La SF, c'est nul (à la vente et en général)
Posté : jeu. juil. 14, 2011 9:51 am
Notre ami Sylvie Allouche a passé sur SFinfo une info dont elle s'excuse, because le retard. C'est dommage, en effet, on aurait pu y aller avec des tomates pourries ou des lance-flammes, selon les goût de chacuns:
Séminaire "Expériences de pensée au siècle des Lumières"
Jeudi 9 juin
19h-21h (salle Halbwachs)
*Matthieu BENNET*
(Doctorant Paris I)
/La place de l'expérience de pensée dans les tentatives pour définir la
science-fiction/
La science-fiction est un genre littéraire populaire et au sujet duquel
les jugements des élites intellectuelles sont plus que mitigés. Plutôt
que de se plaindre de ce rejet, il faut reconnaître, d'une part, la
nullité générale de ce qui se vend sous le nom de SF. Mais il faut,
d'autre part, prendre la mesure de la vocation philosophique de ce
genre, vocation qui nous semble tenir à sa parenté avec la pratique de
l'expérience de pensée.
Peut-on définir la science-fiction comme un genre littéraire prédisposé
à l'expérience de pensée, et ce faisant à la philosophie ? Pour répondre
à cette question, il faudra d'abord se demander dans quelle mesure
l'expérience de pensée peut avoir une valeur philosophique : fortement
répandue dans tous les cercles philosophiques européens du XVIIIe, elle
est aujourd'hui aussi souvent utilisée dans certains cercles (plutôt
d'inspiration analytique) qu'ignorée voire décriée chez d'autres. Alors
que chez les premiers, on s'interroge, à la suite de Hume, sur le
rapport entre concevabilité et possibilité, chez les seconds, il n'est
pas rare de railler le recours à l'expérience de pensée comme de la
simple "science-fiction".
Il s'agira à la fois de proposer une réponse à la question de l'utilité
philosophique de l'expérience de pensée, et à celle de la valeur
philosophique de la science-fiction. Assurément, l'ambivalence de la
notion d'expérience de pensée nous semble rappeler la tension qui a été
voulue lors de l'invention du terme de "science-fiction".
Tout ceci a l'air plein de notions intéressantes, comme celles de "nullité" et d'"utilité philosophique" (cette dernière me fascine particulièrement). Dommage !
Bon, je déconne, j'ai bien compris que c'est de l'humour provoc !
Oncle Joe
Séminaire "Expériences de pensée au siècle des Lumières"
Jeudi 9 juin
19h-21h (salle Halbwachs)
*Matthieu BENNET*
(Doctorant Paris I)
/La place de l'expérience de pensée dans les tentatives pour définir la
science-fiction/
La science-fiction est un genre littéraire populaire et au sujet duquel
les jugements des élites intellectuelles sont plus que mitigés. Plutôt
que de se plaindre de ce rejet, il faut reconnaître, d'une part, la
nullité générale de ce qui se vend sous le nom de SF. Mais il faut,
d'autre part, prendre la mesure de la vocation philosophique de ce
genre, vocation qui nous semble tenir à sa parenté avec la pratique de
l'expérience de pensée.
Peut-on définir la science-fiction comme un genre littéraire prédisposé
à l'expérience de pensée, et ce faisant à la philosophie ? Pour répondre
à cette question, il faudra d'abord se demander dans quelle mesure
l'expérience de pensée peut avoir une valeur philosophique : fortement
répandue dans tous les cercles philosophiques européens du XVIIIe, elle
est aujourd'hui aussi souvent utilisée dans certains cercles (plutôt
d'inspiration analytique) qu'ignorée voire décriée chez d'autres. Alors
que chez les premiers, on s'interroge, à la suite de Hume, sur le
rapport entre concevabilité et possibilité, chez les seconds, il n'est
pas rare de railler le recours à l'expérience de pensée comme de la
simple "science-fiction".
Il s'agira à la fois de proposer une réponse à la question de l'utilité
philosophique de l'expérience de pensée, et à celle de la valeur
philosophique de la science-fiction. Assurément, l'ambivalence de la
notion d'expérience de pensée nous semble rappeler la tension qui a été
voulue lors de l'invention du terme de "science-fiction".
Tout ceci a l'air plein de notions intéressantes, comme celles de "nullité" et d'"utilité philosophique" (cette dernière me fascine particulièrement). Dommage !
Bon, je déconne, j'ai bien compris que c'est de l'humour provoc !
Oncle Joe