C'est vrai que dans ces genres là, on n'a pas le droit de dire qu'untel écrit mal.Le mieux, c'est de ne jamais s'occuper de littérature et seulement parler de science-fiction (ou de fantasy, ou de fantastique selon ses vices).
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Patrice
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Donc on ferme tous notre gueule, et on laisse faire ?Anne a écrit :Le fait de se foutre de la gueule de ses petits camarades sur leur manque de talent/ de connaissance / de smileys rigolards = cynisme.
Cette mode française qui consiste à imaginer faire partie d'une élite simplement parce qu'on se fout de la gueule des autres.
Baudelaire a écrit : Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage,
Traversé çà et là par de brillants soleils ;
Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,
Qu’il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.
Voilà que j’ai touché l’automne des idées,
Et qu’il faut employer la pelle et les râteaux
Pour rassembler à neuf les terres inondées,
Où l’eau creuse des trous grands comme des tombeaux.
Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ?
— Ô douleur! ô douleur! Le Temps mange la vie,
Et l’obscur Ennemi qui nous ronge le cœur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie !
Exactement.Patrice a écrit :Salut,
C'est vrai que dans ces genres là, on n'a pas le droit de dire qu'untel écrit mal.Le mieux, c'est de ne jamais s'occuper de littérature et seulement parler de science-fiction (ou de fantasy, ou de fantastique selon ses vices).
Philippe Curval, que tu cites, a pour principe de ne jamais parler de livres qu'il n'a pas aimés. Mieux, il évite d'émettre un soupçon de critique négative dans ses critiques, parce qu'il s'est rendu compte que cela servait d'élément pour que les lecteurs se détournent d'un livre.Nébal a écrit : Parce que dire du mal d'un livre ça serait du cynisme élitiste ? On risquerait trop de froisser des ego de pôv' pitinoteurs ?