Des livres anciens disponibles en impression à la demande
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Des livres anciens disponibles en impression à la demande
La BNF et la société Edilivre viennent d'annoncer un accord. Désormais vous pourrez acheter une version papier des 100 000 livres anciens déjà disponibles sur Gallica.
Edilivre est un spécialiste de l'impression à la demande. Le prix des ouvrages serait compris entre 7 et 25 euros.
Les infos
Le catalogue est dispo ici
Edilivre est un spécialiste de l'impression à la demande. Le prix des ouvrages serait compris entre 7 et 25 euros.
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Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
Merci pour le lien.
Cela dit, ça fait quand même cher pour du fac-similé de scans pourris.
En plus, je viens de regarder un livre que j'avais justement consulté sur Gallica, constatant à mon grand dépit qu'il manquait des pages, et ça n'a pas été corrigé.
JDB
Cela dit, ça fait quand même cher pour du fac-similé de scans pourris.
En plus, je viens de regarder un livre que j'avais justement consulté sur Gallica, constatant à mon grand dépit qu'il manquait des pages, et ça n'a pas été corrigé.
JDB
Modifié en dernier par JDB le jeu. oct. 13, 2011 7:53 pm, modifié 1 fois.
“Miss Judith Lee, vous êtes l’une des choses les plus étranges de ce monde très étrange.”
ARGH.
Nébal, tu n'iras plus jamais sur Gallica. Plus jamais. Il faut être raisonnable.
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Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
Re: Des livres anciens disponibles en impression à la demand
mais, mais, mais... où sont passés les deux 0 supplémentaires annoncés par les sachant de l"édition quant au coût de l'impression à la demande ?jerome a écrit :Edilivre est un spécialiste de l'impression à la demande. Le prix des ouvrages serait compris entre 7 et 25 euros.
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
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Re: Des livres anciens disponibles en impression à la demand
MF est d'une constante mauvaise foi.MF a écrit :mais, mais, mais... où sont passés les deux 0 supplémentaires annoncés par les sachant de l"édition quant au coût de l'impression à la demande ?jerome a écrit :Edilivre est un spécialiste de l'impression à la demande. Le prix des ouvrages serait compris entre 7 et 25 euros.
Si c'est de moi qu'il s'agit, c'est bien la fourchette que j'ai indiquée pour la production, en tout cas supérieure au prix de vente d'un poche. Mais après, il y a tout le circuit. Et le créer pour un volume, ça revient vraiment cher.
En très gros, il faudrait multiplier le prix de revient par 4 ou 6 pour obtenir le prix de vente public HT. Edilivre que je ne connais pas doit profiter des subventions du CNL de 60 à 80% pour la numérisation.
Mais les conditions sont si restrictives qu'il faut soit passer par un accord avec la BN soit attendre environ deux ans.
Mon immortalité est provisoire.
Edilivre est un petit imprimeur/éditeur assimilable à du compte d'auteur.
L'argument "on ne peut pas faire comme on fait aujourd'hui avec l'impression à la demande" n'est pas tout à fait recevable ; l'impression à la demande devrait être l'occasion de réfléchir à de nouvelles façons de faire, justement. Changer de paradigme.
Je ne sais si c'est facile ou difficile, mais repousser l'impression à la demande uniquement parce qu'elle ne s'inscrit pas dans le paysage actuel, c'est repousser l'ampoule au motif qu'on ne fera jamais des mèches assez longues pour la relier à la bougie !
L'argument "on ne peut pas faire comme on fait aujourd'hui avec l'impression à la demande" n'est pas tout à fait recevable ; l'impression à la demande devrait être l'occasion de réfléchir à de nouvelles façons de faire, justement. Changer de paradigme.
Je ne sais si c'est facile ou difficile, mais repousser l'impression à la demande uniquement parce qu'elle ne s'inscrit pas dans le paysage actuel, c'est repousser l'ampoule au motif qu'on ne fera jamais des mèches assez longues pour la relier à la bougie !
- bormandg
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Question saugrenue quand même: qu'est-ce qu'Edilivre apporte de plus par rapport au téléchargement, puis impression du fichier Gallica.
Réponses possibles: un meilleur papier et un format plus adapté, plus une couverture; et puis ça coûte combien, l'impression du fichier?
Réponses possibles: un meilleur papier et un format plus adapté, plus une couverture; et puis ça coûte combien, l'impression du fichier?
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Sans doute que si Edilivre offre de tels services à ce prix, c'est qu'ils ne savent pas qu'il faut faire autrement avec des tarifs plus élevés.
