Mais rien n'est jamais de ton fait, on sait, depuis le temps

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on avait dit que l'on ne tapait plus sur Musso et Levy...Herbefol a écrit :Ça m'intéresserait effectivement de voir combien de nouvelles variétés sont lancés par semaine. Etant entendu qu'une présentation différente d'un même produit (en paquet de vingt alors qu'avant c'était par trente) n'est pas un nouveau produit.Sand a écrit :heu, tu connais le nombre de nouvelles références PAR SEMAINE qui sont lancées en distribution alimentaire ?
soyons fous, faisons de la prospectiveSylvaner a écrit :Certes... mais je veux dire, quand l'offre sera un peu étoffée, on imagine une sortie plus ou moins simultanée du grand format et du numérique moins cher, non ?Sybille a écrit :Le prix ?Sylvaner a écrit :mais comment ceux qui on franchi le pas font-il pour décider ce qu'ils liront en numérique et ce qu'ils liront en papier ?
Faut voir ce que le prêt représente concrètement dans nos habitudes.zordar a écrit :Ce que je reproche au numérique (pour les jeux videos dématérialisés c'est pareil) c'est que c'est difficile de prêter un livre, du moins avec les liseuses.
Non, je ne parlais pas de ça. Je parle du problème qu'il y a aurait pour une librairie à survivre si elle ne peut pas retourner les monceaux de nouveaux trucs qui sortent et que l'on ne peut pas vendre (parce que les lecteurs n'en veulent pas).Sand a écrit :Tu parlais bien des difficultés des libraires à manutentionner/référencer leurs livres, non ?
L'édition c'est 64.300 nouveaux livres l'année dernière (chiffre du ministère de la culture). Soit 176 par jour ou encore 1233 à la semaine. Je pense qu'il est clair qu'on ne parle pas du tout des mêmes ordres de grandeur.Sand a écrit :entre 10 et 20 nouvelles réf lancées par semaine.
C'est toujours agréable de discuter avec des gens qui respectent un point de vue contraire et qui ne méprisent pas leur interlocuteur.Herbefol a écrit :Je crois que l'un des problèmes avec Sybille c'est qu'elle semble tout ignorer du commerce et de la librairie en particulier, et des contraintes liées à ces activités (comme le problème des charges lourdes, dont les loyers qui font passer ceux que l'on payent pour nos appartements comme ridicules). Mon libraire me disait pas plus tard que tout à l'heure, que sur une nouveauté il doit en vendre trois (bien qu'il puisse retourner les invendus) pour ne pas perdre d'argent sur ce livre.
Et puisque madame est si prompte à cracher sur les marges dont "bénéficient" les libraires, elle pourrait peut-être se renseigner, et nous informer par la même occasion, sur les marges dont bénéficient les autres types de commerce. En faisant remarquer au passage que les libraires ont une marge de négociation à peu près nulle avec les distributeurs et qu'ils ne peuvent pas toucher au prix de ce qu'ils vendent (les prix des livres sont fixes, on ne peut pas les faire monter). Il s'agit quand même d'une activité où le commerçant ne peut pas négocier le prix auprès de son fournisseur et ne peut pas fixer le prix qu'il réclame au client et n'a donc aucune marge de manoeuvre.
Ceci illustre assez bien ce que je disais plus haut, tu n'y connais rien. Les libraires ne négocient pas les éditeurs, les interlocuteurs des libraires sont les distributeurs et les diffuseurs, pas les éditeurs.Sybille a écrit :Sinon, si le prix au client est fixe, il ne me semble pas qu'il y est une impossibilité de négociation entre le libraire et l'éditeur.
Bon, alors, quand, en tant qu'éditeur, j'ai négocié avec un libraire, je n'existais pas.Herbefol a écrit :Ceci illustre assez bien ce que je disais plus haut, tu n'y connais rien. Les libraires ne négocient pas les éditeurs, les interlocuteurs des libraires sont les distributeurs et les diffuseurs, pas les éditeurs.Sybille a écrit :Sinon, si le prix au client est fixe, il ne me semble pas qu'il y est une impossibilité de négociation entre le libraire et l'éditeur.
Là, j'aurais besoin d'un détail.Sybille a écrit :Quand j'ai fait de l'édition papier au début des années 2000, je me suis retrouvée avec des petites librairies pas trop intéressées qui demandaient 35 % et des FNAC plus intéressées qui demandaient 40 %. Les deux payaient la livraison et les deux ne voulaient pas de vente ferme.
Je découvrais alors je suis restée sur le c... : la vente avec retour, chez moi, ça s'appelait du dépôt-vente et du dépôt-vente à 35 %... huhu
Alors, comme je l'ai toujours dit, la librairie, c'est cool, ça sent bon le livre, mais... voilà, quoi...
Si je ressors un livre-papier, ce sera exclusement en vente ferme et si les librairies n'en veulent pas... tant pis.
Vu qu'apparemment Sybille vendait directement, il n'y avait probablement personne d'autre entre elle et le libraire.Herbefol a écrit :Là, j'aurais besoin d'un détail.Sybille a écrit :Quand j'ai fait de l'édition papier au début des années 2000, je me suis retrouvée avec des petites librairies pas trop intéressées qui demandaient 35 % et des FNAC plus intéressées qui demandaient 40 %. Les deux payaient la livraison et les deux ne voulaient pas de vente ferme.
Je découvrais alors je suis restée sur le c... : la vente avec retour, chez moi, ça s'appelait du dépôt-vente et du dépôt-vente à 35 %... huhu
Alors, comme je l'ai toujours dit, la librairie, c'est cool, ça sent bon le livre, mais... voilà, quoi...
Si je ressors un livre-papier, ce sera exclusement en vente ferme et si les librairies n'en veulent pas... tant pis.
Lorsqu'une librairie te proposait 35 %, cela voulait dire qu'il restait 65 % pour l'éditeur (à charge pour lui de se débrouiller avec son auteur et autres) ou il y avait un distributeur/diffuseur quelque part dans la chaîne ?
Non, pas de distributeur/diffuseur dans le tableau (raison de ce dur labeur de négociation directe), mais ça correspond aux chiffres que j'ai toujours vus un peu partout...Herbefol a écrit :Là, j'aurais besoin d'un détail.Sybille a écrit :Quand j'ai fait de l'édition papier au début des années 2000, je me suis retrouvée avec des petites librairies pas trop intéressées qui demandaient 35 % et des FNAC plus intéressées qui demandaient 40 %. Les deux payaient la livraison et les deux ne voulaient pas de vente ferme.
Je découvrais alors je suis restée sur le c... : la vente avec retour, chez moi, ça s'appelait du dépôt-vente et du dépôt-vente à 35 %... huhu
Alors, comme je l'ai toujours dit, la librairie, c'est cool, ça sent bon le livre, mais... voilà, quoi...
Si je ressors un livre-papier, ce sera exclusement en vente ferme et si les librairies n'en veulent pas... tant pis.
Lorsqu'une librairie te proposait 35 %, cela voulait dire qu'il restait 65 % pour l'éditeur (à charge pour lui de se débrouiller avec son auteur et autres) ou il y avait un distributeur/diffuseur quelque part dans la chaîne ?