Ca dépend à quel sens tu emploies "complexité"; si c'est au sens "complications superflues et incohérentes", peut-être cela s'applque-t-il au français, dans la version académicolâtre et anti-SF. Si c'est au sens de la mise au point de techniques cohérentes pour exprimer plus de choses, même l'anglais fait mieux. L'allemand, l'espagnol, le russe, le japonais sont intraduisibles en français parce que le français n'est pas assez riche pour rendre un certain nombre de subtilités de base pour le lecteur de ces langues.Eons a écrit :Si vous autres faisiez la différence entre "supériorité" et "complexité", on arriverait peut-être à parler la même langue...
La Littérature générale aussi en mal de traduction
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- bormandg
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"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
- Eons
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Georges, tu t'obstines inutilement.
1. Complexité et complication ne sont pas synonymes, et tu le sais. Je l'ai même rappelé il n'y a guère sur un fil de ce forum.
2. On trouve certes des avantages dans telle ou telle autre langue pour dire certaines choses bien plus simplement qu'en français. Et je ne renierai pas ici l'avantage des principes d'agglutination de l'allemand (entre autres). Mais l'inverse est tout aussi vrai.
Quant à la plus grande facilité (au moins pour un anglophone) de traduire du français vers l'anglais que l'inverse, il suffit de voir l'abattage que fait Brian Stableford pour Black Coat Press, comparativement au boulot que représente l'adaptation de sa propre prose en bon français.
1. Complexité et complication ne sont pas synonymes, et tu le sais. Je l'ai même rappelé il n'y a guère sur un fil de ce forum.
2. On trouve certes des avantages dans telle ou telle autre langue pour dire certaines choses bien plus simplement qu'en français. Et je ne renierai pas ici l'avantage des principes d'agglutination de l'allemand (entre autres). Mais l'inverse est tout aussi vrai.
Quant à la plus grande facilité (au moins pour un anglophone) de traduire du français vers l'anglais que l'inverse, il suffit de voir l'abattage que fait Brian Stableford pour Black Coat Press, comparativement au boulot que représente l'adaptation de sa propre prose en bon français.
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- bormandg
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AMA, ça prouve (exclusivement) la qualité du travail de Brian. Lui est capable de comprendre et d'adapter en anglais les "complexités" du français, les français ne sont pas capables de comprendre et d'adapter sa prose anglaise (ce qui prouverait plutôt la complexité d'un anglais bien écrit que sa simplicité).Eons a écrit : Quant à la plus grande facilité (au moins pour un anglophone) de traduire du français vers l'anglais que l'inverse, il suffit de voir l'abattage que fait Brian Stableford pour Black Coat Press, comparativement au boulot que représente l'adaptation de sa propre prose en bon français.

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
En l'occurrence, quand il a traduit mes nouvelles en anglais, j'étais étonnée de le voir produire des phrases plus longues, et parfois un poil plus complexes, en anglais qu'en français, là où je me serais attendue à une traduction plus concise que le texte original.bormandg a écrit :AMA, ça prouve (exclusivement) la qualité du travail de Brian. Lui est capable de comprendre et d'adapter en anglais les "complexités" du français, les français ne sont pas capables de comprendre et d'adapter sa prose anglaise (ce qui prouverait plutôt la complexité d'un anglais bien écrit que sa simplicité).