La suggestion vs l'explicite
Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
La suggestion vs l'explicite
Bon, je m'installe tranquille pour rédiger ce post ('fin, ce n'est pas vrai, le repas est sur le feu) pour revenir sur ce point...
Comme le souligne Erion, les techniques d'écriture sont les mêmes, qu'on décrive notre héros au coeur d'une bataille ou en train de s'envoyer en l'air.
Sauf que... le contenu n'est pas le même.
Je développe :
Je veux horrifier le lecteur avec mon méchant : il torture donc des enfants avant de les manger. L'effet est garanti : mon lecteur est choqué, trouve vraiment mon méchant très méchant.
Le souci, avec le sexe, c'est que c'est un domaine très personnel. Ce qui érotise l'un peut dégoûter l'autre. Même les trucs les plus anodins.
Donc je veux dire que mon héroïne a trop de chance car son mec l'aime à donf. Je me lance dans une scène explicite et, pour montrer à mon lecteur combien mes persos s'entendent et tout, je choisis, au hasard, un petit truc que j'aime beaucoup... sauf que c'est le détail que mon lecteur déteste. Il claque le bouquin, sans comprendre pourquoi mes persos s'aiment si peu.
Mais, cela dit, le sexe n'est pas le seul domaine très perso.
La fille de mon héros est assassinée par le big boss de fin de niveau.
Le héros... venge sa fille ou livre le criminel à la police ?
Suivant notre morale perso, une même attitude peut nous choquer ou nous satisfaire.
Bref, tout ça pour dire qu'on peut tout faire. Ne serait-ce que parce qu'on est tellement d'écrivains, qu'il y a tellement de textes à lire, qu'il en faut pour tous les goûts et les lecteurs.
Mais qu'il faut s'attendre à ce que l'explicite soit moins consensuel, tout simplement.
J'aime bien écrire des banalités, le four doit être chaud maintenant...
Comme le souligne Erion, les techniques d'écriture sont les mêmes, qu'on décrive notre héros au coeur d'une bataille ou en train de s'envoyer en l'air.
Sauf que... le contenu n'est pas le même.
Je développe :
Je veux horrifier le lecteur avec mon méchant : il torture donc des enfants avant de les manger. L'effet est garanti : mon lecteur est choqué, trouve vraiment mon méchant très méchant.
Le souci, avec le sexe, c'est que c'est un domaine très personnel. Ce qui érotise l'un peut dégoûter l'autre. Même les trucs les plus anodins.
Donc je veux dire que mon héroïne a trop de chance car son mec l'aime à donf. Je me lance dans une scène explicite et, pour montrer à mon lecteur combien mes persos s'entendent et tout, je choisis, au hasard, un petit truc que j'aime beaucoup... sauf que c'est le détail que mon lecteur déteste. Il claque le bouquin, sans comprendre pourquoi mes persos s'aiment si peu.
Mais, cela dit, le sexe n'est pas le seul domaine très perso.
La fille de mon héros est assassinée par le big boss de fin de niveau.
Le héros... venge sa fille ou livre le criminel à la police ?
Suivant notre morale perso, une même attitude peut nous choquer ou nous satisfaire.
Bref, tout ça pour dire qu'on peut tout faire. Ne serait-ce que parce qu'on est tellement d'écrivains, qu'il y a tellement de textes à lire, qu'il en faut pour tous les goûts et les lecteurs.
Mais qu'il faut s'attendre à ce que l'explicite soit moins consensuel, tout simplement.
J'aime bien écrire des banalités, le four doit être chaud maintenant...
Je crois que là, il est question de plusieurs choses différentes. Mais il est certain que les lecteurs ne percevront pas la même scène de la même façon, en fonction de leur personnalité et de leur vécu.
De mon point de vue, il est bien plus intéressant de développer ce qui se passe avant. Ca fait partie des raisons pour lesquelles X-FILES a si bien marché : il y a une tension sexuelle évidente entre les 2 personnages, mais s'ils avaient couché ensemble, la série aurait perdu de son intérêt. Donc on peut jouer avec ça, multiplier les ambiguités, appuyer sur des points de pression, imaginer des situations équivoques... Pour parler BD, et mangas, et bien je préfère 100 fois plus des comédies romantiques comme ORANGE ROAD ou I"S, assez coquines et ambigus, mais où personne ne couche avec personne, plutôt que les trucs bourrins avec des grosses rkljazjklar en gros plan entrant dans des eraraemj où l'histoire passe au second plan.