"Ils ne savaient pas que c'était impossible, c'est pour ça qu'ils l'ont fait"
Ca rejoint les prophéties du style : "un téléphone à 500 euros, sans clavier, march'ra jamais !" "un baladeur numérique sans tuner FM ? march'ra jamais !", "un ordinateur sans lecteur de disquette ? quelle hérésie ! vaut vraiment rien connaître à l'informatique pour proposer ça".
La logique financière ici, me semble en contradiction avec la logique économique. Certes, l'impression à la demande n'est pas un domaine "rentable". Il le devient de plus en plus parce que le coût de revient baisse régulièrement (la multiplication des micro-éditeurs tient au fait que le nombre d'exemplaires minimum baisse), mais il ne l'est pas actuellement. En revanche, économiquement, on ne peut nier qu'il existe une demande, et que cette demande sera d'autant plus forte que le service en question sera performant.
Si rien n'est fait, il existera toujours une solution : le piratage. En ne répondant pas à cette demande, on éduque les lecteurs dans l'idée que la seule manière d'obtenir les ouvrages que l'on veut passe par le marché illégal. (qu'on ne parle pas de l'occasion, sinon je sors le prix des intégrales des nouvelles de PK Dick parues chez Denoël, dont le prix est totalement prohibitif)
A partir du moment où, économiquement, la réédition d'ouvrages épuisés est un gouffre (ce que je comprends aisément, parce qu'au delà de l'impression, il y a les frais de distribution, la mise en place, etc... Que les éditeurs soient prudents en la matière ne me choque pas du tout), il est du devoir des éditeurs, pour protéger LEURS intérêts, de fournir une alternative coûteuse à court terme, mais beaucoup moins à long terme.
Mais bon, la prospective n'est pas vraiment un domaine où les éditeurs français sont performants.
"Ils ne savaient pas que c'était impossible, c'est pour ça qu'ils l'ont fait"
Ca rejoint les prophéties du style : "un téléphone à 500 euros, sans clavier, march'ra jamais !" "un baladeur numérique sans tuner FM ? march'ra jamais !", "un ordinateur sans lecteur de disquette ? quelle hérésie ! vaut vraiment rien connaître à l'informatique pour proposer ça".
La logique financière ici, me semble en contradiction avec la logique économique. Certes, l'impression à la demande n'est pas un domaine "rentable". Il le devient de plus en plus parce que le coût de revient baisse régulièrement (la multiplication des micro-éditeurs tient au fait que le nombre d'exemplaires minimum baisse), mais il ne l'est pas actuellement. En revanche, économiquement, on ne peut nier qu'il existe une demande, et que cette demande sera d'autant plus forte que le service en question sera performant.
Si rien n'est fait, il existera toujours une solution : le piratage. En ne répondant pas à cette demande, on éduque les lecteurs dans l'idée que la seule manière d'obtenir les ouvrages que l'on veut passe par le marché illégal. (qu'on ne parle pas de l'occasion, sinon je sors le prix des intégrales des nouvelles de PK Dick parues chez Denoël, dont le prix est totalement prohibitif)
A partir du moment où, économiquement, la réédition d'ouvrages épuisés est un gouffre (ce que je comprends aisément, parce qu'au delà de l'impression, il y a les frais de distribution, la mise en place, etc... Que les éditeurs soient prudents en la matière ne me choque pas du tout), il est du devoir des éditeurs, pour protéger LEURS intérêts, de fournir une alternative coûteuse à court terme, mais beaucoup moins à long terme.
Mais bon, la prospective n'est pas vraiment un domaine où les éditeurs français sont performants.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
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Re: Des livres anciens disponibles en impression à la demand
O_o moi ?Gérard Klein a écrit :MF est d'une constante mauvaise foi.MF a écrit :mais, mais, mais... où sont passés les deux 0 supplémentaires annoncés par les sachant de l"édition quant au coût de l'impression à la demande ?jerome a écrit :Edilivre est un spécialiste de l'impression à la demande. Le prix des ouvrages serait compris entre 7 et 25 euros.
moi, l'agneau qui vient de naître, la rosée du matin, le duvet de l'oisillon, comment pourrais-je ?
Gérard, entre gens de mauvaise foi (1), nous sommes faits pour nous comprendre.Si c'est de moi qu'il s'agit, c'est bien la fourchette que j'ai indiquée pour la production, en tout cas supérieure au prix de vente d'un poche. Mais après, il y a tout le circuit. Et le créer pour un volume, ça revient vraiment cher.
En très gros, il faudrait multiplier le prix de revient par 4 ou 6 pour obtenir le prix de vente public HT. Edilivre que je ne connais pas doit profiter des subventions du CNL de 60 à 80% pour la numérisation.
Je parle, depuis le début, de l'impression à la demande d'un ouvrage par ailleurs publié et "épuisé", et tu le sais bien.
