Le marché du numérique progresse en France

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Sybille
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Message par Sybille » ven. août 31, 2012 8:16 pm

Sylvaner a écrit :Pour filer la métaphore sur l'alimentaire, ne pourrait-on pas imaginer une économie du livre où les grandes surfaces, internet et le numérique joueraient le rôle des magasins d'alimentation, tandis que les libraires avec conseil et animations joueraient le rôle des restaurants ?

Parce qu'après tout, tout le monde trouve normal d'acheter une bavette-échalotte et ses pommes frites surgelées pour 15 euros, du moment que c'est servi à table et dans une vaisselle propre...
Personnellement, je ne suis pas partie sur une métaphore de l'alimentaire (quoique Kibu ne l'ait pas compris). J'ai juste pris n'importe quel commerçant au hasard et je n'ai toujours pas compris pourquoi une branche particulière s'était inventée ce système de retours.

Cela dit, on peut faire des parallèles avec ce que bon nous semble du moment que ça a un sens.
Quand on va au restaurant, ce n'est pas pour manger a priori la bavette et les frites qu'on a chez soi. C'est pour :
- manger mieux que ce qu'on sait faire ;
- ne rien faire, justement, parce qu'on avait la flemme ce repas-là ;
- manger alors qu'on est loin de chez soi...
On ne paie pas 15 € de nourriture, mais le fait qu'un mec ait cuisiné, le siège, le décor...

Et c'est là que, selon moi, le libraire coince sauf s'il propose un coin café avec des muffins ou des dédicaces ou...
A priori, contrairement au resto où les plus-values sont nombreuses, le seul intérêt du libraire était le livre immédiat. Avec le numérique, cet avantage disparaît.

Herbefol
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Message par Herbefol » ven. août 31, 2012 8:21 pm

Sybille a écrit :Ca ne change absolument pas l'idée de fond que le libraire est le commerçant qui retourne les invendus au lieu de les solder.
Le parallèle avec l'épicier est spécieux. Un épicier n'a pas quarante mille références de beurre à sa disposition. Promouvoir un système où le retour n'est plus possible et où tout ce que prend un libraire est de la vente ferme vis à vis de l'éditeur, c'est pousser à un système où le libraire n'a plus en stock que les best-sellers et fait tout le reste sur commande. Ce qui avec les délais inévitables que ça engendre ne fait que pousser le consommateur vers amazon.fr ou fnac.com.
De plus, le système de distribution actuel permet aux éditeurs et distributeurs de faire de la trésorerie sur le dos des libraires.
Le jour où tu interdis définitivement les retours, il y a aura des morts chez les libraires, mais il y en aura aussi un bon paquet chez les éditeurs.
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Sand
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Message par Sand » ven. août 31, 2012 8:29 pm

les retours sont le prêté du rendu de l'office.

Ca va ensemble. Et ça se suicidera de conserve.

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Sybille
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Message par Sybille » ven. août 31, 2012 8:36 pm

Je reviens un peu sur le dépôt-vente.
Les rares fois où j'en ai fait avec des livres (ou fanzines, c'était y'a longtemps), le libraire m'avait pris 15 ou 20 %.
Là, j'ai fait quelques recherches, mais ça a l'air de pas mal varier selon les secteurs. A vu de nez, ça semble tourner entre 30 et 50, pas bien loin de la fourchette 35-40...
Herbefol a écrit :Le parallèle avec l'épicier est spécieux. Un épicier n'a pas quarante mille références de beurre à sa disposition.
Le libraire non plus. Il faut souvent commander si le titre est un peu vieux ou peu diffusé.
Promouvoir un système où le retour n'est plus possible et où tout ce que prend un libraire est de la vente ferme vis à vis de l'éditeur, c'est pousser à un système où le libraire n'a plus en stock que les best-sellers et fait tout le reste sur commande. Ce qui avec les délais inévitables que ça engendre ne fait que pousser le consommateur vers amazon.fr ou fnac.com.
Quelle différence pour la petite édition quand elle ne trouve pas sa place ?
De plus, le système de distribution actuel permet aux éditeurs et distributeurs de faire de la trésorerie sur le dos des libraires.
C'est exactement ce qui me gêne : l'éditeur vend un truc qu'il n'a en réalité que déposer et, un an plus tard, surprise, il n'a finalement vendu que...
Je trouve ça dangereux pour une bonne gestion et une sacrée exception dans le monde du commerce. Tu vends ou tu ne vends pas.
Le jour où tu interdis définitivement les retours, il y a aura des morts chez les libraires, mais il y en aura aussi un bon paquet chez les éditeurs.
Oh, on ne peut rien interdire aux autres. Mais, personnellement, je n'apprécie pas qu'il existe une telle exception, je pense que ce n'est pas "normal" et, si je dois vendre des livres, je ne m'y plierai pas.
Et je ne pleurerai pas si des entreprises s'effondrent parce que leur système était basé sur une sorte de spéculation de trésorerie.