C'est un peu comme Arthur et les chevaliers de la table ronde : leur quête du Graal est passionnante, mais une fois qu'ils l'ont trouvé, bah on fait quoi ?
De mon point de vue, il est bien plus intéressant de développer ce qui se passe avant. Ca fait partie des raisons pour lesquelles X-FILES a si bien marché : il y a une tension sexuelle évidente entre les 2 personnages, mais s'ils avaient couché ensemble, la série aurait perdu de son intérêt. Donc on peut jouer avec ça, multiplier les ambiguités, appuyer sur des points de pression, imaginer des situations équivoques... Pour parler BD, et mangas, et bien je préfère 100 fois plus des comédies romantiques comme ORANGE ROAD ou I"S, assez coquines et ambigus, mais où personne ne couche avec personne, plutôt que les trucs bourrins avec des grosses rkljazjklar en gros plan entrant dans des eraraemj où l'histoire passe au second plan.
C'est un peu comme Arthur et les chevaliers de la table ronde : leur quête du Graal est passionnante, mais une fois qu'ils l'ont trouvé, bah on fait quoi ?

Ben une 'touze, c'te question...Florent a écrit :C'est un peu comme Arthur et les chevaliers de la table ronde : leur quête du Graal est passionnante, mais une fois qu'ils l'ont trouvé, bah on fait quoi ?
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
Salut,
Sans doute parce que c'est un mauvais roman de fantasy avec de la métaphysique dedans?
A+
Patrice
Toi, tu n'as pas lu ça...C'est un peu comme Arthur et les chevaliers de la table ronde : leur quête du Graal est passionnante, mais une fois qu'ils l'ont trouvé, bah on fait quoi ? Laughing
Sans doute parce que c'est un mauvais roman de fantasy avec de la métaphysique dedans?

A+
Patrice
Perso, la méthode qui consiste à faire trainer une intrigue amoureuse sur plusieurs saisons me fait grincer des dents. Genre Bones, tiens. Un mec super beau te dit, dans la 5ème saison, que tu es la femme de sa vie et tu réponds non ? C'est trop super crédible !Florent a écrit :Je crois que là, il est question de plusieurs choses différentes. Mais il est certain que les lecteurs ne percevront pas la même scène de la même façon, en fonction de leur personnalité et de leur vécu.
De mon point de vue, il est bien plus intéressant de développer ce qui se passe avant. Ca fait partie des raisons pour lesquelles X-FILES a si bien marché : il y a une tension sexuelle évidente entre les 2 personnages, mais s'ils avaient couché ensemble, la série aurait perdu de son intérêt. Donc on peut jouer avec ça, multiplier les ambiguités, appuyer sur des points de pression, imaginer des situations équivoques... Pour parler BD, et mangas, et bien je préfère 100 fois plus des comédies romantiques comme ORANGE ROAD ou I"S, assez coquines et ambigus, mais où personne ne couche avec personne, plutôt que les trucs bourrins avec des grosses rkljazjklar en gros plan entrant dans des eraraemj où l'histoire passe au second plan.
C'est un peu comme Arthur et les chevaliers de la table ronde : leur quête du Graal est passionnante, mais une fois qu'ils l'ont trouvé, bah on fait quoi ?
Dans Buffy (tiens, toujours), ce procédé n'est pas utilisé. Parce que les scénaristes ont des trucs à raconter.
Si t'as rien de mieux qu'une pauvre intrigue à deux balles entre deux persos qui se cherchent des années durant, change de métier

On en revient toujours à la même chose : qualité, qualité, qualité...
Re: La suggestion vs l'explicite
D'ailleurs, est-ce un problème? le lecteur n'a pas à être forcément d'accord avec ce que fait le héros!Sybille a écrit : La fille de mon héros est assassinée par le big boss de fin de niveau.
