Le marché du numérique progresse en France

[Sybille]

Ce qui revient à dire que tu ignore les acteurs qui représentent la grande majorité du marché de l'imaginaire : Flammarion (J'ai Lu, Pygmalion), Gallimard (Folio, Denoël), Editis (Fleuve Noir, Pocket, Presses de la Cité, Le Pré aux clercs), Hachette (Orbit, Livre de poche).

Si tu pouvais arrêter de toujours me prendre de haut, ça serait vraiment plus agréable pour discuter.
Je ne doute pas de la place des gros éditeurs sur le marché et j'ai bien dit que chacun complète la liste (façon sympa de dire que, là, je ne me fatiguais pas la mémoire, mais que je pensais que chacun voyait l'idée).
Comprends-tu le principe d'une discussion qui consiste à interroger l'amateur qui s'exprime ici et de lui demander la proportion de chaque éditeur dans ses choix à lui ?
Oui, il y a des amateurs de bit-lit (par exemple) qui vont acheter pleins de Brage. Mais je parle de la niche des 500 amateurs de SFFF.
Est-ce que cette niche se retrouve pleinement dans le choix de libraires ? Par exemple.
Si le truc est que chacun assène sa vérité, pour moi, la discussion est ennuyeuse à fuir.

[Herbefol]

1) Je ne parle pas de Bragelonne.
2) Je ne sais pas ce qu'est cette niche de 500 amateurs de SFFF dont tu parles.

[bormandg]

et j'ai bien dit que chacun complète la liste (façon sympa de dire que, là, je ne me fatiguais pas la mémoire, mais que je pensais que chacun voyait l'idée).

Si bien dire = ne pas faire comprendre, tu as "bien dit"; si bien dire = faire comprendre, non.

[ogechter]

tiens, pour ceux que ça intéresse, bilan des ventes numériques pour mon recueil "La Boîte de Schrödinger", paru en numérique depuis Octobre 2011.

350 ventes : 144 intégrales, le reste vendu par sous-parties.
Un peu moins de 50% des ventes sur Itunes, suivi de peu par Immateriel.fr
Kindel troisième assez loin derrière, suivi encore plus loin de Kobo et Samsung.

Conclusions :
Etant donné que je ne suis pas du tout connu et qu'il s'agit d'un recueil de nouvelles, ce sont des ventes intéressantes. 350 exemplaires écoulés en un an, c'est plutôt pas mal pour un auteur confidentiel. Vu le nombre de personnes qui m'ont dit attendre le volume papier pour l'acheter, ça augure pas mal des ventes du recueil qui doit sortir dans les semaines à venir.

On voit par contre que le découpage en sous-parties n'a pas conduit à des ventes satisfaisantes. En effet, seuls 17 personnes ont acheté les 6 sous parties (volumes de 3 nouvelles à 99cts), contre 144 exemplaires à 3,99€.
Beaucoup n'ont même pas compris qu'il y avait plusieurs volumes.
Sur d'autres recueils, Walrus a essayé d'être plus clair en donnant des soustitres bien définis à chaque sous partie. On va voir si ça marche.

Fournir gratuitement un premier volume est inutile et ne génère pas de vente. De mémoire, plusieurs centaines d'exemplaires gratuits avaient été téléchargés, qui avaient généré une poignée de vente (de l'ordre de la 10aine). Dès que l'extrait gratuit est devenu payant, les ventes ont bien décollé.

Être un moins en tête des ventes dans l'Apple Store n'est pas un gage d'énorme succès commercial. Les volumes sont très réduits et on peut atteindre ce classement en vendant seulement quelques dizaines de volumes dans le mois.

Le problème de la promotion des livres 100% numériques est assez épineux : il y a très peu de bruit médiatique autour, seule une poignée de blogs parlent d'eux. Présence nulle dans les salons, les ouvrages ne sont pas pris en compte dans les prix littéraires. Il faudrait trouver des pistes d'amélioration (via des goodies ? Vente directe de ebook sur clé USB ? Lobbying en direction des organisateurs de prix...).



@+
O.