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Sybille
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Message par Sybille » ven. août 31, 2012 8:39 pm

Sand a écrit :les retours sont le prêté du rendu de l'office.

Ca va ensemble. Et ça se suicidera de conserve.
Tu dis ça mieux que moi, j'aurais dû faire moins long :lol:

Herbefol
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Message par Herbefol » ven. août 31, 2012 8:57 pm

Sybille a écrit :
Herbefol a écrit :Le parallèle avec l'épicier est spécieux. Un épicier n'a pas quarante mille références de beurre à sa disposition.
Le libraire non plus. Il faut souvent commander si le titre est un peu vieux ou peu diffusé.
La grosse différence, c'est que le libraire a des nouveautés (et par pleines palettes) tous les mois. Quand tu as un tel flux de nouveautés, si tout ce que tu ne vends pas te reste sur les bras, tu dois alors passer à un système où un tu ne prends plus que de la vente assurée (donc du best-seller et rien d'autre). Ce que tu veux est un système qui pousse les gens vers les grands sites de vente en ligne (les seuls capables de faire de la vente à la commande en un délai raisonnable).
Tu tentes de comparer un secteur particulier du commerce avec le commerce en général, en faisant totalement abstraction d'éléments clés qui en font justement un commerce à part.
Le seul secteur d'activité qui me semble proche, sur le côté afflux permanent de nouvelles références, c'est le secteur de l'habillement. Mais eux ont doit à des soldes tous les six mois pour vider les stocks.
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Sand
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Message par Sand » ven. août 31, 2012 9:07 pm

heu, tu connais le nombre de nouvelles références PAR SEMAINE qui sont lancées en distribution alimentaire ?

Si l'alimentaire vous gêne, on peut parler textile, mais le système des franchises dans le secteur est encore un truc bien particulier, la comparaison est difficile (le franchisé est nettement moins emmerdé que le libraire pour ce qui est de se faire imposer du stock).

Et les libraires ont droit à des soldes, du moment que le bouquin a plus de deux ans. Le libraire peut faire des retours, mais peut aussi faire des bacs petits prix ou écouler dans le secteur des livres bradés, non ?
Modifié en dernier par Sand le ven. août 31, 2012 9:09 pm, modifié 1 fois.

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Sybille
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Message par Sybille » ven. août 31, 2012 9:08 pm

Herbefol a écrit :La grosse différence, c'est que le libraire a des nouveautés (et par pleines palettes) tous les mois. Quand tu as un tel flux de nouveautés, si tout ce que tu ne vends pas te reste sur les bras, tu dois alors passer à un système où un tu ne prends plus que de la vente assurée (donc du best-seller et rien d'autre). Ce que tu veux est un système qui pousse les gens vers les grands sites de vente en ligne (les seuls capables de faire de la vente à la commande en un délai raisonnable).
Tu tentes de comparer un secteur particulier du commerce avec le commerce en général, en faisant totalement abstraction d'éléments clés qui en font justement un commerce à part.
Le seul secteur d'activité qui me semble proche, sur le côté afflux permanent de nouvelles références, c'est le secteur de l'habillement. Mais eux ont doit à des soldes tous les six mois pour vider les stocks.
Donc j'aurais dû prendre le commerce du vêtement pour que tu comprennes pourquoi je trouve anormal le système si spécifique du livre ? No soucy, j'avais hésité entre l'épicier et la boutique de fringues 8)
Sérieux, le commerce, ce n'est pas un métier facile, c'est pour ça que des tas de boutiques ferment tous les jours.
Quand un pâtissier, le matin, réalise 30 fraisiers, n'en vend finalement qu'un et jette les 29 autres, il a perdu et c'est le principe même du commerce : on fait ce qu'on estime qu'on vendra et, si on se plante trop souvent, on ferme.
Ca ne choque personne, mais un secteur en particulier devrait échapper à ces contraintes ? Juste... pourquoi ?
Parce que, par contre, je trouverai tout à fait normal de se débarrasser des livres invendus par des soldes.

