La science-fiction contre la gestion collective obligatoire

[Gérard Klein]

J'ai bien dit que ces sociétés sont certainement critiquables mais sans elles on ne toucherait rien. Et peut-être que les chansons de tes amis ne sont tout simplement pas diffusées.

Pas assez pour que les comptables en tiennent compte, c'est sûr. Une fois qu'ils ont décompté les passages de Johnny plutôt deux fois qu'une, ils ont leur compte de chansons...

Je crois que Jean-Claude Dunyach aurait des choses à dire sur le sujet, notamment sur la récente disparition de la possibilité de déclarer un passage radio pour toucher des sous.

Il s'agit des entretiens à la radio, pas des chansons pour autant que je sache, et en ce qui concerne les entretiens, depuis longtemps les producteurs, en tout cas à Radio France, où je suis souvent passé (France Cul etc) refusaient purement et simplement de te donner les papiers correspondants et gardaient le tout. Si on a supprimé ce racket, je n'y vois pas un mal. Animateurs et producteurs sont payés pour ce qu'ils font, je ne vois pas pourquoi ils toucheraient en plus des droits d'auteur sur leurs émissions qui ne sont pas de la création.

J'ai refusé un ou deux soi-disant enregistrements pour la télévision où il y avait une part de création personnelle et pour lesquelles les producteurs-réalisateurs refusaient de concéder ces droits. Ils ont semblé très surpris de mon attitude "peu coopérative".

[Roland C. Wagner]

Comme il est dit ici :

En page 5 de la lettre que la Sacem adresse à ses sociétaires, on apprend que depuis le 1er janvier 2008 les attestations de diffusion ne sont plus délivrées ni diffusées par les services de la sacem. Si vous étiez diffusé par une radio, vous pouviez jusqu'ici leur faire signer une attestation qui était remise à la sacem et les droits d'auteur correspondants étaient versés aux ayants droits. Fini tout ça ! L'analyse de notre correspondant à Neuilly sur Seine sur une décision qui revient à spolier les petits ayants droits des quelques revenus auquels ils pouvaient prétendre.

[Gérard Klein]

Comme il est dit ici :

En page 5 de la lettre que la Sacem adresse à ses sociétaires, on apprend que depuis le 1er janvier 2008 les attestations de diffusion ne sont plus délivrées ni diffusées par les services de la sacem. Si vous étiez diffusé par une radio, vous pouviez jusqu'ici leur faire signer une attestation qui était remise à la sacem et les droits d'auteur correspondants étaient versés aux ayants droits. Fini tout ça ! L'analyse de notre correspondant à Neuilly sur Seine sur une décision qui revient à spolier les petits ayants droits des quelques revenus auquels ils pouvaient prétendre.

Certes, mais il faut précisément lire la page en question et la réponse, à mes yeux largement justifiée, de la SACEM.

[Roland C. Wagner]

Certes, mais il faut précisément lire la page en question et la réponse, à mes yeux largement justifiée, de la SACEM.

Pour moi c'est de la langue de bois et les fraudeurs ont bon dos, comme toujours.

[bormandg]

Certes, mais il faut précisément lire la page en question et la réponse, à mes yeux largement justifiée, de la SACEM.

Sauf que, encore une fois, cela revient à décider que les passages ne seront comptabilisés que si un employé de la SACEM les a constatés, et tout erreur ou oubli de la SACEM devient décision valide contre toute réclamation.

[Gérard Klein]

Certes, mais il faut précisément lire la page en question et la réponse, à mes yeux largement justifiée, de la SACEM.

Sauf que, encore une fois, cela revient à décider que les passages ne seront comptabilisés que si un employé de la SACEM les a constatés, et tout erreur ou oubli de la SACEM devient décision valide contre toute réclamation.

Entièrement d'accord. Abolissons tous les systèmes de collecte collective et les auteurs quels qu'ils soient iront individuellement avec leur sébile trouver les quelques cinquante mille et plus difuseurs…

[Omnibus]

Autant la vidéo, je veux bien comprendre que le coût de stockage soit une variable importante (et encore plus la question des tuyaux pour répondre aux requêtes et envoyer les données), autant pour les livres, on peut considérer ça comme marginal. Laisser un fichier sur un serveur ne coûte rien (alors que stocker un livre imprimé dans un entrepôt, ça n'a rien à voir et c'est même un enjeu fondamental pour un éditeur).