Le héros... venge sa fille ou livre le criminel à la police ?
Suivant notre morale perso, une même attitude peut nous choquer ou nous satisfaire.
Là où ça se complique, c'est quand le lecteur attribue à l'auteur des prises de position qui lui déplaise, alors que ce sont celles du héros, lequel n'est pas forcément une copie de l'auteur...
Oncle Joe
Modifié en dernier par Lensman le dim. nov. 07, 2010 7:37 pm, modifié 1 fois.
- Lune
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+42Sybille a écrit :Genre Bones, tiens. Un mec super beau te dit, dans la 5ème saison, que tu es la femme de sa vie et tu réponds non ? C'est trop super crédible !
Dans Buffy (tiens, toujours), ce procédé n'est pas utilisé. Parce que les scénaristes ont des trucs à raconter.
Si t'as rien de mieux qu'une pauvre intrigue à deux balles entre deux persos qui se cherchent des années durant, change de métier![]()
On en revient toujours à la même chose : qualité, qualité, qualité...
Ce n'est pas parce que je dis n'importe quoi que j'ai tort.
A mon sens, la facilité consiste à ce que deux personnages s'aiment, se l'avouent et forment un couple. Parce que c'est triste à dire, mais à partir de là, on rentre dans la routine. Et après ? On va nous raconter leur rdv à la banque pour le prêt de la maison ? Comment ils cherchent une place en crèche pour leur premier gamin ? Leur week-end à Eurodisney ? Tant qu'on reste à l'étape du jeu de séduction, de la tension sexuelle, on est sur le plan de l'aventure, de l'imprévu, de l'indéterminé, tout est possible.Sybille a écrit :Perso, la méthode qui consiste à faire trainer une intrigue amoureuse sur plusieurs saisons me fait grincer des dents. Genre Bones, tiens. Un mec super beau te dit, dans la 5ème saison, que tu es la femme de sa vie et tu réponds non ? C'est trop super crédible !Florent a écrit :Je crois que là, il est question de plusieurs choses différentes. Mais il est certain que les lecteurs ne percevront pas la même scène de la même façon, en fonction de leur personnalité et de leur vécu.
De mon point de vue, il est bien plus intéressant de développer ce qui se passe avant. Ca fait partie des raisons pour lesquelles X-FILES a si bien marché : il y a une tension sexuelle évidente entre les 2 personnages, mais s'ils avaient couché ensemble, la série aurait perdu de son intérêt. Donc on peut jouer avec ça, multiplier les ambiguités, appuyer sur des points de pression, imaginer des situations équivoques... Pour parler BD, et mangas, et bien je préfère 100 fois plus des comédies romantiques comme ORANGE ROAD ou I"S, assez coquines et ambigus, mais où personne ne couche avec personne, plutôt que les trucs bourrins avec des grosses rkljazjklar en gros plan entrant dans des eraraemj où l'histoire passe au second plan.
C'est un peu comme Arthur et les chevaliers de la table ronde : leur quête du Graal est passionnante, mais une fois qu'ils l'ont trouvé, bah on fait quoi ?
Dans Buffy (tiens, toujours), ce procédé n'est pas utilisé. Parce que les scénaristes ont des trucs à raconter.
Si t'as rien de mieux qu'une pauvre intrigue à deux balles entre deux persos qui se cherchent des années durant, change de métier![]()
On en revient toujours à la même chose : qualité, qualité, qualité...
Et justement, le mec super beau qui avoue sa flamme ou l'inverse, et la femme ou le mec qui lui répond oui et ils s'embrassent avec la musique qui monte en volume, si on met ce genre de scène à la fin des films, c'est précisément parce qu'après, il n'y a plus rien d'intéressant à raconter

Plus sérieusement, à même auteur et même lecteur, on peut simplement trouver des approches et des ressentis différents. Là, je prends le cas du Divin Marquis de Sade, dont la production littéraire fictionnelle se divise en deux catégories : des oeuvres dites "exotériques", au langage chaste, mais au contenu qui, pour être simplement suggéré, n'en est pas moins parfois corsé, et des oeuvres dites "ésotériques", au langage clairement pornographique et au contenu plus trash encore.
