Le microcosme, les forums et la critique

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Sybille
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Message par Sybille » sam. sept. 24, 2011 10:10 am

Patrice a écrit :Autant je ne peux être que 100% d'accord avec le premier paragraphe, autant le deuxième me laisse dubitatif.
Un lecteur ne pourrait-il pas en vouloir au corps des critiques (je sais, ça n'existe pas vraiment, mais bon...) si personne ne prend la peine de dire que tel livre est vraiment, mais vraiment, une nullité sans fond, et que, au nom du principe qui veut que l'on ne parle pas d'un truc mauvais, ce brave lecteur aura claqué 30€ pour un pavé de 600 p. de prose lamentable?
Les critiques ne sont pas là que pour satisfaire leur ego, ils ont aussi, quelque part, un rôle de prescription, même si c'est une anti-prescription. Enfin il me semble.
Je plussoie totalement.
A mes yeux, le rôle du critique est un rôle de prescripteur et il doit tout autant me donner envie d'acheter un bon livre que de me faire économiser sur une daube.
Après, une critique négative n'est pas forcément une critique agressive : on peut dire que l'auteur ne maîtrise ni la langue ni les principes scénaristiques sans pour autant ajouter qu'il n'a pas su quitter les jupons de sa mère et qu'il pue de la bouche.

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Patrice
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Message par Patrice » sam. sept. 24, 2011 10:28 am

Salut,
Erion a écrit : Si le lecteur achète un livre qui n'a pas été critiqué, c'est sa responsabilité, pas celle du critique.
De deux choses l'une, soit le lecteur se fonde sur les critiques pour ses achats, dans ce cas seules les critiques positives comptent, soit il achète ce qu'il voit, sans tenir compte des critiques et dans ce cas, on ne peut rien reprocher aux critiques qui ne disent rien des mauvais livres.
C'est une façon un peu aisée de se dédouaner. Sur si les critiques ont fait le choix conscient de s'abstenir de parler des livres médiocres ou mauvais. Une forme de j'étais là mais je n'ai rien vu, rien dit. Bof.

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Patrice

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Message par Patrice » sam. sept. 24, 2011 10:29 am

Salut,
silramil a écrit :Il me semble que la possibilité existe qu'un ouvrage soit encensé par une partie de la critique, alors qu'il n'est pas sans défaut, si bien qu'une critique négative devient utile pour mettre en garde les lecteurs contre une sorte d'erreur de perception.Dans l'hypothèse où un livre n'est pas unanimement apprécié, lire des avis divergents peut être très utile.
Cette forme d'emballement, d'enthousiasme général est justement ce qui a gêné Gromovar tout récemment:
http://quoideneufsurmapile.blogspot.com ... -noir.html

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Erion
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Message par Erion » sam. sept. 24, 2011 10:35 am

Patrice a écrit : C'est une façon un peu aisée de se dédouaner. Sur si les critiques ont fait le choix conscient de s'abstenir de parler des livres médiocres ou mauvais. Une forme de j'étais là mais je n'ai rien vu, rien dit. Bof.
C'est plus honnête que de descendre un livre qu'on a pas compris.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
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Papageno
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Message par Papageno » sam. sept. 24, 2011 10:35 am

De toute façon, pour ma part, je lis les livres d’abord, je lis les critiques ensuite.

Gare à ceux qui ne sont pas de mon avis, car bien entendu , j'ai toujours raison :wink: :roll:

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Sylvaner
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Message par Sylvaner » sam. sept. 24, 2011 10:37 am

Sybille a écrit :
Patrice a écrit :Autant je ne peux être que 100% d'accord avec le premier paragraphe, autant le deuxième me laisse dubitatif.
Un lecteur ne pourrait-il pas en vouloir au corps des critiques (je sais, ça n'existe pas vraiment, mais bon...) si personne ne prend la peine de dire que tel livre est vraiment, mais vraiment, une nullité sans fond, et que, au nom du principe qui veut que l'on ne parle pas d'un truc mauvais, ce brave lecteur aura claqué 30€ pour un pavé de 600 p. de prose lamentable?
Les critiques ne sont pas là que pour satisfaire leur ego, ils ont aussi, quelque part, un rôle de prescription, même si c'est une anti-prescription. Enfin il me semble.
Je plussoie totalement.
A mes yeux, le rôle du critique est un rôle de prescripteur et il doit tout autant me donner envie d'acheter un bon livre que de me faire économiser sur une daube.
Après, une critique négative n'est pas forcément une critique agressive : on peut dire que l'auteur ne maîtrise ni la langue ni les principes scénaristiques sans pour autant ajouter qu'il n'a pas su quitter les jupons de sa mère et qu'il pue de la bouche.
En tant que lecteur, je ne peux que surenchérir :
- d'une, certains éditeurs de SFFF ont appris à "faire du bruit", a orchestrer des lancements, à obtenir des bons positionnements dans les grandes surfaces culturelles... bref à communiquer. L'absence de critique ne serait donc pas une absence de signal, mais un abandon du terrain en faveur des "communicants". Ceci est toutefois peut-être plus vrai en fantasy qu'en SF, aujourd'hui...

