Non, je suis désolée, Georges, mais MF a raison : la retraite des enseignants d'établissement sous contrat relève du régime général des retraites.bormandg a écrit :Les enseignants du privé HORS CONTRAT. Mais ceux du privé sous contrat, si.MF a écrit :Tu aurais pu rajouter un facteur "favorable" aux finances publiques : les enseignants du privé ne relèvent pas du régime des pensions de la fonction publique.
Et le but de la "droite" est de mettre sous contrat tout le privé, en supprimant les contraintes liées au contrat et qui empêche,t certains établissements de signer le contrat pour ne lui laisser que les avantages (payement des salaires et des retraites des enseignants par l'Etat)..
C'est logique d'ailleurs, puisqu'aussi bien, le but est d'éliminer les régimes spécifiques...
Bon, ce n'est pas un facteur "favorable" aux finances publiques, juste un facteur "favorable" au budget "Éducation Nationale", mais là, c'est des l'empapaoutage de diptères de ma part...
Sinon, pour répondre sur le capitalisme : ben non, aucun système ne marche qui est basé sur la confiance, qu'il soit confiance en l'honnêteté de l'homme face à la balance avantage à court terme/avantage à long terme, ou confiance en l'invention d'un Homme Nouveau lorsqu'on lui applique une système destiné à le rendre meilleur... L'être humain trouvera toujours des failles pour se glisser dedans.
Ceci dit, les idéologies, avec leur part inévitable d'utopisme, ne marchent pas, on est tous d'accord : mais sans les idéologies, on a rien vers quoi tendre. Sans les idéologies, on aurait pas eu le système de sante, le système des retraites, la règlementation du travail, l'éducation nationale etc.
Il faut d'abord concevoir un monde idéal pour donner une direction vers laquelle on peut emmener le monde en soulevant les montagnes. Il faut une idéologie pour que les hommes cessent de croire que les choses sont ainsi, et n'iront pas en s'améliorant, donc pourquoi se battre et pourquoi croire en l'avenir, pourquoi refuser les injustices puisqu'elles sont inévitables... C'est même pour ça que je ne suis guère optimiste sur l'évolution des choses en ce siècle. On nous a tellement foutu dans le crâne que l'idéologie, c'est socialisme soviétique et compagnie que la simple mention du terme fait encore frémir la très grande majorité des gens.
Je vous parlerai bien du distributisme, mais en ce moment, je crains d'être déjà foutue avant même d'ouvrir la bouche. Et en plus c'est un truc inventé par des cathos, ha !
