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Les auteurs savent-ils parler ?

Posté : dim. mai 30, 2010 4:08 pm
par Sybille
Comme tout le monde est aux Imaginales, c'est le calme plat sur les forums et sur FB.
Du coup, en attendant que les cookies soient cuits et avec la bonne conscience d'avoir travaillé un peu pour un dimanche, je parcours la Toile.
Sur le blog de Draco, je lis :
Si seulement on pouvait vraiment parler de ses livres comme ça!!
*soupir*
Parce que voyez-vous en vrai, les écrivains, tout ce qu'ils ont à dire sur le monde et l'humain,ou même leur belle-mère, c'est dans leurs textes en général x_x ; ils écrivent parce qu'ils parlent mal dans l'ensemble, paradoxal, hein ?
Ca me parle totalement et je ne peux que tomber d'accord...

Et, toi, ami auteur, sais-tu causer ?

Posté : dim. mai 30, 2010 4:17 pm
par Cachou
Argh, foutu pour mes aspirations d'auteur (en même temps, c'est un rêve lointain que je n'ai jamais essayé de concrétiser), parce que je suis absolument capable de parler pendant des heures (et des pages) de tout et n'importe quoi (suffit de voir les plus de 660 articles de mon blog - et encore, j'ai supprimé plus d'une centaine d'articles depuis sa création, il n'y a même pas deux ans)... Tant pis pour moi! :?

Posté : dim. mai 30, 2010 10:58 pm
par Don Lorenjy
On a plus de temps pour réfléchir quand on écrit. Mais pas encore assez, parfois.

Posté : dim. mai 30, 2010 11:17 pm
par Gregory Drake
Don Lorenjy a écrit :On a plus de temps pour réfléchir quand on écrit. Mais pas encore assez, parfois.
Même longueur d'ondes.

Posté : dim. mai 30, 2010 11:31 pm
par Mélanie
Dans une certaine mesure, je crois qu'on finit par développer un semblant de discours sur ce qu'on écrit, à force de toujours répondre aux mêmes questions en interview. Personnellement, ça m'est de moins en moins difficile de parler de mes textes, alors que c'était mission impossible il y a dix ans. Mais pour le reste, je signe des deux mains (sans compter que le discours en question vient toujours après l'écriture, jamais pendant).

Posté : lun. mai 31, 2010 8:44 am
par Hoêl
Sinon , il y a la solution d'Albert Cohen qui n'écrivait pas ses livres mais les dictait , du coup , selon son pote Frédéric Dard , il était capable de discourir pendant des heures sur son oeuvre .