouvé que c'était du grand art, à l'époque.
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