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Pêché sur Libération :

Les journalistes de Prisma («Gala», «VSD», «Femme Actuelle», «Capital»...) devaient déjà – c'est un classique – demander à leur direction l'autorisation d'écrire un livre. Ils sont désormais priés de s'engager – par écrit – à ne publier aucun ouvrage comportant une «orientation ou une interprétation politique».
Plus fort, ils doivent également promettre de ne pas mettre en cause des «partenaires ou annonceurs du groupe». (...) C'est ce que réclame en tout cas, dans une note, Fabrice Boé, sorti des écuries de l'Oréal et successeur d'Axel Ganz à la présidence du groupe.

bin, les pseudo ne sont pas fait pour les chiens

Oui, en même temps si les journalistes de Prisma avaient des choses à dire - a fortiori potentiellement polémiques - on s'en serait rendu compte depuis longtemps.

Prisma c'est l'équivalent journalistique du désodorisant pour chiottes. Neutre, pas indispensable et qui sent le chevrefeuille, mais si ça sent vanille c'est bien aussi, parce qu'on s'en fout.

oué, enfin tu sais ce que sait. C'est pas parce que tu es un bon journaliste que tu bosses au Monde ou à Libération. Certains sont aussi à Prisma pour crouter et faire bouillir la gamelle.

Et puis Prisma c'est aussi Geo et Management, deux titres "sérieux" (qui font quand même c'est vrai un peu tache à côté de Télé Loisirs, VOICI, Gala et autres FEMME ACTUELLE)

Géo c'est mignon, mais c'est surtout un bel album de photos. Rien de vraiment super consistant.

Prisma c'est aussi National Geographic d'ailleurs.

Vu comment marche le système de l'intérieur, je doute que des personnalités vraiment polémiques y restent très longtemps. Imagine un groupe de presse dirigé comme Coca Cola ou comme Carrefour. C'est ça Prisma. Ca a à peu près autant à voir avec du journalisme que Mc Do a à voir avec de la restauration.

Eric a écrit :GéoVu comment marche le système de l'intérieur, je doute que des personnalités vraiment polémiques y restent très longtemps.

Ben, vu le taux de chomage dans la presse, faut bien vivre, hein.

Ca, c'est sûr.

En fait ce n'est si difficile que ça de trouver des journaux où écrire.

La vraie difficulté c'est de trouver des journaux où vous serez payés pour écrire.

Oué, en fait la vraie difficulté c'est d'avoir un salaire quand tu veux faire du journalisme. Ensuite c'est d'avoir des sujets intéressants à traiter. D'abord la gamelle, ensuite l'intérêt du taf...

D'ailleurs si on croise autant de journalistes un peu aigris dans les rédactions, c'est qu'il y a une raison... Tu rêves jeune de bosser au Monde ou à Libé et tu termines à couvrir pendant 20 ans le loto de la croix Rouge au fin fond de la France.

Bref, globalement, les journaux de Prisma sont daubesques, mais je ne jetterais pas la pierre aux journaleux du groupe, qui valent sans doute mieux que les titres pour lesquels ils travaillent. Et dans le lot, certains doivent avoir d'autres idées que les peoples ou les programmes télé... De là à imaginer que quelques uns puissent écrire des livres...

A noter quand même que vu le tolé de cette affaire, la direction du groupe a reculé : http://www.libe.fr/page.php?Article=369475

Eric a écrit :Oui, en même temps si les journalistes de Prisma avaient des choses à dire - a fortiori potentiellement polémiques - on s'en serait rendu compte depuis longtemps.

Prisma c'est l'équivalent journalistique du désodorisant pour chiottes. Neutre, pas indispensable et qui sent le chevrefeuille, mais si ça sent vanille c'est bien aussi, parce qu'on s'en fout.

Merci.

Ma meilleure amie est une ancienne de chez Prisma. Elle serait sans doute d'accord avec toi, au bout du compte.

Tous ces jounraux à la con il ya bien quelqu'un qui les lit, non ?

Faut se rendre à l'évidence, les titres magazines plus sérieux se cassent la gueule alors les journaleux, bah ils vont là où il y a du boulot.


Et comme bouffer est quand même ta vocation première avant le journalisme, tu te retrouves à faire une enquête de fond sur la vie cachée du chien de Mireille Mathieu sans t'en rendre compte.

Ceci dit on ne peut pas nier qu'il faut avoir une belle imagination pour bosser chez Voici. C'est pas facile à trouver tous ces ragots quand même