3615 Nos lifes à nous

[Eons]

En pleine traduction du DAS-42, je viens de passer 2 h pour comprendre le sens du sigle "AZAB" utilisé par K.-H. Scheer sans aucune explication.

Naturellement, toutes les précédentes occurrences de ce truc figurant dans des volumes antérieurs se trouvent comme par hasard dans des paragraphes que Marie-Jo Dubourg a soigneusement sautés !

Et que tu n'as pas lus avant ce volume?

Bien sûr que si ! C'est même en comparant la VO et la VF que je puis affirmer l'omission de certaines parties.

Mais le fait que cela comporte l'explication du sigle ne t'avait pas fait réagir avant d'en avoir (enfin) besoin pour la traduction du DAS 42. Tu n'avais pas dit que les republcations des précédents se faisaient avec correction des traductions, ou j'ai pris tes désirs pour des réalités?

Tu as mal compris :
1. Le sigle en question n'apparaît qu'à partir du tome 36, je n'ai pour le moment retraduit que les 6 premiers, je ne l'avais donc pas encore rencontré (et il ne figure pas dans le #41).
2. Les § utilisant ce sigle ont TOUS été zappés de la VF parue au Fleuve.
3. Scheer ne donne aucun élément de contexte permettant un décodage simple, il a donc fallu que je fasse des recherches afin de trouver ce qui, écrit en toutes lettres – et dans le bon contexte, en l'occurrence associé au même personnage – pouvait être abrégé comme l'a fait Scheer. Heureusement que je n'ai trouvé qu'une seule correspondance possible.
4. Non abrégé, la première occurrence est dans le #29, mais sa traduction française du Fleuve n'a que peu de rapport, Zentralabwehr (litt. « défense centrale ») y étant devenu… contre-espionnage !
5. Enfin, pour faire mes recherches, j'ai "côte- à-côte" VO et VF. Et je suis malheureusement souvent contraint, comme ci-dessus, de ne pas pouvoir réutiliser les choix fait par ces dames il y a plus d'un quart de siècle car fantasistes.

[Lensman]

Toujours soleil et café !
J'ai encore en tête la formidable interprétation par Mitropoulos de la Symphonie de Chausson, que j'ai réécoutée.
Jusqu'alors, ma grande version était celle de Michel Plasson, avec l'orchestre du Capitole de Toulouse, juste suivi par Ernest Ansermet. Mais Mitropoulos flatte mon goût du démesuré, et passe à la première place. Cependant, pour ceux qui ne connaissent pas l'œuvre, je recommande vivement d'attaquer avec Plasson ou Ansermet, l'enregistrement de Mitropoulos, datant de 1939, étant réservé aux amateurs d'enregistrement historiques. De toute façon, il faut les trois à l'amoureux de l'œuvre (pauvre Ernest Chausson, mort d'un accident de bicyclette: il est rentré tête la première dans un mur...).

Oncle Joe

[Lensman]

Au lieu de faire un des nombreux vide-greniers parisiens, j'ai décidé d'aller ce matin aux Puces de la Porte de Vanves, par esprit de contradiction...
Butin:
- Une grande reliure éditeur du journal Vaillant datant de 1961. C'est vraiment d'une grande richesse, et pas seulement "Les pionniers de l'Espérance"... Comme le dos (les caves disent la tranche) a disparu, ce volume n'intéresse pas les vrais collectionneurs, qui sont toujours des maniaques de l'état. Moi, je m'en fous. Je l'ai eu à... 4 euros.
- Dekobra, Pourquoi mourir? (Baudinière, 1931). Mais si, c'est de la SF... 1 euro.
-Un Mercure de France avec un bel article de Rosny que je ne connaissais pas, et une chronique sur Glozel, vieille affaire toujours intéressante... 2 euros (tout de même...)
- Baal ou la magicienne passionnée (Malfère, 1924) de Renée Dunan, grand classique mi fantastique, mi SF qu'il faut avoir lu. Une reliure rouge un peu fatiguée, avec la couverture préservée. 1 euro.
Et puis, au touché, je me suis dit: "Hum! ce papier est bizarre, ce n'est pas le papier habituel des Malfère... et la couverture... la couleur du carton est inhabituelle, pour un Malfère..." (Il faut dire que j'en ai palpé, des Malfère, dans ma vie de traqueur de livres peu vraisemblables). Je refeuillette mieux, et je vois écrit, à gauche de la page de titre:
"Exemplaire spécialement tiré pour Renée Dunan"
Marrant ! Finalement, je le garde (au lieu de l'offrir à quelqu'un d'autre, comme prévu).
La vie normale continue.

Oncle Joe

PS: et si, aussi, purement par vice, trois DVDs copiés par un sympathique passionné (10 euros les 3):
- Le testament du docteur Cordelier (1959) (un Jean Renoir adaptant plus ou moins Dr Jekyll and Mr Hyde)
-Son of Frankenstein (1939) de Rowland V. Lee, avec Lugosi, Karloff, Basil Rathbone...
-The Mummy's Ghost (1944), de Reginald Le Borg, avec John Carradine, Lon Chanet Jr... Un film que je ne connais pas du tout...

