kibu a écrit :mais, quand un épicier ne vend pas une plaquette de beurre, je doute qu'il la retourne au type qui lui a vendu le beurre.
C'est spécieux comme parallèle.
Jusqu'à preuve du contraire, on ne mange pas les livres...
C'est ton opinion et je ne la partage pas.
Quand un entrepreneur vend un bien, le prix qu'il en tire lui permet d'assurer la suite.
Je trouve malsain un marché où l'entrepreneur se reprend dans la gueule des tas d'invendus un an plus tard.
Chez l'épicier, quand le produit arrive près de la DLC, il peut le solder pour s'en débarrasser.
Moi, les questions que je me pose, c'est sur l'intérêt et la rentabilité de métiers qu'on aime juste par attachement sentimental.
Le libraire est-il rentable/utile ?
Et l'éditeur ?
Dans les petits éditeurs dont nous louons le travail ici, combien sont rentables ?
Par rentables, j'entends que, sans subvention ni ventes de produits annexes, l'éditeur gagne chaque mois un salaire décent, et ses collaborateurs aussi.
Parce que ce qui m'importe, c'est la littérature donc les auteurs et pas les métiers qui vivent dessus. Et je me demande quels sont les métiers qui sont vraiment utiles ou nécessaires ou rentables.
Si l'auteur peut vendre directement en numérique en gardant tous les sous, n'est-ce pas le mieux pour la littérature ? Un auteur bien nourri plutôt que des métiers qui augmentent inutilement le coût final pour le consommateur.