Le souci avec le secteur du livre, peut-être parce que je m'y intéresse plus que les fringues cela dit, c'est que je le trouve "faux".
Les éditeurs ne vendent pas pour de vrai, les libraires ne fonctionnent pas comme les autres commerces... et, au final, je préfère un système comme le cinéma : un film est rémunéré au nombre d'entrées (ou je me goure peut-être) et le spectateur décide s'il va le voir ou non.
L'auteur mettrait en vente son livre dont il serait l'artisan, un "cinéma" déciderait de le diffuser ou non, de le mettre en affiche ou non...
Evidemment, les gros éditeurs et les gros libraires continueraient comme ils en ont l'habitude, mais, dans des petits milieux comme le nôtre, pourquoi ne pas rêver une économie autre ?

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Sybille
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Message par Sybille » ven. août 31, 2012 9:17 pm

Sand a écrit :heu, tu connais le nombre de nouvelles références PAR SEMAINE qui sont lancées en distribution alimentaire ?
Par association d'idées...
J'ai pris une Dolce Gusto, mais le Monop vend peu de capsules différentes et, du coup, désormais, je commande mon café ('fin, mes capsules) sur le net.
Je ne vois personne s'inquiéter que les épiceries ferment parce qu'elles ne vendent plus de café.

Ce que j'exprime mal, c'est que, dans pas mal de secteurs, on est informé de l'existence de produits qu'on ne trouve pas en magasin et qu'on va chercher ailleurs. Pour le livre, ça a été plus facile parce que c'est non-périssable, facile à référencer, etc. Mais, avant qu'on ait des tas de sources d'info, on se contentait des livres qu'on trouvait en rayons et on n'en mourrait pas : ma mère a acheté le SdA à Euromarché, parce qu'il y était alors qu'on faisait les courses.
Le monde a juste changé.
Perso, je m'en réjouis, d'autres peuvent être inquiets... mais je ne les suivrai pas :wink:

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Erion
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Message par Erion » ven. août 31, 2012 9:21 pm

Sybille a écrit : Evidemment, les gros éditeurs et les gros libraires continueraient comme ils en ont l'habitude, mais, dans des petits milieux comme le nôtre, pourquoi ne pas rêver une économie autre ?
Tu viens de répondre toi-même à la question : "petit milieu" = zéro collections de SF en librairie.
Les clients ont besoin d'une variété de vêtements (taille, couleur, qualité, coton ou laine), besoin de manger de manière variée, ils n'ont pas besoin d'une variété de livres.
Ca donne des règles différentes pour assurer cette variété et le choix au lecteur.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/

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Sybille
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Message par Sybille » ven. août 31, 2012 9:23 pm

Erion a écrit :
Sybille a écrit : Evidemment, les gros éditeurs et les gros libraires continueraient comme ils en ont l'habitude, mais, dans des petits milieux comme le nôtre, pourquoi ne pas rêver une économie autre ?
Tu viens de répondre toi-même à la question : "petit milieu" = zéro collections de SF en librairie.
Les clients ont besoin d'une variété de vêtements (taille, couleur, qualité, coton ou laine), besoin de manger de manière variée, ils n'ont pas besoin d'une variété de livres.
Ca donne des règles différentes pour assurer cette variété et le choix au lecteur.
Je n'ai pas compris ta réponse. Ou, plus exactement, à quoi elle répond.

