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La librairie Castéla va fermer ses portes à Toulouse.

Implantée depuis 1917 sur la place du Capitole, ses difficultés économiques viennent surtout de la flambée de l'immobilier.

"Le propriétaire des murs, une société immobilière dont le siège est à Paris, dans le 16e arrondissement, exige un nouveau loyer exorbitant : près de 800 000 euros annuels. Georges Blanc, 60 ans, qui gère la librairie familiale depuis des décennies, évoque ainsi un "quadruplement" du prix pour expliquer qu'il décide de jeter l'éponge."

Voici l'article. Les prix de l'immobilier, une difficulté de plus pour les libraires...

et merdeuh

A la place ils vont pouvoir mettre une boutique de fringues (les gens n'ont visiblement jamais assez de vêtements) ou de bouffe à emporter (un Starbook ...)

jerome a écrit : Les prix de l'immobilier, une difficulté de plus pour les libraires...

Pas vraiment une nouveauté, cette info. Mais comme le dit quelqu'un Les clients payent les loyers des boutiques de fringues, ils ne payeront pas ceux des boutiques de livres....

Je serai quand même curieuse de lire leur bail commercial, et notamment le paragraphe sur la révision des loyers...

Je crois que, pour les loyers commerciaux, le mieux que puisse espérer un locataire qui saisirait le tribunal pour une hausse excessive au moment du renouvellement du bail est un étalement de la hausse sur 3 ans.

Il me semble que, normalement, la majoration de loyer ne peut pas excéder la variation de l'indice trimestriel du coût de la construction ou de l'indice trimestriel des loyers commerciaux.
Enfin, je peux me tromper, les loyers commerciaux, ce n'est vraiment pas ma spécialité (mais alors vraiment pas, d'ailleurs, je fuis ce domaine comme la peste).
Mais je serais quand même curieuse de connaître les modalités de révision de leur loyer. ça semble tellement excessif...

Pour autant que je sache, un bail en cours ne peut effectivement pas être majoré de façon arbitraire. En revanche, un bail renouvelé après expiration (un bail commercial a une durée limitée) peut faire l'objet d'une majoration arbitraire, il n'y a pas de limitation comme pour les bails d'habitation.

Là, le propriétaire a tout simplement décidé de ne pas renouveler le bail de la librairie, car il avait des offres nettement plus élevée d'autres sociétés (de vente de téléphone mobile, si je me souviens bien).
L'affaire a fait du bruit, mais on n'a trouvé aucune faille légale. Le non-renouvellement d'un bail est une chose admise par la loi.
La place du Capitole n'aura plus la même allure. C'est dommage.

Jean-Claude Dunyach a écrit :Là, le propriétaire a tout simplement décidé de ne pas renouveler le bail de la librairie, car il avait des offres nettement plus élevée d'autres sociétés (de vente de téléphone mobile, si je me souviens bien).
L'affaire a fait du bruit, mais on n'a trouvé aucune faille légale. Le non-renouvellement d'un bail est une chose admise par la loi.
La place du Capitole n'aura plus la même allure. C'est dommage.

A la place ils auront une Zolie boutique frii ...

comme la plupart des centre villes : une boutique de tel. , une bijouterie, une de fringue , une de tel , une bijouterie.... usw ... et apres les ediles se plaignent que les gens desertent le centre ville ou que des fonds restent innocupés pendant des années ( meme mcdodo s'est barré du centre , ici... 3 ans d'innocupation (support à affiche , ça sert quand meme) , puis installation d'une ... bijouterie )

Euh, cela dit, à 50 m y a Gibert Joseph, et à 100 m Ombres blanches d'un côté, Album (ex-Bédéciné) de l'autre.

manu a écrit :comme la plupart des centre villes : une boutique de tel. , une bijouterie, une de fringue , une de tel , une bijouterie.... usw ... et apres les ediles se plaignent que les gens desertent le centre ville ou que des fonds restent innocupés pendant des années ( meme mcdodo s'est barré du centre , ici... 3 ans d'innocupation (support à affiche , ça sert quand meme) , puis installation d'une ... bijouterie )

À Hazebrouck, on appelait ça l'effet BIO : Banques, Immobilier, Optique, vu que plusieurs années durant ce furent les seuls "commerces" à s'installer sur la Grand-place.

A Limoges on a eu à une époque les banques, les assurances et les agences immobilières qui s'installait à chaque fermeture de commerce.
Quant aux boutiques de fringues, il faut bien que les gens puissent s'habiller.

Fabien Lyraud a écrit :A Limoges on a eu à une époque les banques, les assurances et les agences immobilières qui s'installait à chaque fermeture de commerce.

Là, c'était l'effet BAI.