Frank Black (pas celui de Millenium SVP)
Posté : jeu. mars 23, 2006 4:02 pm
Je me réveille un peu tard, mais là je suis en train de m'écouter (oui, pendant mes heures de boulot, parfaitement) le dernier album de Frank Black : Honeycomb.
Un petit bijou produit à Nashville par Dan Penn (génial producteur des Box Tops et inventeur du son Muscle Shoals), avec entre autres Steve Cropper, Spooner Oldham.
La classe. La voix de fausset de Frank Black y est exploitée à merveille, il chante tout en limite de registre, ce qui confère à l'ensemble une fragilité et une intimité qui est renforcée par le son de Dan Penn. On sent presque la chaleur des lampes des amplis, la douceur feutrée de la bande qui chuinte sur la tête du vieux magnéto analogique deux pouces à 78 cm par secondes. A la fin de l'album c'est tout juste si on ne s'attend pas à entendre le flac flac de la bobine complètement dévidée qui claque dans le vide.
A noter entre autre une magnifique reprise du Dark End Of The Street, composée par Dan Penn pour le pesque oublié James Carr.
J'ai toujours su que Frank Black était un homme de goût, et ça, ça vaut toutes les reformations pour le blé des Pixies.
A écouter en lisant Sweet Soul Music de Peter Guralnik (ed. Allia).
Un petit bijou produit à Nashville par Dan Penn (génial producteur des Box Tops et inventeur du son Muscle Shoals), avec entre autres Steve Cropper, Spooner Oldham.
La classe. La voix de fausset de Frank Black y est exploitée à merveille, il chante tout en limite de registre, ce qui confère à l'ensemble une fragilité et une intimité qui est renforcée par le son de Dan Penn. On sent presque la chaleur des lampes des amplis, la douceur feutrée de la bande qui chuinte sur la tête du vieux magnéto analogique deux pouces à 78 cm par secondes. A la fin de l'album c'est tout juste si on ne s'attend pas à entendre le flac flac de la bobine complètement dévidée qui claque dans le vide.
A noter entre autre une magnifique reprise du Dark End Of The Street, composée par Dan Penn pour le pesque oublié James Carr.
J'ai toujours su que Frank Black était un homme de goût, et ça, ça vaut toutes les reformations pour le blé des Pixies.
A écouter en lisant Sweet Soul Music de Peter Guralnik (ed. Allia).