Des fois, à une personne qui me demande des conseils de lecture mais qui n'aime pas la SF, j'aime bien conseiller un livre comme "Des fleurs pour Algernon", "Fahrenheit 451" ou "Auprès de moi toujours", et la personne qui n'aime pas la SF revient toujours après en disant: "C'était de la SF? Je n'imaginais pas ça comme ça". C'est amusant de jouer avec l'étiquette générale et les préjugés qui lui sont accolés pour surprendre les gens. Donc vive les étiquettes!Lensman a écrit :Je suis tout à fait d'accord. On voit d'ailleurs bien (sur ce forum et ailleurs) que les lecteurs n'apprécient pas tous la "même" SF, et qu'ils sont même obligés de "trier" pour trouver leur pâture à l'intérieur des collection. La situation serait d'ailleurs effroyable si les étiquettes n'existaient pas, contrairement à ce que pensent de bonne foi certains copains du forum...silramil a écrit : En revanche, si tu lâches un texte sans aucune info autre que "c'est de la SF", le lecteur ne peut s'attendre à rien, ou plus exactement, fera erreur s'il dit "attends, il n'y a pas de robots ou d'extraterrestres là-dedans".
Ce n'est que par pression éditoriale et nécessité de classification économique que l'étiquette SF est devenue nécessaire.
Oncle Joe
(pardon, mais ça tourne un peu en rond, non? Un coup il ne faut pas d'étiquettes, puis elles sont nécessaires, mais elles sont trop rigides, mais elles sont nécessaires, mais elles limitent, mais elles sont nécessaires, etc. etc. Et si on disait tout simplement qu'elles sont là et qu'il faut faire avec?)