Plutôt que de relancer l'impression de 5 000 exemplaires- dont un part non négligeable finira dans tous les cas au pilon- générant des coûts de gestion de stock inutiles, pourquoi ne pas mettre à disposition des clients en P.O.D ?
Il n'y a pas de circuit à créer ; le libraire commande à l'éditeur qui ordonnance l'imprimeur qui livre le libraire.
Alors, oui, on tape sur les forces (financières) vives : distribution/ diffusion ; mais ce sont déjà des zombis...
(1)Dieu ne crois en aucun d'entre nous
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
Quelques informations pour mieux situer le débat.
La majorité, sinon la totalité, des ouvrages consultables sur le site gallica ne sont pas vraiment numérisés : il ne s'agit que de photographies des éditions d'époque (parfois originales). Donc, on peut dire qu'une version papier, si elle est lisible -- et ce n'est pas toujours le cas du support -- est équivalente à la version consultable en ligne (pas de possibilité de recherche autrement qu'en tournant les pages).
J'ai fait un sondage rapide (avec Alexandre Dumas, tiens), sur les ouvrages papier qu'on pourrait se procurer ainsi et j'ai vu beaucoup d'éditions en plusieurs tomes, soit pour chaque tome 250 à 300 pages très aérées ; pour un prix supérieur à 15 €.
Bilan : pour les livres vraiment rares, c'est un bon plan à condition qu'on préfère la lecture sur papier à la lecture sur écran. Pour les livres ultra-connus, tout Dumas (par exemple) doit se trouver en poche.
Par ailleurs, je ne pense pas que ces ouvrages pseudo-numérisés soient vraiment compatibles avec une liseuse -- avec une tablette, peut-être.
A titre personnel, j'ai acheté énormément d'ouvrages similaires en anglais, édités par la British Library, qui a lancé un programme semblable il y a plus d'un an (mais qui ne met pas gratuitement en ligne les ouvrages de son fonds), mais aussi par des éditeurs de print-on-demand dont le plus connu est Kessinger. Cela m'a permis de découvrir plein de belles choses, mais, lorsque je peux avoir ces ouvrages gratis sur le net, je fonce.
Il faut savoir que les reprints British Library sont assez chers : plus de 20 € ; Kessinger est encore plus cher.
Il existe des petits éditeurs de POD qui proposent des rééditions dignes de ce nom (je parle toujours d'ouvrages tombés dans le domaine public), avec au minimum la compo refaite (la reconnaissance de caractères a fait d'énormes progrès) et parfois un appareil critique conséquent.
Sur le strict plan technique, rien ne s'opposerait à ce qu'un éditeur comme Laffont puisse procéder à de telles rééditions : en principe, il est propriétaire de la compo et a dû conserver un fichier. Reste les questions de droits d'auteur, de marché et de volonté éditoriale. Terrain délicat.
Je vous signale au passage, même si on sort un peu du débat, qu'Amazon.com a passé un accord avec DC Comics à l'issue duquel Amazon vendra en exclusivité les éditions numériques de 100 graphic novels publiés par DC. Réaction de Barnes and Noble : ils cessent de vendre les versions papier de ces mêmes graphic novels. Books-A-Million vient de leur emboîter le pas.
Nous vivons des temps intéressants.
JDB
La majorité, sinon la totalité, des ouvrages consultables sur le site gallica ne sont pas vraiment numérisés : il ne s'agit que de photographies des éditions d'époque (parfois originales). Donc, on peut dire qu'une version papier, si elle est lisible -- et ce n'est pas toujours le cas du support -- est équivalente à la version consultable en ligne (pas de possibilité de recherche autrement qu'en tournant les pages).
J'ai fait un sondage rapide (avec Alexandre Dumas, tiens), sur les ouvrages papier qu'on pourrait se procurer ainsi et j'ai vu beaucoup d'éditions en plusieurs tomes, soit pour chaque tome 250 à 300 pages très aérées ; pour un prix supérieur à 15 €.
Bilan : pour les livres vraiment rares, c'est un bon plan à condition qu'on préfère la lecture sur papier à la lecture sur écran. Pour les livres ultra-connus, tout Dumas (par exemple) doit se trouver en poche.
Par ailleurs, je ne pense pas que ces ouvrages pseudo-numérisés soient vraiment compatibles avec une liseuse -- avec une tablette, peut-être.
A titre personnel, j'ai acheté énormément d'ouvrages similaires en anglais, édités par la British Library, qui a lancé un programme semblable il y a plus d'un an (mais qui ne met pas gratuitement en ligne les ouvrages de son fonds), mais aussi par des éditeurs de print-on-demand dont le plus connu est Kessinger. Cela m'a permis de découvrir plein de belles choses, mais, lorsque je peux avoir ces ouvrages gratis sur le net, je fonce.
