La SF, c'est nul (à la vente et en général)

[Mors Ultima Ratio]

Van Vogt, c'est de la SF (old-shool) aussi, non? ça fait un bail que j'en ai pas lu, tiens.

[MF]

Van Vogt, c'est de la SF aussi, non?

Les métaphysiciens continuent à creuser la question...

[bormandg]

Van Vogt, c'est de la SF aussi, non?

Les métaphysiciens continuent à creuser la question...

Et les lecteurs de SF?

[dracosolis]

Je viens de découvrir que Heinlein et Asimov c'est de la SF old school car l'un et l'autre utilisaient beaucoup trop le procédé narratif du dialogue.

Comme quoi, hein...

gné ?

Si tu continues, tu vas découvrir qu'ils écrivaient en anglais et pas en klingon...
Et Van Vogt ?

'videmment vu que c'est eux qui l'ont inventé^^
(le klingon, pas l'anglais)
(sinon cette langue serait beaucoup plus logique)

[Omnibus]

Je vois pas trop en quoi c'est choquant, le coup du dialogue. C'est une observation assez standard : le dialogue d'exposition est un procédé qui était courant il y quelques années et qui est plus ou moins considéré comme maladroit de nos jours.

Si je ne me trompe pas, c'est une technique qui est explicitement déconseillée dans "Comment ne pas écrire des histoires" et dans un des articles d'Ecken sur l'écriture.

[dracosolis]

j'avais pas capté qu'on parlait du dialogue d'exposition ^^

cela dit, je m'en sers ^^
mais je suis Old school

[Oph]

À quoi ça sert de s'embêter à mettre en scène des persos qui ne connaissent que couic au problème, si on ne peut pas se faire plaisir à les instruire à grands coups de dialogues d'exposition ?
Je vous le demande...

[dracosolis]

À quoi ça sert de s'embêter à mettre en scène des persos qui ne connaissent que couic au problème, si on ne peut pas se faire plaisir à les instruire à grands coups de dialogues d'exposition ?
Je vous le demande...

surtout quand t'es prof ^^
le dialogue d'exposition, c'est juste une seconde nature^^

[Omnibus]

Bein c'est juste un peu désuet. Personnellement, je lis le dialogue entre le savant et le béotien (la blonde/l'amnésique/le voyageur temporel) comme un reliquat d'une autre époque, comme un hommage à cette époque ou comme une parodie. Mais je conçois mal qu'on l'emploie encore au premier degré.

Après, j'imagine que c'est aussi une question de subtilité. Mais un truc du genre

"- Professeur, comment allons-nous nous rendre sur Mars en si peu de temps ?
- Voyons Tatiana, vous savez bien que la propulsion Gretzky-Molson s'appuie sur des tachyons spinoides que nous faisons brievement passer dans une quatrieme dimension de l'espace et qu'ainsi, nous pouvons dépasser le vitesse de la lumière"

(en gros hein)
qui n'est pas super dur à trouver dans les années 50, c'est quand même un peu old-school.

[dracosolis]

non mais d'accord, sur ce point tu as total raison^^



(note pour myself later, penser à faire un dialogue d'expo avec une blonde vénusienne)

[bormandg]

Bon, j'ai au moins un exemple en tête de livre où ça s'intègre bien: Mission Caladan, de Claude Ecken et Roland Lehoucq, où les deux adversaires sont,tous deux, au courant des choses sur lesquelles ils ne sont pas d'accord. Aucun des deux n'est l'ignorant de service.

[Herbefol]

pendant qu'on y est, on pourrait réécrire duras, tiens...
(oh un marronnier!)

Ou van Vogt ? (non, là, je déconne...)
Oncle Joe
PS: celui ou celle qui répondrait "On pourrait écrire TOUT COURT van Vogt" prendrait des risques inconsidérés...

Oh non, je n'oserais même pas. Surtout que franchement, même écrit on s'en passera sans soucis.

[MF]

Je viens de découvrir que Heinlein et Asimov c'est de la SF old school car l'un et l'autre utilisaient beaucoup trop le procédé narratif du dialogue.

Comme quoi, hein...

gné ?

ça vient de l'article sur le Busab (L'étoile et le fouet - Dosadi) écrit notre B'N'B préféré dans le dernier Bifrost...

[MF]

Bein c'est juste un peu désuet. Personnellement, je lis le dialogue entre le savant et le béotien (la blonde/l'amnésique/le voyageur temporel) comme un reliquat d'une autre époque, comme un hommage à cette époque ou comme une parodie. Mais je conçois mal qu'on l'emploie encore au premier degré.

Après, j'imagine que c'est aussi une question de subtilité. Mais un truc du genre

"- Professeur, comment allons-nous nous rendre sur Mars en si peu de temps ?
- Voyons Tatiana, vous savez bien que la propulsion Gretzky-Molson s'appuie sur des tachyons spinoides que nous faisons brievement passer dans une quatrieme dimension de l'espace et qu'ainsi, nous pouvons dépasser le vitesse de la lumière"

(en gros hein)
qui n'est pas super dur à trouver dans les années 50, c'est quand même un peu old-school.

L'ensemble des nouvelles constituant Les Robots -puisqu'Asimov est cité comme référence- répond, peu ou prou, à cette définition.
Est-ce que ça en fait de la SF old-school ?
Y aurait-il moyen de raconter l'évolution de la recherche positronique autrement ?

[crazy guide]

Bein c'est juste un peu désuet. Personnellement, je lis le dialogue entre le savant et le béotien (la blonde/l'amnésique/le voyageur temporel) comme un reliquat d'une autre époque, comme un hommage à cette époque ou comme une parodie. Mais je conçois mal qu'on l'emploie encore au premier degré.

Sauf si tu dois écrire un scénario pour cette série de SF grand public qu'est "les experts" (si si c'est bien de la SF, plus de la moitié des techniques qu'ils utilisent n'existent pas ou sont encore à l'état embryonnaire dans des labos de recherche fondamentale).
Parce que dans cette série quand le mec éternue son collègue lui explique que la vitesse de l'air qui sort de ses poumons bla bla bla et que les narines bla bla bla... juste le temps que la machine ultra perfectionné leur dise qui est le coupable (grâce à une pellicule retrouvé sur la veste de la victime) et leur donne son adresse, ses mensurations et la liste de ses amis facebook.
Je m'énerve pas, j'explique....