Je suis aussi assez persuadé du "oui" en terme d'édition.silramil a écrit :En tant que faiseur de carte, je ne vais pas te contredire sur leur utilité.neocobalt a écrit :Je ne comprends pas trop toute cette passion, j'ai dû manquer un épisode, sans doute l'heure tardive.
Si la carte n'est pas le territoire, elle n'en existe pas moins et peut avoir son utilité. La SF, le fantastique et la fantasy existent. Cet étiquetage doit bien porter un nom et correspondre à une classification (par exemple : "genre") ? Je ne vois pas trop ce que cela pourrait avoir de gênant ; c'est à prendre tel quel, pour ce que c'est, ni plus ni moins. Bien sûr que ces étiquettes sont réductrices (qui pourrait dire le contraire ?) et ne peuvent remplacer la chose en soi, s'y substituer de quelque façon.
Je croyais qu'il y avait consensus. Je ne relancerai pas le débat sur la littérature de l'imaginaire, mais tout de même. Pourquoi ne pas donner un nom à l'étiquetage de la SF, du fantastique et de la fantasy, sous prétexte que c'est réducteur ? Si ce n'est pas le "genre", cela doit bien être quelque chose ? même si le nom n'est pas la chose.
S'il y a un amateur pour s'aventurer dans le désert sans carte, on pourrait discuter de son aspect réducteur et de sa vile inutilité, sous les feux du soleil, à la recherche du point d'eau.
Cela dit, je ne doute pas que l'on puisse confondre la carte et le territoire, le mot et la chose, et là où l'étiquetage se veut utile, il dessert alors son objet.
Néanmoins, l'enjeu ici est d'identifier dans quelle mesure "SF" détermine un genre - c'est oui quand on réfléchit en termes d'édition (et donc en partie en termes de réception) - c'est non (selon moi) quand on étudie la manière d'écrire et de lire les textes.
Par contre, en terme de lecture (je n'ose rien dire en terme d'écriture), j'hésite entre le "non, mais" et le "oui, mais".
Oncle Joe