Dans la première catégorie, on peut ranger par exemple Aline et Valcourt, les deux premières versions de Justine, La Marquise de Gange ou encore Les Crimes de l'amour.
Dans la seconde catégorie, on trouve Les 120 Journées de Sodome, La Nouvelle Justine, L'Histoire de Juliette et La Philosophie dans le Boudoir.
Bah moi j'aime les deux. J'ai longtemps préféré, par pudeur sans doute, la première catégorie, d'autant qu'elle se montre délicieuse d'ironie et d'hypocrisie. La plume de Sade s'y montre très élégante, contournée mais belle, tout à fait admirable.
Mais, à n'en pas douter, c'est dans la deuxième que son génie littéraire éclate le plus sauvagement, et les surréalistes l'avaient bien compris. Parce que là, rien ne le retient plus, il se lâche totalement, et va jusqu'au bout de son imagination débridée.
Bref, les deux ont leur intérêt, et je dirais même plus, je vais employer le vilain terme : il faut connaître les deux. C'est comme, pour faire une comparaison musicale, Throbbing Gristle, en album ou en live ; deux versants d'une même pièce, dont l'un a de quoi rebuter au premier abord, mais qui se révèle d'une richesse insoupçonnée.
Dans la première catégorie, on peut ranger par exemple Aline et Valcourt, les deux premières versions de Justine, La Marquise de Gange ou encore Les Crimes de l'amour.
Dans la seconde catégorie, on trouve Les 120 Journées de Sodome, La Nouvelle Justine, L'Histoire de Juliette et La Philosophie dans le Boudoir.
Bah moi j'aime les deux. J'ai longtemps préféré, par pudeur sans doute, la première catégorie, d'autant qu'elle se montre délicieuse d'ironie et d'hypocrisie. La plume de Sade s'y montre très élégante, contournée mais belle, tout à fait admirable.
Mais, à n'en pas douter, c'est dans la deuxième que son génie littéraire éclate le plus sauvagement, et les surréalistes l'avaient bien compris. Parce que là, rien ne le retient plus, il se lâche totalement, et va jusqu'au bout de son imagination débridée.
Bref, les deux ont leur intérêt, et je dirais même plus, je vais employer le vilain terme : il faut connaître les deux. C'est comme, pour faire une comparaison musicale, Throbbing Gristle, en album ou en live ; deux versants d'une même pièce, dont l'un a de quoi rebuter au premier abord, mais qui se révèle d'une richesse insoupçonnée.
Modifié en dernier par Nébal le dim. nov. 07, 2010 7:41 pm, modifié 1 fois.
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
Dans mes bras ! (métaphoriquement parlant, bien sûr...)Florent a écrit :
Et justement, le mec super beau qui avoue sa flamme ou l'inverse, et la femme ou le mec qui lui répond oui et ils s'embrassent avec la musique qui monte en volume, si on met ce genre de scène à la fin des films, c'est précisément parce qu'après, il n'y a plus rien d'intéressant à raconter
Oncle Joe
Lensman a écrit :Dans mes bras ! (métaphoriquement parlant, bien sûr...)Florent a écrit :
Et justement, le mec super beau qui avoue sa flamme ou l'inverse, et la femme ou le mec qui lui répond oui et ils s'embrassent avec la musique qui monte en volume, si on met ce genre de scène à la fin des films, c'est précisément parce qu'après, il n'y a plus rien d'intéressant à raconter
Oncle Joe
Et c'est pour ça qu'il y autant de séparations, mais c'est une autre histoire

- Soslan
- Messages : 3051
- Enregistré le : sam. juin 13, 2009 1:22 pm
- Localisation : Lille (ou presque)
- Contact :
Ou alors ça où il est question de la conquête de l'Europe qui s'ensuit après que la découverte du Graal ait mis fin aux enchantements du royaume aventureux.Patrice a écrit :Salut,
Toi, tu n'as pas lu ça...C'est un peu comme Arthur et les chevaliers de la table ronde : leur quête du Graal est passionnante, mais une fois qu'ils l'ont trouvé, bah on fait quoi ? Laughing
Sans doute parce que c'est un mauvais roman de fantasy avec de la métaphysique dedans?
