La play-list du moment.
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Version Rolling Thunder ReviewAmra a écrit :Bob Dylan - Isis.


"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
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Airbourne - Runnin' Wild
http://www.youtube.com/watch?v=d2doAbit148
Airbourne - Stand Up for Rock n' Roll
http://www.youtube.com/watch?v=nx4ppBnvLmY
Du bon Rock comme je l'aime. Du qui pète, qui rote et qui crache par terre !
"C'est comme une des œuvres de petits et exquis de l'art comme je pense que vous aimerez à croire que je suis droit dans votre propre de voir pour savoir."
Yoyoangel, bot.
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- Goldeneyes
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Les sorties trio Jazz sont légion depuis le début d'année, et d'une remarquable qualité (Avishai Cohen ; le regretté Esbjorn Svensson ; Arild Andersen, Paolo Vinaccia et Tommy Smith...). Autre petite perle rare : Jeff Neve Trio. Encore un pianiste fortement inspiré par le répertoire classique. Quelques délices délicats : ici, et là. Ah. Et un peu de Keith Jarett aussi. Le Koln Concert, évidemment. Avec ce mouvement mythique (on peut aisément se passer des images de La leçon de piano, hein...)... Et puis celui-là.
- Eric
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Ce n'est tout de même pas sa meilleure période...Erion a écrit :Version Rolling Thunder Review :) Le bouquin écrit par Shepard montre bien la folie du projet et la belle bande de tordus qui ont suivi Dylan :)Amra a écrit :Bob Dylan - Isis.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
Hm, c'est quoi pour toi une "bonne période" ? Au niveau de l'inventivité musicale ? Bah, y'a eu le Royal Albert Hall. Les réinterprétations de It ain't me Babe ou Hurricane sont délurées, inventives et riches. C'est une très belle période, au contraire, un grand n'importe quoi, et la plupart des gens qui sont embarqués dans l'aventure sont des pointures dans leur genre. Mais surtout, y'a une énergie dans la Rolling Thunder Review qui saute du disque et emporte. Tu sens qu'il s'amuse, et que les autres membres s'amusent avec lui.Eric a écrit :Ce n'est tout de même pas sa meilleure période...Erion a écrit :Version Rolling Thunder ReviewAmra a écrit :Bob Dylan - Isis.Le bouquin écrit par Shepard montre bien la folie du projet et la belle bande de tordus qui ont suivi Dylan
Evidemment, il a fini par les épuiser à force, mais c'est ainsi.
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- Eric
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Disons que c'est une question de goût. Il s'amuse, sans doute, mais ce n'est pas vraiment un critère suffisant pour faire un grand disque quand on est l'auteur de Highway 61 Revisited et de Blonde on Blonde.
Ça reste très anecdotique tout ça pour le mec qui a tant fait avancer le schmilblick.
Lou reed aussi s'amuse quand il fait Metal Machine Music, ça n'en rend pas le disque plus écoutable pour autant.
Et puis il y a un côté fuite en avant dans le Rolling Thunder Review qui m'a des relents de démission qui me dérange. Mais là, évidemment, c'est purement subjectif.
Cela étant, je te concède volontiers qu'un paquet de groupes seraient sans doute prêts à tuer père et mère pour hisser leur production au niveau d'un "Dylan anecdotique". D'ailleurs, peut-être qu'ils devraient...
Ça reste très anecdotique tout ça pour le mec qui a tant fait avancer le schmilblick.
Lou reed aussi s'amuse quand il fait Metal Machine Music, ça n'en rend pas le disque plus écoutable pour autant.
Et puis il y a un côté fuite en avant dans le Rolling Thunder Review qui m'a des relents de démission qui me dérange. Mais là, évidemment, c'est purement subjectif.
Cela étant, je te concède volontiers qu'un paquet de groupes seraient sans doute prêts à tuer père et mère pour hisser leur production au niveau d'un "Dylan anecdotique". D'ailleurs, peut-être qu'ils devraient...
