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Bernard Fixot, l'édition et le Net

Posté : lun. nov. 29, 2010 10:40 am
par Lensman

Posté : lun. nov. 29, 2010 10:44 am
par Nébal
"Lecteurs", c'est un synonyme de "pigeons" ?

Posté : lun. nov. 29, 2010 10:49 am
par Lensman
L'article complémentaire pour mieux comprendre le truc:
http://www.lexpress.fr/culture/livre/my ... 39786.html

Posté : lun. nov. 29, 2010 11:34 am
par Don Lorenjy
Ce serait intéressant de savoir si les ventes du dernier livre d'Erik chez Bragelonne ont été moins bonne ou meilleures sur la même période de lancement.

Posté : lun. nov. 29, 2010 11:47 am
par Sand
la délocalisation de l'édition à compte d'auteur en édition à compte de lecteur ne fonctionnerait pas plus que l'édition à compte d'auteur ?

Roooo !

(et je serais bien curieuse de jeter un oeil au contrat proposé aux auteurs, tiens... Pour mémoire, les droits dérivés doivent normalement se négocier à part (on parle d'eux et ce que lecteurs-investisseurs et éditeur touchent dessus... je me demande ce qui a été fait...), et ne peut légalement s'appeler contrat d'édition (avec les droits et obligations qui dérivent du CPI) que le contrat à compte d'éditeur. Je m'interroge vraiment sur la qualification de ce nouveau type d'édition à compte de lecteurs... Ca ressemble en fait à un compte "à demi" (défini dans le CPI, mais hyper-complexe à mettre en oeuvre et jamais vu jusqu'à présent) ou "à souscription préalable de l'auteur"... Je soumettrais bien le contrat pour avis à la CNL...)

Posté : lun. nov. 29, 2010 1:25 pm
par Patrice
Salut,
Depuis la parution des trois livres, le 8 novembre, Elena Klein, qui avait réuni les 20000 euros en une petite semaine, a vendu 503 exemplaires de sa Cendrillon à Hollywood. No Life, d'Al Coriana, totalise 211 ventes sur la même période, et Eric Wietzel, un auteur confirmé dont le thriller Ne cherche pas à savoir est le cinquième ouvrage, 577 (Source Edistat, chiffres arrêtés au 21 novembre).
Sachant la durée de vie d'un livre en librairie, on peut dire que c'est mort.
Comme quoi les "lecteurs" sont parfois moins bêtes que les "téléspectateurs".

A+

Patrice

Posté : lun. nov. 29, 2010 8:05 pm
par Herbefol
Ce truc est vraiment une belle arnaque pour faire porter le risque sur les lecteurs et en cas de réussite c'est l'éditeur qui empoche le pactole.

Posté : lun. nov. 29, 2010 8:14 pm
par Soslan
Pas mécontent quand même de cet échec annoncé, une telle pratique ne doit surtout pas se généraliser.

Posté : mar. nov. 30, 2010 3:15 pm
par Don Lorenjy
Je ne trouve pas le principe dégueulasse (constituer un groupe large prêt à parier sur un auteur), ce qui est dégueulasse c'est la façon dont l'éditeur a verrouillé le truc à son unique profit.

Imaginons qu'on fasse pareil, mais en se passant de la partie "promo-publication" d'un éditeur : un projet d'un auteur (ou un texte achevé) + un tour de table (de France ?) de lecteurs prêts à investir un peu d'argent et de temps... Avec l'investissement financier, on paye toute la chaîne de fabrication (un professionnel pour le travail éditorial, un autre pour la maquette, un autre pour la relecture, un illustrateur, un imprimeur), on définit un prix, puis tous les investisseurs se transforment en force de vente auprès de leurs médias, de leurs libraires et des lecteurs potentiels. Une démultiplication qui pourrait être intéressante. Une fois le premier tirage vendu, on partage les bénéf entre l'auteur, les investisseurs et l'investissement pour un second tirage. Les éventuelles ventes numériques, c'est la cerise sur la part de gâteau...

Il doit y avoir des défauts dans l'idée, mais si le principe vaut le coup les défauts peuvent se corriger.