- de deux, sur le forum lui-même un rôle d'information est particulièrement bien rempli : des sorties, des republications, des retraductions sont annoncées constamment... ces annonces créent des attentes, et il paraît normal que les premiers lecteurs puissent informer les autres... aussi bien en disant "je l'ai lu, c'est vachement bien" que "je l'ai lu, je suis déçu" !

Par contre, là ou le texte est intéressant, c'est sur le poids relatif des éloges et des réserves. Il est vrai qu'une critique globalement élogieuse, mais parsemées de quelques bémols (d'autant plus s'ils sont tournés en "phrases choc") risque d'avoir un effet contraire a celui qu'on attendrait d'une somme algébrique des arguments présentés. Je crois d'ailleurs que la précédente polémique critique de l'été*, ici même, contenait de vrais morceaux de ce problème :
"mais en plus j'ai dit que c'était vachement bien !"
"oui mais tu as dit ceci et cela, c'est inadmissible !"

* je ne citerai des noms que si Silmaril me supplie ou me menace à coup de teletubbies...

je sais que son truc, c'est les ours plutôt que les aliens, mais les teletubbies il n'y a pas pire !

[size=0]Je sais aussi que c'est silramil et pas Silmaril, mais le vieux lecteur de fantasy en moi ne peux pas s'empêcher de corriger la coquille...[/size]
---
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Patrice
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Message par Patrice » sam. sept. 24, 2011 10:40 am

Salut,
Erion a écrit :
Patrice a écrit : C'est une façon un peu aisée de se dédouaner. Sur si les critiques ont fait le choix conscient de s'abstenir de parler des livres médiocres ou mauvais. Une forme de j'étais là mais je n'ai rien vu, rien dit. Bof.
C'est plus honnête que de descendre un livre qu'on a pas compris.
Donc tu ne comprends pas beaucoup de livres, si j'ai bien compris? ;-)

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Erion
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Message par Erion » sam. sept. 24, 2011 10:42 am

Patrice a écrit :Salut,
Erion a écrit :
Patrice a écrit : C'est une façon un peu aisée de se dédouaner. Sur si les critiques ont fait le choix conscient de s'abstenir de parler des livres médiocres ou mauvais. Une forme de j'étais là mais je n'ai rien vu, rien dit. Bof.
C'est plus honnête que de descendre un livre qu'on a pas compris.
Donc tu ne comprends pas beaucoup de livres, si j'ai bien compris? ;-)
Je suis comme Jeanne et beaucoup d'autres : un auteur ne peut pas donner publiquement son avis sur les livres de ses collègues.
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silramil
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Message par silramil » sam. sept. 24, 2011 10:45 am

Sylvaner a écrit :* je ne citerai des noms que si Silmaril me supplie ou me menace à coup de teletubbies...

je sais que son truc, c'est les ours plutôt que les aliens, mais les teletubbies il n'y a pas pire !
Nous restons entre gens civilisés. Les teletubbies équivaudraient à une déclaration de guerre au genre humain.
[size=0]Je sais aussi que c'est silramil et pas Silmaril, mais le vieux lecteur de fantasy en moi ne peux pas s'empêcher de corriger la coquille...[/size]
[size=0]Ce n'est pas une coquille, mais un souvenir personnel.[/size]
Ce dont on ne peut parler, il faut le faire.

