Personnellement, je ne suis pas partie sur une métaphore de l'alimentaire (quoique Kibu ne l'ait pas compris). J'ai juste pris n'importe quel commerçant au hasard et je n'ai toujours pas compris pourquoi une branche particulière s'était inventée ce système de retours.Sylvaner a écrit :Pour filer la métaphore sur l'alimentaire, ne pourrait-on pas imaginer une économie du livre où les grandes surfaces, internet et le numérique joueraient le rôle des magasins d'alimentation, tandis que les libraires avec conseil et animations joueraient le rôle des restaurants ?
Parce qu'après tout, tout le monde trouve normal d'acheter une bavette-échalotte et ses pommes frites surgelées pour 15 euros, du moment que c'est servi à table et dans une vaisselle propre...
Cela dit, on peut faire des parallèles avec ce que bon nous semble du moment que ça a un sens.
Quand on va au restaurant, ce n'est pas pour manger a priori la bavette et les frites qu'on a chez soi. C'est pour :
- manger mieux que ce qu'on sait faire ;
- ne rien faire, justement, parce qu'on avait la flemme ce repas-là ;
- manger alors qu'on est loin de chez soi...
On ne paie pas 15 € de nourriture, mais le fait qu'un mec ait cuisiné, le siège, le décor...
Et c'est là que, selon moi, le libraire coince sauf s'il propose un coin café avec des muffins ou des dédicaces ou...
A priori, contrairement au resto où les plus-values sont nombreuses, le seul intérêt du libraire était le livre immédiat. Avec le numérique, cet avantage disparaît.