A l'origine, Henri IV utilisait abondamment "Jarnidieu" (je renie Dieu) ce qui, pour un roi essayant de réconcilier catholiques et protestants, était quand même un peu trash. Son confesseur, l'abbé Cotton, n'arrêtait pas de le tarabuster à ce sujet, d'où la décision d'Henri IV d'utiliser Jarnicotton à la place (au grand désespoir de Cotton mais à l'amusement de sa cour). Et le mot Jarnicotton sonnait si bien qu'il est resté longtemps employé, alors même que le malheureux abbé Cotton a disparu des mémoires...Cachou a écrit :Bormandg me l'avait racontée mais j'ai oublié la moitié alors je parle juste de l'époque.Jean-Claude Dunyach a écrit :Mais l'origine de Jarnicotton est assez drôle, justement, et ça peut intéresser tes élèves de voir comment Henri IV a détourné un juron "grave" pour créer le sien (tu connais l'histoire, je suppose ?).Cachou a écrit :Nan, mais ils sont en train de se dire qu'ils ont quand même une prof bizarre avec ses insultes d'une autre époque...Jean-Claude Dunyach a écrit :Ils sont fans de Henri IV ????
Comme quoi, on peut jouer à déminer les expressions les plus dangereuses avec des résultats parfois étonnants... Je me souviens d'un groupe de caillera de ma banlieue qui avait découvert que Cochonne, à l'envers, donnait nechoco, d'où le terme chocobn utilisé pour décrire les filles plus délicieuse du coin - c'est resté des années. De même, le terme bouffon est une reprise récente d'un mot qui était quand même pas mal tombé en désuétude, du moins en tant qu'injure.