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Patrice
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Message par Patrice » sam. sept. 24, 2011 10:45 am

Salut Erion,

C'est ton choix, et celui de Jeanne. Mais c'est un tort. Vous pouvez être auteurs et honnêtes. Ce qui importe, ça n'est pas ce qu'est le critique (auteur, éditeur, prof, etc.), mais l'honnêteté avec laquelle il critique.
Qui pourrait prendre mal ce que vous pourriez dire d'un livre si c'est fait honnêtement?

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Message par Anne » sam. sept. 24, 2011 10:46 am

Patrice a écrit :Salut,
Anne a écrit :
JDB a écrit :A lire pour alimenter vos réflexions :
http://www.quarante-deux.org/archives/k ... nu/11.html
Ce texte date de 1993 et, bien entendu, il n'y est pas question d'internet.
Mais il contient quelques grands principes qu'il est toujours bons de rappeler.
Exemple :
Le seul bon article est aussi l'article favorable, très favorable même. On aurait tort de tenir cette proposition pour un truisme. Elle est vraie pour l'auteur, pour l'éditeur, mais aussi pour le critique lui-même. Le lecteur est ainsi fait que la plus petite réserve lui apparaîtra comme un rejet sans appel et l'ouvrage comme indigne de sa souveraine attention. À tout prendre, si le critique tient à insérer une épine, ce qu'on ne saurait humainement lui refuser, il faut qu'elle ne se trouve ni dans le début ni surtout dans la conclusion du texte mais dans son corps même, de préférence dans une phrase bien baveuse. J'entends par là le cas assez général où le critique souhaite dans l'ensemble soutenir l'auteur et son ouvrage, mais néanmoins glisser un bémol.

Par ailleurs, toute critique résolument hostile est inutile sauf si elle sert un dessein précis. C'est de la place et de l'énergie perdues. L'exécution sommaire — ou détaillée — est un genre qui ne satisfait que l'ego du critique et qui ne témoigne que de sa rancœur. Non qu'il ait tort dans le principe de dénoncer une ineptie mais parce qu'il devrait s'interroger sur les raisons qui fondent de si grands efforts. Il y a toujours trop d'ouvrages intéressants à défendre pour qu'il soit utile de consacrer de l'espace à une démolition. Il y a bien entendu des exceptions à ce noble principe : il arrive qu'il soit nécessaire de faire un exemple dans l'intérêt de la salubrité publique ou pour défendre une position que j'affirmerai hautement morale. En dehors de ces cas assez rares, le silence est la plus terrible des armes dont on puisse user contre l'incompétence. Il est peu d'œuvres dont la médiocrité se hisse assez haut pour mériter l'érection d'un gibet. Et il vaut mieux se tromper dans le sens de la clémence que dans celui de la férocité.
.
JDB
Oui!
Je suis tout à fait d'accord.
L'oublie est ce qu'il y a de mieux à faire, quand on a déjà perdu des heures avec un livre auquel on accroche pas.
Autant je ne peux être que 100% d'accord avec le premier paragraphe, autant le deuxième me laisse dubitatif.
Un lecteur ne pourrait-il pas en vouloir au corps des critiques (je sais, ça n'existe pas vraiment, mais bon...) si personne ne prend la peine de dire que tel livre est vraiment, mais vraiment, une nullité sans fond, et que, au nom du principe qui veut que l'on ne parle pas d'un truc mauvais, ce brave lecteur aura claqué 30€ pour un pavé de 600 p. de prose lamentable?
Les critiques ne sont pas là que pour satisfaire leur ego, ils ont aussi, quelque part, un rôle de prescription, même si c'est une anti-prescription. Enfin il me semble.

A+

Patrice
Quand il s'agit de vraies supercheries, oui. Le livre survendu, avec couverture ultra racoleuse, avis délirant et le tout à 30 euros, effectivement, il y a de quoi s'indigner.
Mais si on n'a juste "pas aimé" un livre, aucun intérêt.
Si on est passé à côté, encore moins.

Après, tout est une question d'honnêteté intellectuelle. Et bizarrement, les plus virulents sur certains ouvrages en sont rarement les plus pourvus.

