Son exposition (dé)marches urbaines : Ossuaires industriels sera visible du vendredi 14 janvier 2011 au jeudi 17 février 2011 à la La Cantada II, 13 rue moret, Paris.
Comme Bertrand Robion, vous devenez les témoins d’un processus dés-organique en action. Gangrénées par la rouille, le salpêtre et le souffre, une certaine Pologne laborieuse lâche son dernier soupir. Ses usines se laissent dépérir, abandonnées, répudiées, désoeuvrées. Mourir sur l’autel du profit, d’accord. Mais de mort lente. Alors, dans un mouvement inexorable, les étapes s’enchaînent: affaiblissement du tissu productif, ralentissement du poumon économique, arrêt du coeur industriel. Une fois les chairs et les viscères décomposés, il ne reste que des cadavres exquis. L’oeil du photographe surprend un ossuaire bétonné et métallique parsemé de squelettes léthargiques. Vertébral, c’est une colonne. Thoracique, c’est une cage… Prisonnier de ce corps caverneux, il cherche l’issue. Eschatologie ? Non, la liberté, il la conquiert par l’oeilleton, Son site: wizzz.telerama.fr/midiman