Pas grand chose, sans doute, encore que tout dépend non seulement du nombre de livres, mais aussi de gérer le classement; c'est pas tout d'avoir le livre sur le serveur, il faut encore le retrouver...
Ceci étant, on reste infiniment loin de RIEN.

Non mais il semblerait que dans les prochaines années, une solution à ce problème sera développée en utilisant la fine pointe de la recherche en informatique. Le nom temporaire de cette technologie à venir est "base de données". Des commentateurs un peu enthousiastes se prennent à rêver de gestion de catalogues comportant des millions d'entrées. Plus pragmatiques, on peut au moins espérer gérer des dizaines de milliers d'entrées sur des supercalculateurs dédiés.

[bormandg]

Certes, mais il faut précisément lire la page en question et la réponse, à mes yeux largement justifiée, de la SACEM.

Sauf que, encore une fois, cela revient à décider que les passages ne seront comptabilisés que si un employé de la SACEM les a constatés, et tout erreur ou oubli de la SACEM devient décision valide contre toute réclamation.

Entièrement d'accord. Abolissons tous les systèmes de collecte collective et les auteurs quels qu'ils soient iront individuellement avec leur sébile trouver les quelques cinquante mille et plus difuseurs…

Entre la gestion individuelle à 100% et la gestion esclavagiste où l'individu n'a plus aucun droit, il pourrait peut-être, dans un monde non sarkozyen, exister une gestion collective qui respecte l'individu.

[Erion]

Non mais il semblerait que dans les prochaines années, une solution à ce problème sera développée en utilisant la fine pointe de la recherche en informatique. Le nom temporaire de cette technologie à venir est "base de données". Des commentateurs un peu enthousiastes se prennent à rêver de gestion de catalogues comportant des millions d'entrées. Plus pragmatiques, on peut au moins espérer gérer des dizaines de milliers d'entrées sur des supercalculateurs dédiés.

Tss, dire que je pensais qu'on employait des petits enfants cambodgiens pour transporter les octets d'un serveur à l'autre.

[Hoêl]

Non mais il semblerait que dans les prochaines années, une solution à ce problème sera développée en utilisant la fine pointe de la recherche en informatique. Le nom temporaire de cette technologie à venir est "base de données". Des commentateurs un peu enthousiastes se prennent à rêver de gestion de catalogues comportant des millions d'entrées. Plus pragmatiques, on peut au moins espérer gérer des dizaines de milliers d'entrées sur des supercalculateurs dédiés.

Tss, dire que je pensais qu'on employait des petits enfants cambodgiens pour transporter les octets d'un serveur à l'autre.

Et san chaussures !

[Jean-Claude Dunyach]

alors que dans des domaines connexes, pour critiquables qu'elles soient, la SACD, la SACEM, la SDRM, etc, défendent réellement leurs mandants.

Vaut mieux lire ça que d'être aveugle, mais ce serait être aveugle que de l'accepter.
A moins que le mot "mandants" ne s'applique qu'aux cadres des entreprises et aux patrons des multinationales influentes.
Je ne crois pas qu'aucun de mes amis chanteurs ou compositeurs se soit jamais senti défendu par la SACEM ou la SACD... C'est vrai qu'on ne leur a jamais demandé de signer un mandat, puisqu'il était supposé automatique et indépendant de leur volonté.

Pas d'accord. J'ai touché pas mal d'argent de la SACD quand je faisais des dramatiques pour la radio, certes il y a longtemps, et j'en reçois encore (très peu) quand La Cité de l'indicible peur, le film de Mocky, passe à la télévision.
Ruellan en a également perçu, et aussi via, je crois, la SACEM pour ses chansons.
J'ai bien dit que ces sociétés sont certainement critiquables mais sans elles on ne toucherait rien. Et peut-être que les chansons de tes amis ne sont tout simplement pas diffusées.

C'est mon cas aussi. Je touche régulièrement des sous de la Sacem et de la SDRM, et je considère que ces deux sociétés font un boulot essentiel de collecte et de redistribution des droits. Je ne comprends pas la réaction de Georges.

[dracosolis]

Ben c'est rien, c'est juste une petite poussée complotiste ^^

[Roland C. Wagner]

Sauf que, là, le Sénat, il est plus à la botte de l'UMP, tu vois ?

Je veux pas être négatif, mais je crois me souvenir que les sénateurs socialistes avaient majoritairement voté pour hadopi.

Je remonte l'enfilade pour faire pour mea culpa.

[Lucie]

J'en profite pour te dire que tu étais visionnaire.

Ou plutôt, non, lucide.