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Sybille
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Message par Sybille » sam. sept. 24, 2011 10:47 am

Erion a écrit :
Patrice a écrit : C'est une façon un peu aisée de se dédouaner. Sur si les critiques ont fait le choix conscient de s'abstenir de parler des livres médiocres ou mauvais. Une forme de j'étais là mais je n'ai rien vu, rien dit. Bof.
C'est plus honnête que de descendre un livre qu'on a pas compris.
C'est super simpliste comme raisonnement : les livres qu'on n'aime pas sont forcément ceux qu'on ne comprend pas ?
Personnellement, je considère que, si le critique a une audience, c'est qu'il a, au fil du temps, démontré la pertinence de ses analyses. Raison pour laquelle ses lecteurs le considèrent comme un prescripteur recevable.
Anne a écrit :Quand il s'agit de vraies supercheries, oui. Le livre survendu, avec couverture ultra racoleuse, avis délirant et le tout à 30 euros, effectivement, il y a de quoi s'indigner.
Mais si on n'a juste "pas aimé" un livre, aucun intérêt.
Si on est passé à côté, encore moins.

Après, tout est une question d'honnêteté intellectuelle. Et bizarrement, les plus virulents sur certains ouvrages en sont rarement les plus pourvus.
On peut ne pas aimer un livre et :
- expliquer pourquoi ;
- proposer un type de lecteurs qui devraient apprécier ;
- ou estimer que le livre n'a aucune qualité.

La personne qui a choisi d'être critique a décidé de consacrer une part de son temps au décorticage et à l'expression de ce décorticage.
Je ne vois pas pourquoi elle devrait brusquement se taire quand elle n'aime pas parce que certains trouveraient ça plus cool.
C'est à son public qu'elle doit rendre des comptes, aux lecteurs qui suivent son blog... pas à une sorte de charte imaginaire que chacun voit à sa sauce.

Comme je l'ai écrit plus haut, on peut TOUT faire, il n'y a pas de règles ou de censure.
Modifié en dernier par Sybille le sam. sept. 24, 2011 10:56 am, modifié 1 fois.

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silramil
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Message par silramil » sam. sept. 24, 2011 10:52 am

Commentaire dans le fil de ce que je disais sur la fonction sociale : il est parfois salutaire de dégommer un critique qui remplit sa fonction de manière négative, soit sciemment (promo mercenaire//attaques personnelles), soit par incompétence (incapable de saisir ce qui fait un bon bouquin, mais capable d'en donner l'impression).
Salutaire pour lui, qui devrait chercher une occupation plus adaptée à ses talents, salutaire pour les lecteurs, qui gagneront du temps, et salutaire pour les auteurs, qui éviteront des ulcères.
Ce dont on ne peut parler, il faut le faire.

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Erion
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Message par Erion » sam. sept. 24, 2011 10:53 am

Sybille a écrit :
Erion a écrit :
Patrice a écrit : C'est une façon un peu aisée de se dédouaner. Sur si les critiques ont fait le choix conscient de s'abstenir de parler des livres médiocres ou mauvais. Une forme de j'étais là mais je n'ai rien vu, rien dit. Bof.
C'est plus honnête que de descendre un livre qu'on a pas compris.
C'est super simpliste comme raisonnement : les livres qu'on n'aime pas sont forcément ceux qu'on ne comprend pas ?.
C'est mathématique. Il y a des livres qu'on aime pas, parce qu'ils sont mauvais, des livres qu'on aime pas parce qu'on est pas le public visé, des livres qu'on aime pas parce qu'on les a pas compris (pour x raisons).
Du coup, il vaut mieux parler des livres qu'on a aimé. Les conséquences d'une erreur de jugement sont moins graves.
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Message par Sybille » sam. sept. 24, 2011 11:02 am

Erion a écrit :C'est mathématique. Il y a des livres qu'on aime pas, parce qu'ils sont mauvais, des livres qu'on aime pas parce qu'on est pas le public visé, des livres qu'on aime pas parce qu'on les a pas compris (pour x raisons).
Du coup, il vaut mieux parler des livres qu'on a aimé. Les conséquences d'une erreur de jugement sont moins graves.
Parce que le critique n'a pas l'intelligence nécessaire pour estimer ce qu'il en est ?
Mouarf !
Du coup, il doit se taire parce qu'il a un risque, s'il est neuneu, de 33 % d'erreurs ? Et l'erreur serait "grave" ?
Sérieux, je me demande si toi et moi avons un seul truc en commun dans notre vision du monde.

J'ajouterai quand même que, si le critique n'a pas compris une oeuvre, ses fidèles lecteurs ont des chances de ne pas la comprendre non plus, donc le rôle de prescripteur aura quand même été rempli.

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