Moi par contre je connais tout à fait ce genre de désillusion. Mais j'ai pas des exemples en tête (comment ça planqué ?).Cachou a écrit :Ca, c'est une phrase que je ne peux pas encore dire (dommage, c'est la classe quand même!).Cyril a écrit :suis en train de regarder un film que j'ai vu au cinéma il y a ...32 ans (j'en avais 5) Le trou noir de Disney.
Quand je pense que c'était un bon souvenir, misère...
Ben oui, mais on a tous été jeune et c... bête, hein, même moi (je le suis p't'être encore un peu d'ailleurs)(suffit de regarder plus haut ^_^).
Sinon, j'ai réflechi à ce fil ou j'ai compris en gros des deux premières pages (je lirai la suite demain) qu'il est vain de prouver l'existence de Dieu par une interprétation de l'univers qui restera humaine. Et j'ai un avis qui pour moi a plus de place sur ce fil auto-centré que sur le débat. C'est l'été, j'ai la séve qui monte, c'est même une nuit d'été propice aux songes, je viens de voir La nuit du chasseur (chronique quand j'aurais le courage) on a passé minuit, heure des sorcières, bref je me sens d'humeur new ageuse (mais en toute lucidité de sceptique, hinhin...mince, ils se sont déjà enfuis).
Donc aujourd'hui même je m'adonnais à un de ems passe-temps favori, qui sans fausse modestie n'est pas loin de concurrencer les six idées impossibles faites avant le déjeuner par je ne sais plus quel personnage carrolien (Humpty Dumpty ?). Donc, je m'amusais à repérer des signes dans mon qotidien à les interpréter d'une façon plus fantasylogique que théologique, et en toute lucidité de scpetique déjà cité. Et donc, le signe, c'était l'atmosphére qui peut changer radicalement sur cent métres à travers le quartier, plutôt cool dans mon bloc, franchement glauque aux alentours de celui de ma mère. Je me mettais à fantasmer sur une conscience collective dont nous ferions partie (les mondes virtuels dickien, c'est trop noir pour moi, 'suis pas parano non plus).
Le cas le plus étonnant, c'est le signe intervenu dans la vie d'un ami et qui m'a intrigué, sans me faire renoncer à mon scepticisme (au moins aujourd'hui) : un rêve qui se réalise trois ans plus tard, avec tous les élément clés de la scène (une jeune fille pour laquelle on ressens de l'attirance, un parvis d'Eglise, et tout juste arrivé là une neige soudaine. On peut trouver trouver que ça fait cliché romantique, perso je préfére parler d'archétype que de stéréotype).
J'ai conscience que ce signe peut évidemment être tout à fait un hasard (ma meilleure amie -celle avec qui nous avons renonçé à partir en Espagne- n'y a jamais cru dés que je l'ai raconté, tout en ayant vécus une expérience semblable), mais en plus, l'interprétation est hasardeuse. L'histoire avec la jeune fille n'a absolument rien donné, et je me suis amusé à l'interpréter à la manière païenne qui me plait, tragédie, conspiration divine, tout ça. C'est pour moi la seule qui vaille, je considére le Destin bienveillant qui vous apporte santé-gloire-amour-selon-votre-signe-astrologique comme une newageuserie moderne superficielle , le Destin étant toujours redoutable pour les païens, et une illusion diabolique pour les chrétiens pas trop superstitieux...je grossis le trait, parce que je sais de toute façon que mon opinion ne vaut pas mieux qu'une autre (encore que si j'étais en pleine gueule de bois aprés m'être fait plumé par une voyante charlatanesque...pléonasme ?).
Allez, un dernier trip pour la route, avant de prendre un repos bien mérité : nous avons discuté un certains nombre de page avant (la flemme de rechercher) des auras d'Eons (désolé cher compatriote

L'amie dont j'ai parlé, elle qui est plus rationnelle que moi avec une plus grande expérience des "signes" (tiens, c'est intriguant ça...ah non, j'ai failli m'y remettre) n'a fait aucune hypothése de ce genre tandis que je delirais sur la télépathie et la noosphère. Car elle voyait les auras des personnes à six ans...non, aucun conditionnel : de mes six ans j'ai des souvenirs dont je n'arrive pas à déterminer s'ils appartiennet au rêve ou à la réalité (au moins deux : moi dessinant dans un parc, premier doute dickien à vingt ans seulement ; une rêveries sur certains livres lors d'une promenade dans un certain village de vacances, ce qui semble être une grosse incohérence chronologique). Bref, devant ce genre de mystére dickien, les auras, bah voilà quoi.
Voilà, c'était le pavé de l'heure des sorciéres, comme ça je pourrais rigoler demain en le relisant. Je vais faire ma chronique de La Nuit du chasseur (ou pas) ça va me recentrer les idées (idem).