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
de "démission" ? démission par rapport à quoi ? Je veux dire, Dylan n'a jamais eu de "mission". Il n'a même jamais voulu faire "avancer le schmilblick". Les guitares électriques, elles étaient déjà prévues dans "The Freewheelin'" (mais ça a été supprimé enfin plus exactement, c'est ce qu'il dit dans une interview un peu moins mytho que les autres).
Si y'a bien UN truc à retenir de ses interviews, c'est qu'il ne se reconnaît aucune mission, et il refuse de se sentir coupable de quelque chose. Donc, c'est ce concept de "démission" que je ne comprends pas. Dans la Rolling Thunder Revue, il est totalement lui-même, et à ses yeux, c'est le plus important. Je vois pas en quoi il aurait une responsabilité vis à vis de quelque chose.
Si y'a bien UN truc à retenir de ses interviews, c'est qu'il ne se reconnaît aucune mission, et il refuse de se sentir coupable de quelque chose. Donc, c'est ce concept de "démission" que je ne comprends pas. Dans la Rolling Thunder Revue, il est totalement lui-même, et à ses yeux, c'est le plus important. Je vois pas en quoi il aurait une responsabilité vis à vis de quelque chose.
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D'accord avec toi, il ne s'est jamais senti "en mission". Il n'en reste pas moins qu'à l'époque du Rolling Thunder, il est très conscient que qui il est, et de ce que représente Bob Dylan pour la scène musicale de l'époque.
Quand je parlais d'un parfum de démission, c'est justement son refus de vouloir représenter ce qu'il représente qu'il matérialisera dans ce Never Ending Tour. La fuite en avant.
Quand je parlais d'un parfum de démission, c'est justement son refus de vouloir représenter ce qu'il représente qu'il matérialisera dans ce Never Ending Tour. La fuite en avant.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
Ben, quand on lit ses "Chronicles" on se rend compte qu'à l'époque où on le voyait comme prophète, les fans forçaient sa maison (tant et si bien qu'il avait dû acheter des armes) ou faisaient des sit-in en bas de son appartement exigeant de lui des "réponses". Même Joan Baez voulait qu'il sorte et devienne leur héraut. Donc il n'a pas tant fui que ça, il a contourné.Eric a écrit : Quand je parlais d'un parfum de démission, c'est justement son refus de vouloir représenter ce qu'il représente qu'il matérialisera dans ce Never Ending Tour. La fuite en avant.
Dylan a choisi de ne pas subir cette pression : "Légende, icône, énigme (celui que je préfère est Bouddha en tenue européenne) - ce genre de chose, ça va. Sereines, inoffensives, usées, ces dénominations-là sont plus faciles à contourner. Prophète, messie, sauveur - ça, c'est du dur".
Juste avant il dit une phrase qui résume tout "Qu'est-ce que je devais au reste du monde ? Rien. Que dalle."
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Ce n'est pas si paradoxal que ça, à mon avis. Il a voulu faire la musique qu'il a faite, et pour le reste, tout ce qu'il y a autour, il a laissé faire, brouillé les pistes, etc.Eric a écrit :C'est tout le côte paradoxale de Dylan, qui dit ça, mais en même temps est très conscient de ce qu'il est, a tout fait pour le devenir et l'entretenir.
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Je te recommande la lecture de l'excellent Epitaphe 11, de Stéphane Koeclin, sorte de bio romancée à Tosches qui éclaire le personnage d'un jour intéressant.Erion a écrit :Ce n'est pas si paradoxal que ça, à mon avis. Il a voulu faire la musique qu'il a faite, et pour le reste, tout ce qu'il y a autour, il a laissé faire, brouillé les pistes, etc.Eric a écrit :C'est tout le côte paradoxale de Dylan, qui dit ça, mais en même temps est très conscient de ce qu'il est, a tout fait pour le devenir et l'entretenir.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.