Lensman a écrit :Il n'est pas très difficile d'interpéter des rêves, à condition de rien attendre de l'interprétation...
J'adore c'est tellement vrai.
L'interprétation des rêves est forcément subjective, et mouvante. Il y a même un écho de cette idée chez Bernard W...pardon, ça m'a échappé
En tout cas ce type réflexion m'a amusé un bout de temps (et j'ai envie de m'y replonger, c'est malin !) après avoir découvert que c'était pas si con que ça dans une disussion de petit déj suivant une soirée JDR.
J'ai moi -même lancé le sujet sur un déclic, parceque je voulais à tout prix faire correspondre mon joli rêve de cette nuit à un de mes premiers cauchemars d'enfant (oui c'est du lourd).
Dans ledit cauchemar, je voyais mon grand-frère se perdre dans ce lieu digne d'Ali-baba découvert lors des réunions parent-prof, son collège. Mais son aspect "musée" (c'en était un, ne disons pas le contraire) était amplifié (les musées d'arts contemporains avec lerus tableaux chelous visités en CP, ça a du m'inspirer une sorte de terreur sacrée. Même que j'y avais enfin rencontré de visu le Christ, en croix comme ils se doit. Et que je m'inquiétais pour mon grand-frère catéchèse à cause d'une méprise d'enfant rigolote -surtout avec le recul (1)).
Et donc dans ce musée, je voyais impuissant mon frère se faire suivre par une apparition sans forme et sans visage sortie d''un tableau, où elle était camouflée en gardant sa couleur rouge sang (oui je faisais pas mal dans le symbolisme en gros sabot à l'époque).
Rien de tout ça avec le rêve que je racontais à ce petit déj 14 balais plus tard, où c'était moi qui me perdais de nuit dans la fac de Lille III, ce lieu de liberté nouvelle et de rencontres merveilleuses -parmi lesquelles peu ou prou tous les rôlistes de la table, au moins de façon indirecte. Et cette promenade onirique était légère, drôle et poétique, des cours se donnaient en pleine nuit derrière des portes ouvertes, des stalactites de glaçe pendaient eu plafond, et j'était accompagné par le chat Raoul et la souris Bernadette (et peut-être le crâne) de la BD Léonard. Je finissais (?) mon voyage en plein jour dans une bibliothèque inconnue,
largement plus aérée et agréable que notre BU, et où trainait déjà quelques étudiants.
Oui, le rapport est peut-être léger, mais l'écho entre les ceux rêves m'a frappé immédiatement, et je tenais absolument à en faire un bilan optimiste de toute ma vie (non, j'aime pas faire dans la demie-mesure).
J'ai clos ma participation à notre séance par un deuxième rêve dont l'interprétation a été une révélation (peut-être tout aussi fumeuse
), avant de passer la parole aux autres rêveurs dont je ne rapporterais bien sûr pas les propos. Je crois que je ne vais pas raconter le mien non plus, parceque je suis en train d'en inclure le récit dans un manuscrit de roman. Quand je me serais prise ma 15ème réponse-type, je vous le raconterai. Peut-être que ce fil existera encore et sera devenu un beau câble.
(Oui, in cauda, tout ça).
(1) me basant sur la phonétique, je pensais que le catéchisme était un match de catch où le perdant était mis en croix. (J'en entend qui rigolent au fond !)
C'est con, quand l'émission
Avant moi j'croyais passait sur Canal j'étais pas au courant. J'aurais pu participer. Y en a pas qui connaitrait des extraits en ligne, que je vois la gloire que j'ai raté, et aussi que je rêvasse ?
280 pages du tome 19 de "la roue du temps" : enfin, je retrouve le plaisir de lire ce monstrueux conte ! 
comme moi 