A+
Patrice
Après les merveilles contenues là-dedans, c'est vrai que ça fait un peu pitié comme aventure, d'ailleurs ça se termine vite et mal chez Robert de Boron.
Modifié en dernier par Soslan le dim. nov. 07, 2010 7:48 pm, modifié 1 fois.
"La Lune commence où avec le citron finit la cerise" (André Breton)
http://karelia.over-blog.com/
Et pour ne pas faire que ma propre promo :
http://musardises.moonfruit.fr/
http://karelia.over-blog.com/
Et pour ne pas faire que ma propre promo :
http://musardises.moonfruit.fr/
Re: La suggestion vs l'explicite
Tout dépend du résultat que tu recherches, comme toujours.Lensman a écrit :D'ailleurs, est-ce un problème? le lecteur n'a pas à être forcément d'accord avec ce que fait le héros!Sybille a écrit : La fille de mon héros est assassinée par le big boss de fin de niveau.
Le héros... venge sa fille ou livre le criminel à la police ?
Suivant notre morale perso, une même attitude peut nous choquer ou nous satisfaire.
Si tu veux que le lecteur trouve ton héros sympatoche, c'est raté s'il fait un truc qui choque.
Quand on tire un fil à l'ennui, ça n'a rien d'imprévu, c'est juste un manque cruel d'imagination.Florent a écrit :A mon sens, la facilité consiste à ce que deux personnages s'aiment, se l'avouent et forment un couple. Parce que c'est triste à dire, mais à partir de là, on rentre dans la routine. Et après ? On va nous raconter leur rdv à la banque pour le prêt de la maison ? Comment ils cherchent une place en crèche pour leur premier gamin ? Leur week-end à Eurodisney ? Tant qu'on reste à l'étape du jeu de séduction, de la tension sexuelle, on est sur le plan de l'aventure, de l'imprévu, de l'indéterminé, tout est possible.
Mais il en faut pour tous les goûts, hein, tu as le droit d'aimer des trucs super mortels.
Dans Buffy, quand l'héroïne couche avec Angel, ils ne vont pas à Disneyland. Mais elle lui plante une épée dans le coeur et il va en enfer.
Buffy, saison 6, épisode musicalEt justement, le mec super beau qui avoue sa flamme ou l'inverse, et la femme ou le mec qui lui répond oui et ils s'embrassent avec la musique qui monte en volume, si on met ce genre de scène à la fin des films, c'est précisément parce qu'après, il n'y a plus rien d'intéressant à raconter
Le rideau tombe sur Buffy et Spike qui s'embrassent passionnément.
Les épisodes suivants sont super réussis.
Comme toujours, quand on a du talent, on peut tout faire.
Quand on n'en a pas, on fait traîner en longueur des recettes éculées parce que le spectateur lambda peut s'en satisfaire.
Ben si on reste sur Buffy, c'est pas trop ma came mais bon c'est ton exemple, envoyer le mec en enfer après que l'héroïne ait couché avec lui, c'est la facilité. Comme ça hop, on s'en débarasse, pas besoin de développer la relation entre les 2 personnages qui aurait à coup sûr englué la série dans un romantisme fleur bleu hors de propos. En gros : on donne au public ce qu'il attend (les 2 persos entre lesquels il y avait une tension sexuelle couchent ensemble), puis on met aussitôt fin au couple pour ne pas avoir à développer la suite.
Idem pour Spike, j'imagine qu'après leur baiser fougueux, l'intrigue ne revietn pas là-dessus et on fait comme si de rien n'était. Tout cela relève aussi du manque d'imagination.
Alors que maintenir une tension et une ambiguité entre 2 persos du même âge, célibataires, et qui passe la plupart de leur temps ensemble, c'est une autre paire de manche.
Idem pour Spike, j'imagine qu'après leur baiser fougueux, l'intrigue ne revietn pas là-dessus et on fait comme si de rien n'était. Tout cela relève aussi du manque d'imagination.
Alors que maintenir une tension et une ambiguité entre 2 persos du même âge, célibataires, et qui passe la plupart de leur temps ensemble, c'est une autre paire de manche.