Les 20 Meilleurs Albums

[OapTao]

Salut,

Spiritchaser, en concert, ça marchait bien, quand même. J'ai eu la chance de les voir de passage en tournée à la salle Pleyel, à l'époque.

Pas mal du tout (surtout que j'étais au 3e rang!)

Ah ah ! On n'a pas la même expérience des concerts de DCD
Quoi qu'il en soit, à l'époque, DCD en concert était toujours un grand moment. (En 2005, je sais pas...)
J'ai retrouvé la même expérience (voix qui prend aux tripes et musique qui va droit au cœur) avec Qntal en 2004. Du reste, Qntal marche sur les mêmes plates-bandes... (chansons médiévales, voix envoûtante, base électronique et moult instruments, anciens ou modernes)
Qntal est à Dead Can Dance ce que Mesh est à Depeche Mode, si tu vois ce que je veux dire : des clones au départ, qui peu à peu deviennent meilleurs que les originaux !

[Papageno]

Et bien, après tous ces conseils, (merci en tout cas) je suis bien obligé d'un écouter quelque uns. Bon, je vais relire attentivement vos Posts, faire mon choix et j'écouterai ça un peu plus tard. (pas tous suite, car, même si cela paraît étrange, il faut aussi que je bosse!)

PS: Et si après ça, je fait une crise d'épilepsie en hurlant et en bavant partout, ce sera votre faute

Papageno en train de lire AQUA

[Patrice]

Salut,

ne t'en fait pas: moi c'est en écoutant la Flute enchantée que j'ai ce genre de crise. Je ne supporte pas cet opéra...

A+

Patrice

PS: il n'y a bien sûr rien de personnel dans mon message.

[Raoul Abdaloff]

La sélection de Raoul Abdaloff me rappelle d'ailleurs qu'il faudra que je me reprocure "Haus der Lüge" de Einstürzende Neubauten, ne serait-ce que pour la chanson titre qui est une tuerie absolue. Entre autres, j'adore la voix de Blixa Bargeld.

Be my guest !

[Papageno]

heu, j'espère que mon Pseudo ne t'a pas trop indisposé

Pourtant , la flûte.. c'est vraiment magnifique et c'est un opéra délicieusement enfantin (enfin au premier degrés – il y a beaucoup de niveau de compréhension dans cet opéra)!
En plus c'est le premier opéra que j'ai vu et je devais avoir 7-8 ans
Ma mère était hospitalisé et mon père, Ouvrier, me pouvait pas assurer son travail et s'occuper de ses trois enfants en même temps. Il décide de nous confier a des amis pendant la convalescence de ma mère. comme cette famille d'accueil était nettement plus aisée que la notre. on décide de nous emmener a l'opéra a Paris (a la Grande ville!). C'est comme ça que je me suis retrouvé pour la première fois dans les rouges et les ors du palais Garnier, écoutant le son caractéristique des instruments en train de s'accorder.
L'opéra , c'était la flûte enchantée et tout de suite j'ai été fasciné par la truculence de Papageno, par l'innocence de Pamina, par la majesté de Sarastro, terrorisé à l'apparition de la Reine de la nuit au premier acte et encore plus au deuxième dans cet air si célèbre avec ses vocalises impossibles. J'en avait les larmes aux yeux. C'est pour moi quelque chose d'inoubliable qui m'a marqué a vie.

[OapTao]

J'en avait les larmes aux yeux. C'est pour moi quelque chose d'inoubliable qui m'a marqué a vie.

Hé oui, c'est ainsi que naissent les amours durables... Je comprends mieux ta passion pour l'opéra maintenant.
Moi le concert qui m'a marqué à vie, c'était les Who au Palais des Sports à Paris, en 73 (j'avais 17 ans). Mon premier "grand" concert... En première partie il y avait un jeune groupe encore peu connu, qui s'appelait Queen... Les Who ont joué une grosse partie de Tommy, puis quelques classiques ("Summertime blues", "Magic Bus", "My generation" et quelques nouveaux morceaux d'un album pas encore sorti qui allait s'appeler "Who's next") Et Pete Townsend a cassé ses guitares à la fin et Keith Moon sa batterie, comme d'hab... De là vient ma passion pour le rock ! Et mon amour des musiques électroniques est né d'un concert de Kraftwerk en 75 à l'Olympia (ils ont fait jouer les 3 premiers morceaux par leurs robots !) et de Klaus Schulze en 76 au Palace (je crois)... Puis d'autres très grands moments : the Cure en 81 au Printemps de Bourges, U2 en 82 au même endroit... J'en ai encore des frissons !

[Roland C. Wagner]

La formation originale des Troggs au Gibus au tout début des années 80, c'était quelque chose. J'étais au premier rang, coincé contre la scène. Ça chauffait un max. J'ai aussi pris une sacrée claque en voyant pour la première fois Claw Boys Claw en 84 au Melkweg. Un pur moment de rock'n'roll. Tout comme les Cannibals au début des années 90 au New Moon, ou Strychnine le 31 décembre 1979 en première partie d'Higelin. Sinon, côté hypnotique, je n'ai jamais vu mieux que Spacemen 3 au Rex Club dans la deuxième moitié des 80's. La transe avant la trance, un vrai trip sans aucun produit chimique, rien que de l'électricité. Et puis, bon, j'ai vu Iggy deux fois, au milieu de la même décennie — ça se passe de commentaires. Les Fuzztones, j'ai dû les voir trois ou quatre fois dans diverses salles ; l'un des concerts était foireux — ils n'avaient visiblement pas de retours — mais les autres… mmm, il faut les avoir vu et entendu interpréter la version étendue de « Ward 82 » sur scène pour comprendre. Sinon, moins transcendant mais tout à fait impressionnant sur le moment, Sons Of The Desert à Verfeil-sur-Seye, ça valait le déplacement. Ils tournaient avec une formation réduite par rapport à celle de l'album Greedy, juste quatre musiciens. Dont ce type en costard qui tirait des sons à la Hendrix de sa mandoline électrifiée.