Il faut savoir que les reprints British Library sont assez chers : plus de 20 € ; Kessinger est encore plus cher.
Il existe des petits éditeurs de POD qui proposent des rééditions dignes de ce nom (je parle toujours d'ouvrages tombés dans le domaine public), avec au minimum la compo refaite (la reconnaissance de caractères a fait d'énormes progrès) et parfois un appareil critique conséquent.
Sur le strict plan technique, rien ne s'opposerait à ce qu'un éditeur comme Laffont puisse procéder à de telles rééditions : en principe, il est propriétaire de la compo et a dû conserver un fichier. Reste les questions de droits d'auteur, de marché et de volonté éditoriale. Terrain délicat.
Je vous signale au passage, même si on sort un peu du débat, qu'Amazon.com a passé un accord avec DC Comics à l'issue duquel Amazon vendra en exclusivité les éditions numériques de 100 graphic novels publiés par DC. Réaction de Barnes and Noble : ils cessent de vendre les versions papier de ces mêmes graphic novels. Books-A-Million vient de leur emboîter le pas.
Nous vivons des temps intéressants.
JDB
“Miss Judith Lee, vous êtes l’une des choses les plus étranges de ce monde très étrange.”
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- Messages : 654
- Enregistré le : sam. oct. 03, 2009 8:30 pm
Les rotations sont si faibles qu'on vend à perte, malgré le prix de vente prohibitif.Erion a écrit :...(qu'on ne parle pas de l'occasion, sinon je sors le prix des intégrales des nouvelles de PK Dick parues chez Denoël, dont le prix est totalement prohibitif)
Public faible, coût unitaire élevé.
C'est pas moi qui fixe les règles (j'avais proposé de faire un gros tirage pour un prix de vente à 20 euros le bout, ce jour-là, je crois avoir fait rire à peu près tout le monde ; théoriquement c'est possible il suffit d'en tirer 10 000, 10 ans de vente, au lieu de 4000, 5 ans de ventes, mais ils ne veulent pas stocker).
GD
Tu m'étonnes...GillesDumay a écrit :C'est pas moi qui fixe les règles (j'avais proposé de faire un gros tirage pour un prix de vente à 20 euros le bout, ce jour-là, je crois avoir fait rire à peu près tout le monde ; théoriquement c'est possible il suffit d'en tirer 10 000, 10 ans de vente, au lieu de 4000, 5 ans de ventes, mais ils ne veulent pas stocker).
C'est étrange ces gens qui ne veulent pas stocker pendant 10 ans des produits dont le prix de vente est fixe, dans le temps comme dans l'espace
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
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- bormandg
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- Enregistré le : lun. févr. 12, 2007 2:56 pm
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Sauf que à 20 euros l'unité, le tirage de 10000 se serait probablement écoulé en 5 ans et à 4000, il faudra au moins 20 ans....GillesDumay a écrit :Les rotations sont si faibles qu'on vend à perte, malgré le prix de vente prohibitif.Erion a écrit :...(qu'on ne parle pas de l'occasion, sinon je sors le prix des intégrales des nouvelles de PK Dick parues chez Denoël, dont le prix est totalement prohibitif)
Public faible, coût unitaire élevé.
C'est pas moi qui fixe les règles (j'avais proposé de faire un gros tirage pour un prix de vente à 20 euros le bout, ce jour-là, je crois avoir fait rire à peu près tout le monde ; théoriquement c'est possible il suffit d'en tirer 10 000, 10 ans de vente, au lieu de 4000, 5 ans de ventes, mais ils ne veulent pas stocker).
GD
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
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- Enregistré le : sam. oct. 03, 2009 8:30 pm
Sauf que le discours sur le stockage a changé. Il y a quinze ans on "stockait", on imprimait plus large, on pilonnait que les trucs vraiment aberrants (20 000 invendus de l'album luxe des Visiteurs, le film Clavier/Réno). On est devenu tellement pointus sur les tirages qu'une erreur de 1000 ex (comme sur Julian) peut avoir des conséquences bien plus coûteuses que 2 ans de stockage de 1000 ex + coût d'impression du mille sup'. Maintenant le grand jeu c'est d'être à "rupture à parution", là tu es félicité.MF a écrit :Tu m'étonnes...GillesDumay a écrit :C'est pas moi qui fixe les règles (j'avais proposé de faire un gros tirage pour un prix de vente à 20 euros le bout, ce jour-là, je crois avoir fait rire à peu près tout le monde ; théoriquement c'est possible il suffit d'en tirer 10 000, 10 ans de vente, au lieu de 4000, 5 ans de ventes, mais ils ne veulent pas stocker).
C'est étrange ces gens qui ne veulent pas stocker pendant 10 ans des produits dont le prix de vente est fixe, dans le temps comme dans l'espace
GD