Herbefol
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Message par Herbefol » ven. août 31, 2012 9:23 pm

Un pâtissier n'est pas un commerçant. Un commerçant est quelqu'un qui revend quelque chose sans le transformer.
L'épicier en est donc un, tout comme le marchand de fringues, celui de fruits et légumes ou le libraire.
Je ne comprends rien à ton système de comparaison avec le cinéma. Au final, les éditeurs et les auteurs ne sont payés qu'à proportion de ce qui se vend vraiment à la fin. Il n'y a pas tellement de différence sur ce plan là.
Dans une économie du livre sans retour, là, les éditeurs et les auteurs toucheraient des thunes sur des livres qui ne sont finalement pas vendus (à part aux libraires).
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Message par Sybille » ven. août 31, 2012 9:28 pm

Herbefol a écrit :Un pâtissier n'est pas un commerçant. Un commerçant est quelqu'un qui revend quelque chose sans le transformer.
Je ne vois pas ce qu'apporte cette précision.
Je ne comprends rien à ton système de comparaison avec le cinéma. Au final, les éditeurs et les auteurs ne sont payés qu'à proportion de ce qui se vend vraiment à la fin. Il n'y a pas tellement de différence sur ce plan là.
Si tu fais un film et que tu investis 10.000 €, si personne ne va le voir et que tu n'avais que 10.000 € dans ta poche, tu ne fais pas d'autres films.
Avec le système actuel, l'éditeur réinvestit un argent qu'il n'a peut-être pas gagné (il ne le saura que plus tard). Si tu ne vois pas pourquoi je pense que c'est un mauvais système de gestion, je ne peux pas plus te l'expliquer...
Dans une économie du livre sans retour, là, les éditeurs et les auteurs toucheraient des thunes sur des livres qui ne sont finalement pas vendus (à part aux libraires).
Ce qui est normal dans le commerce.

Herbefol
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Message par Herbefol » ven. août 31, 2012 9:34 pm

Sand a écrit :heu, tu connais le nombre de nouvelles références PAR SEMAINE qui sont lancées en distribution alimentaire ?
Ça m'intéresserait effectivement de voir combien de nouvelles variétés sont lancés par semaine. Etant entendu qu'une présentation différente d'un même produit (en paquet de vingt alors qu'avant c'était par trente) n'est pas un nouveau produit. De même que l'on peut considérer qu'une réédition dans un nouveau format d'un bouquin n'est pas un nouveau bouquin.
Parce que lorsqu'on change le conditionnement des petits beurres, on créé peut être une nouvelle référence, mais on ne change pas grand chose au final. Ça reste des petits beurres et le public des petits beurres va continuer à l'acheter. Alors que quand on sort un nouveau Robert Charles Wilson on a zéro garantie de le voir acheter par les lecteurs des précédents volumes (Gilles Dumay pourra nous parler du sujet, si ça ne le déprime pas trop).
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Sylvaner
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Message par Sylvaner » ven. août 31, 2012 9:57 pm

Est-ce que ce système (office - retours) n'est pas lié au prix unique du livre ? s'il faut 2 ans pour solder un livre, autant dire une éternité pour une librairie ou une boutique quelle qu'elle soit. Le gros avantage de tout ça, c'est que les petits arrangements et autres tractations douteuses se font en amont du client/lecteur, pour lequel tout semble ordonné et bien réglementé. Un peu comme pour le médicament d'ailleurs.

Quand on attend quelque chose d'un libraire, on en attend tout : des nouveauté défendues avec pertinence, du fond, des choix forts mais aussi de l'éclectisme - le libraire devait être à la fois Amazon, le Masque et la Plume, noosfere et ce forum...
Le rôle du libraire, pour autant qu'il en ait un, est d'être un prescripteur de proximité en participant au choix pour les clients hésitants. Personnellement, je vais chez un libraire quand j'ai envie de lire quelquechose auquel je n'aurais pas pensé tout seul - et aussi un peu parce que j'aime bien qu'il reste une librairie sympa dans ma ville.
à partir de là effectivement, à partir du moment où on met de côté l'affect et où on préfère faire ses choix seul (si j'ai bien suivi Sybille), il ne se justifie pas... moi par exemple, j'ai l'usage d'une librairie en blanche et en noire, beaucoup moins en SF / Fantasy où je m'informe davantage directement.

Le numérique me tente de plus en plus, mais pas pour court-circuiter la distribution ni pour faire des économies - c'est plutôt, comme beaucoup ici je pense, parce que je risque à tout moment d'étouffer sous mes livres... mais comment ceux qui on franchi le pas font-il pour décider ce qu'ils liront en numérique et ce qu'ils liront en papier ?
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"Il aura fallu des millions d'années à l'espèce humaine pour descendre des arbres et seulement dix de plus pour se mettre en vitrine." R. Powers

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