À part ça, le concert parisien de Pink Floyd pour la tournée d'Animals, c'était naze, avec les morceaux joués note pour note et un gros cochon en papier mâché qui se baladait dans les airs. Quant à celui de Bowie à l'hippodrome de Longchamp, je n'ai pas d'opinion : à l'œil nu, Bowie et ses musiciens n'étaient que des silhouettes d'une taille apparente équivalente à celle de de la dernière phalange de mon auriculaire lorsque je tends le bras, et les écrans géants ne montraient pour ainsi dire jamais ce que j'aurais voulu regarder à ce moment là.

[Eric]

Bowie en showcase à l'Elysée-Montmartre, qui a ouvert avec Life On Mars, seulement accompagné par Mike Garson au piano.

Page et Plant à la Cigale. Ça fait tout drôle quand tu vois Page attaquer le riff de Whole Lotta Love en vrai devant toi.

[OapTao]

Sons Of The Desert à Verfeil-sur-Seye, ça valait le déplacement. Ils tournaient avec une formation réduite par rapport à celle de l'album Greedy, juste quatre musiciens. Dont ce type en costard qui tirait des sons à la Hendrix de sa mandoline électrifiée.

J'ai vu Sons of the Desert ! Avec ce barjot qui effectivement jouait comme Hendrix sur sa mandoline, et l'autre taré qui couchait sa contrebasse par terre et grimpait dessus pour tirer sur les cordes comme un sauvage ! Une espèce de punk acoustique ! Délirant !

[Mélanie]

Bowie en showcase à l'Elysée-Montmartre, qui a ouvert avec Life On Mars, seulement accompagné par Mike Garson au piano.

Ça vaut encore le coup, Bowie, de nos jours ? Quand on le voit dans des conditions un peu plus "humaines" que celles décrites par Roland ?

Dans un même ordre d'idées : Patti Smith au Nouveau Casino il y a deux ou trois ans. J'étais au premier rang, tout contre la scène. Pendant les premières notes de "Break it up", j'étais tétanisée. Un de mes meilleurs souvenirs de concert, haut la main.

[Eric]

Ben en fait, j'y étais allé pour pouvoir frimer et dire "Ouais... j'ai vu Bowie à l'Elysée Montmartre", mais c'était un showcase promo pour la sortie de Hours. Donc je ne m'attendais pas à grand chose. Je pensais qu'il allait jouer 20 minutes de son nouvel album, et merci au revoir.

Et là, on le voit arriver avec Life On Mars. Il a joué quatre morceaux de Hours, et pour le reste il n'a joué que des raretés, genre Can't Help Thinking About Me, le premier 45T qu'il avait enregistré sous le nom de Bowie.

Il a joué une heure, et sur scène c'était la classe : Gail Ann Dorsey à la basse, Sterling Campbell la batterie, Carlos Alomar à la gratte et, cerise sur le gâteau, en remplacement de Earl Slick, Page Hamilton en vacances de Helmet.

Donc je dirais que, dans ces conditions, "oui, ça vaut le coup !".

[OapTao]

Hé hé, on est en train de changer de topic là ! Ça devient : quel est votre concert le plus mémorable ?
À vos claviers !

[Mélanie]

Hé hé, on est en train de changer de topic là ! Ça devient : quel est votre concert le plus mémorable ?

PJ Harvey à la Cigale en décembre 98 (elle y a joué deux soirs de suite, je parle du deuxième). Je l'ai vue un certain nombre de fois, mais ce soir-là, il s'est vraiment passé un truc exceptionnel. J'avais rarement senti à ce point la communion entre un artiste et son public. Ça s'est conclu sur une version de "To Bring You My Love" d'une intensité incroyable. Je garde un bon souvenir de cette tournée en particulier, pour le répertoire et aussi la formation du groupe.

Juste après, ce serait Nick Cave, et Patti Smith comme j'en parlais un peu plus haut.

[jlavadou]

Hé hé, on est en train de changer de topic là ! Ça devient : quel est votre concert le plus mémorable ?
À vos claviers !

Alchemy, de Dire Straits. Bon ok, j'étais pas encore né Mais rien qu'en CD, ça déchire grave. J'imagine même pas l'état de félicité dans lequel devait être le public. Je donnerai cher pour pouvoir remonter le temps et y aller. Je crois que pour une fois dans ma vie, je me lacherai vraiment (l'emploi du futur n'est pas anodin. Je table vraiment sur la découverte du voyage temporel avant ma mort !!!)

Sinon de vécu en vrai, j'en ai fait très peu. Celui d'Emily Loizeau à l'espace la Comedia m'a bien marqué, très intimiste, parfait pour sa voix et ses chansons.

[rmd]

quel est votre concert le plus mémorable ?

Lofofora à la fete de l'huma. Il avait beaucoup plu, y'avait 10 centimetres de gadoue devant la scène. Le chanteur commence par l'internationale, avec juste une basse derrière, la foule commence à sauter dans la gadoue qui gicle partout et fait des boules de boue pour balancer sur la scène et le service d'ordre.

On ressemblait à une armée de golems de terre à la fin. Les gens que nous avons croisés en repartant et qui se dirigeaient vers la scène étaient horrifiés.

A ma connaissance, il n'y a plus eu de groupes de punk/metal depuis à la fête de l'huma.