alors le salon du livre, comment dire ?

[Gérard Klein]

Bien que je n'aille plus au Salon depuis des années (j'ai déjà un livre et même peut-être deux mais je ne sais plus où est passé l'autre), il faut tout de même bien voir que pour la quasi totalité des éditeurs, c'est une lourde perte qui en a conduit certains à renoncer à faire acte de présence.
L'endroit est loué, cher, avec tous les services qui vont avec. Les éditeurs paient très cher du m2 sans parler des frais qui leur incombent (déménagement des stocks, personnels, etc.) Le droit d'entrée payé par les visiteurs est destiné à répartir ces charges entre éditeurs et lecteurs-visiteurs, comme pour tous les salons, y compris la FIAC par exemple.
La question qu'on peut se poser est de savoir si ce salon a encore un sens, et si on répond oui, qui doit en supporter les frais?:
en dernière instance, ce sont toujours les lecteurs y compris ceux qui n'y mettent pas les pieds puisque ces frais sont forcément supportés par le prix des livres.
ET dans une certaine mesure les auteurs puisque c'est autant de droits qui globalement leur sont soustraits. Les gagnants sont, dans une faible mesure les auteurs de best-sellers. De toute façon, ils auraient vendu.

On retombe toujours en France sur la même question: tout doit être gratuit.
Avec son corollaire: personne ne doit être payé.

Ça fait grande gueule de le réclamer. Et après ???

[bormandg]

On retombe toujours en France sur la même question: tout doit être gratuit.

TANSAAFL Gratuit n'a jamais rien signifié d'autre que "payé par le voisin". Et le français aurait même tendance à ajouter "si c'est le voisin, il faut le faire payer double"...