[Anne]

J'ai pensé à toi, Oncle Joe, ce matin. Il y avait la finale des jeunes chefs d'orchestre, sur Arte. J'ai écouté et regardé en montant des tours de kapla.
Passage intéressant sur les structuralistes, qui m'a évoqué un cours à partir de Jakobson, dont j'ai à peu près tout oublié, en fait.
M'a donné envie de relire, mais dans une autre vie. Dans celle-là, je dois apprendre à quelqu'un à faire du vélo sans roulettes.

[Gérard Klein]

On veut que je quitte ce matelas ( merveilleux ) à mémoire de forme, ce cafè( délicieux) au caramel, cette chambre( ravissante) pour aller serrer des mains sous un chapiteux au bord du Doubs
gni

C'est vraiment si bien que ça, le matelas à mémoire de forme?
J'ai un tel oreiller que je trouve très bien (sauf qu'il a quand même tendance à perdre la mémoire et que je dois taper dessus pour qu'il se souvienne) mais j'ai hésité à acheter le matelas correspondant vu le prix, surtout en GF. Vaut mieux pas se tromper. Et puis, c'est plus gros à tabasser.
D'un autre côté mes vieilles articulations qui me réveillent parfois méritent de l'attention.

Et peut-on savoir quel festival t'invite de façon aussi somptueuse? Le Doubs, c'est Vesoul, non?

[bormandg]

Pour une fois je ne suis pas allé Porte de Vanves, la viduité de mon portemonnaie expliquant la chose. Les qq sous que j'avais encore hier soir ont disparu dans un vide-grenier, pour des livres que je croyais ne pas avoir...
Rechargé le porte-monnaie sur les quais, et récupéré (acheté) deux CLAs et un Cleer...

[Soslan]

Je viens de réitérer le geste de me promener dans le parc municipal au crépuscule, lequel était plus avancé que vendredi. Les bois plongés dans la pénombre -aucun éclairage public n'est prévu pour l'endroit qui ferme la nuit- et surtout le fait que même à découvert on puisse croiser des gens sans discerner leur visage à quelques mètres, offrent un aspect presque fantasmagorique à cette promenade. Revoir la lumière orangée de la ville depuis l'entrée du parc cachée derrière un détour, donne le sentiment d'un retour à la civilisation, après une sauvagerie qui serait plus celle du conte de fée que d'un roman colonial.

[dracosolis]

On veut que je quitte ce matelas ( merveilleux ) à mémoire de forme, ce cafè( délicieux) au caramel, cette chambre( ravissante) pour aller serrer des mains sous un chapiteux au bord du Doubs
gni

C'est vraiment si bien que ça, le matelas à mémoire de forme?
J'ai un tel oreiller que je trouve très bien (sauf qu'il a quand même tendance à perdre la mémoire et que je dois taper dessus pour qu'il se souvienne) mais j'ai hésité à acheter le matelas correspondant vu le prix, surtout en GF. Vaut mieux pas se tromper. Et puis, c'est plus gros à tabasser.
D'un autre côté mes vieilles articulations qui me réveillent parfois méritent de l'attention.

Et peut-on savoir quel festival t'invite de façon aussi somptueuse? Le Doubs, c'est Vesoul, non?

les mots Doubs (bezançon)
oui c'est bien Gérard, le mémoire de forme surtout avec le surmatelas idoine, et dieu sait que je suis sensible à cet aspect de l'hôtellerie

[Soslan]

Une fois n'est pas coutume, je suis levé avant le soleil.

Rêves assez fort cette nuit, ce que je marque toijours d'une pierre blanche depuis quelques années. Mon propre univers romanesque en gestation s'y mêlait à celui de Jacques Abeille (on est mégalo ou on ne l'est pas). Je recevais le prochain livre, qui n'avait toujours aucun rapport avec de celui-ci par une mystérieuse étagère de bois qui semblait une matérialisation magique d'internet, diffusant des livres papiers aussi facilement que des e-books, mais c'était pour apprendre avec consternation que ce livre ne serait pas publié par Attila, interrompant ainsi la publication du Cycle des Contrées. De quoi rendre assez étrange l'idée de ces milliers de livres diffusés Morphée sait comment, mais avec des pages fragmentés en rubans de papier pliés pour empêcher la lecture.
Se déroulait ensuite en film de plus en plus impressionnants nos univers littéraires entremêlés de manière confuse, et se déroulant dans un cadre post-apo ou mon inspiration (délirante, comme il se doit en rêve), prenait peu à peu le dessus. S'y mêlaient une invasion de lapins mutants intelligents venus d'une Russie abandonnée (réminiscence d'un de ces projet littéraires délirants que j'amusais à concevoir dans mon adolescence), l'intrigue du film Detective Dee transposé de la Chine ancienne vers le futur post-apo, et des réminiscences de rêves personnel plus ou moins anciens, dont une expédition en grand nombre dans un sous-sol que la lumière du jour pénétrant par des cours anglaises ne rendait pas moins labyrinthique ni menaçant (expédition cette-fois intégrée à l'intrigue du film asiatique suscité) ou l'idée la question des rapports occidents-autres peuples dans une histoire presque similaire à la nôtre mais dans une carte du monde transfigurée.
On finissait par se centrer sur un projet romanesque personnel de voyage souterrain vernien, avec des idées tellement absurdes que je compte bien songer sérieusement à les exploiter, et par conséquent préfère les taire, comme je l'avais déjà fait dans mes premiers récits de rêve aux glorieux débuts du prédécesseur de ce fil.
Je garde aussi dans les dernières images celle du grand frère dragouillant une jeune fille (le bougre, je suis censé l'avoir marié il y a trois semaines, il verra quand je l'appellerait aujourd'hui) en disant qu'il écrivait des romans de science-fiction dans les années 50 (je ne le savais pas aussi âgé sous son visage trentenaire) et qu'il comptait continuer pour y faire carrière. Je crois bien que mon rêve l'assimilait à Stefan Wul. [/url]

[Lensman]

Soleil et café, ça devient routinier... et rhume étrange, ça, j'aimerais que ce soit moins routinier...
Long feuilletage, dans la nuit, de l'album de Vaillant de 1961. De très grands dessinateurs, et de très belles illustrations. Toute une époque fascinée par les super-avions à statoréacteur, les débuts de la conquête spatiale... Il y a des "one shot" SF que je n'ai pas bien identifiés, de dessinateurs et illustrateurs obscurs (pour moi). Je ne peux pas mourir avant que ce soit mis au net... Je peux vérifier de visu que Yves le Loup, superbe imitation de Prince Valliant au départ dessinée (avec force et poésie) par Bastard, est repris à cette époque par le grand Coelho (scénario d'Ollivier, comme pour Ragnar).
Je suis frappé par l'usage assez curieux qui est fait de la couleur: les fonds en changent tout le temps, les personnages aussi... c'est très frappant dans les Pionniers de l'Espérance. Parfois assez joli, parfois assez irritant. A tout prendre, c'est le genre de BD à rééditer en noir & blanc (c'est ce qui est fait, en général) avec, à titre d'exemple et de documentation, quelques planches colorées dans ce style déroutant...
Raté le concours des chefs d'orchestre... bon, je continue mon concours personnel (jury unique...) dans l'écoute des CDs...
Et zut, il y a un défaut d'enregistrement au début de The Mummy's Ghost (une plage ne veut pas passer). J'ai préféré ne pas continuer (ça a l'air bien à l'ancienne...), je l'échangerai plus tard.
Remarque: c'est incroyable tout ce que Tabari (connu aujourd'hui pour Isnogoud) et Godard ont pu dessiner dans Vaillant (et ailleurs!!!)

Oncle Joe

[dracosolis]

constat post festival :
les VCB* sont largement plus pénibles que les VCI**
Sans doute que les seconds sont plus conscients de la vanité qu'il y a à la ramener quand on a cinq mille lecteurs, tandis que les premiers ont encore des illusions à cent mille.
A part ça, Maud Tabachnik aime ma sonnerie de portable ce qui prouve un truc mais je ne sais pas lequel...
sinon je vous recommande l'Hôtel de Paris à Besançon, pampilles, confort, petit dej délicieux
Parfait combo





* VCB= Vieux Croutons de la Blanche
**VCI= Vieux Croutons de l'Imaginaire

[Lensman]

pampilles

Mazette ! Ils ont discrètement enquêté sur toi... ce n'est pas de l'intrusion dans la vie privée, là, c'est du savoir vivre supérieur, c'est du grand art !

Oncle Joe

[dracosolis]

oui c'est louche hein ?
en plus, ils m'ont envoyé une collègue ravissante, élégante, fraîche, pleine de sens de l'humour, de vivacité, quelques rêves bien ancrés dans sa tête mais surtout les deux pieds dans le réel et avec un sourire qui a renversé Christophe Lambert auprès duquel je signais...
Je dois intervenir dans sa classe en novembre.
(Faut dire que le mâle sexy dans le coin était un peu bi classé entre pompier et Bruce Willis bûcheron, pas inintéressant mais pas ma came)

Ces gens savent que je suis Jack Harkness en talons aiguilles^^ et ça c'est encore plus fort

[Oph]

C'est malin, j'ai une vision mentale de John Barrowman version "Priscilla folle du désert" maintenant.

[dracosolis]

C'est malin, j'ai une vision mentale de John Barrowman version "Priscilla folle du désert" maintenant.

ça doit être charmant ^^