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Serrez-vous la ceinture...
Posté : mer. oct. 31, 2007 12:36 pm
par Patrice
Posté : mer. oct. 31, 2007 12:37 pm
par jlavadou
Mais tu n'as pas compris ! C'est la marque d'une volonté très forte de tirer les salaires vers le haut. Et comme le Président doit toujours montrer l'exemple...
Posté : mer. oct. 31, 2007 12:53 pm
par Nébal
C'est quand même impressionnant. Se prend finalement peut-être plus encore pour le neveu que pour l'oncle, notre Naboléon à nous...

Posté : mer. oct. 31, 2007 1:15 pm
par erispoe
Après tout, il avait fait du pouvoir d'achat l'un de ses thèmes de prédilection...
Alors, on peut pas avoir l'air surpris.

Posté : mer. oct. 31, 2007 2:36 pm
par tj
z'êtes vraiment que des mauvaises langues , hein ?
pis bouchés à l'émeri , en plus .
"Travailler plus pour gagner plus ", qu'il a dit , le monsieur .
Ben il est logique , maintenant qu'il est président , il montre l'exemple , c'est méritoire , non ?
Pour une fois qu'il y en a un qui fait ce qu'il dit .....
Posté : mer. oct. 31, 2007 3:23 pm
par gutboy
Tous ceux qui gagnent 140% de moins que leur collègues qui font le même travail - ou qui ont plus de responsabilité même - apprécieront votre sens de l'a-propos.
Les femmes, dont le salaire à poste égal est environ 30% de moins, aussi.
A part l'excuse de n'avoir toujours pas compris que la démocratie c'est accepter de perdre, vos argumentaires sont irrecevables.
Vous ne critiquez pas le fait que la rémunération du président soit ajustée -qui plus est dans la norme des autres pays de l'Europe.
Vous critiquez le fait que la rémunération de Sarkozy soit ajustée.
Pardon, mais ce n'est pas très adulte.
C'est même, clairement, la porte ouverte à tous les débordements, ceux que vous êtes les premiers à critiquer.
Intéressez-vous à la fonction au lieu d'être aveuglés par votre amertume.
Posté : mer. oct. 31, 2007 3:28 pm
par Patrice
Salut,
Vous ne critiquez pas le fait que la rémunération du président soit ajustée -qui plus est dans la norme des autres pays de l'Europe.
Dans quelle norme? Quel président européen peut se vanter d'être nourri, logé, blanchi, etc, gratuitement?
Aucun, sauf le français.
Donc, un, l'amertume, elle a bon dos. Le salaire d'un président, en France, c'est de l'argent de poche puisque tout lui est payé.
Pardon, mais ce n'est pas très adulte.
Ce qui n'est pas très adulte, c'est de s'auto-augementer soit-même, avec un taux aussi élevé, quand d'un autre côté on refuse cela aux travailleurs les plus pauvres (refus d'augmenter le SMIC en juillet). Voilà où sont les débordements.
Après, notre cher président aura bon dos de fustiger les "patrons voyoux"!
A+
Patrice
Posté : mer. oct. 31, 2007 3:46 pm
par gutboy
c'est de s'auto-augmenter soit-même
Faux. Totalement. Oserai-je dire, gravement faux, dramatiquement faux aux oreilles d'un défenseur de la démocratie?
"L'Assemblée nationale française a décidé mardi d'augmenter de 140% le salaire du président français, Nicolas Sarkozy, afin d'aligner la rémunération du président à celle du Premier ministre et de certains ses homologues européens. "
Si tu considères que l'assemblée et le président sont une seule et même chose, ou que l'un est inféodé à l'autre, alors tu as un problème avec le fonctionnement de la démocratie en France. C'est ton droit. Je dis juste, sois mesuré dans tes analyses pour éviter amalgames et grossières exagérations.
Mais si telle est ton opinion de la démocratie française, alors dans ce cas tu dois, comme moi, te féliciter que les Français aient élu un président dont l'un des premiers chantiers a été de lancer une commission pour réduire les pouvoirs du président et augmenter ceux du parlement. N'est-ce pas?
Encore pardon.
Fini pour moi l'intervention sur ce post. Ca ne mènera à rien de constructif n'est-ce pas?
Posté : mer. oct. 31, 2007 4:03 pm
par Simon
En quoi ça a un rapport avec la démocratie d'aligner le salaire du président sur ceux de ses homologues ?
Quelque part je trouvais ça assez symbolique que le salaire du président ne soit pas le high score de l'administration, comme si l'appât du gain était très loin de l'ambition à la fonction. Pas pour le président actuel apparemment. Ca paraît si... vénal.
Quand on parle de sommes comme 8000 ou 16000 € mensuelles, qu'est-ce que ça peut bien fiche que ce soit la moitié de la moyenne des "autres" ? Ca a semblé bien suffisant pour les prédécesseurs dirait-on.
La décence permet-elle de parler d'équité avec ce type de sommes ? A mon sens non. Faire un rapprochement avec les salaires inférieurs des femmes me paraît également fallacieux.
Posté : mer. oct. 31, 2007 4:14 pm
par Nébal
gutboy a écrit :Mais si telle est ton opinion de la démocratie française, alors dans ce cas tu dois, comme moi, te féliciter que les Français aient élu un président dont l'un des premiers chantiers a été de lancer une commission pour réduire les pouvoirs du président et augmenter ceux du parlement. N'est-ce pas?
Vraiment ?

Posté : mer. oct. 31, 2007 4:22 pm
par Patrice
Salut,
A l'heure actuelle, Gutboy, le parlement français ne vaut guère mieux que la Douma russe: c'est un rassemblement de béni-oui-oui.
Il a suffit d'une note de l'Elysée, pour qu'un amendement soit aussitôt proposé et voté.
Donc oui, sous Sarko 1er, la présidence et le parlement, c'est la même chose. Désolé.
Et encore une fois, si son salaire est augmenté, alors il faut supprimer tout ses avantages. Qu'il apprenne à payer de sa poche. Mais c'est toujours plus facile de taper dans les privilèges des autres.
Tiens, sinon, avec sa nouvelle paie annuelle, il pourrait payer la franchise médicale annuelle de 4800 personnes. Il pourrait faire preuve de générosité avec son argent de poche, non?
A+
Patrice
Posté : mer. oct. 31, 2007 5:23 pm
par gutboy
Nébal a écrit :
Vraiment ?

Oui
EXECUTIF
- inscrire à l'article 5 de la Constitution que le président de la République "définit la politique de la Nation". Le gouvernement la "conduit" (article 20)
- le président de la République "peut prendre la parole devant l'une ou l'autre des assemblées du Parlement. Son allocution peut donner lieu à un débat qui n'est suivi d'aucun vote. Hors session, le Parlement est réuni spécialement à cet effet" (article 18 )
- introduire une procédure de contrôle parlementaire sur certaines nominations du président de la République
- prise en compte des interventions du président de la République à la télévision et à la radio dans le temps de parole de l'exécutif
- contrôle de la Cour des comptes sur l'utilisation du budget de la présidence et prise en compte de l'ensemble des crédits nécessaires à son fonctionnement
- remplacement du système actuel de 500 parrainages pour valider les candidatures à la présidentielle par une présélection des candidats par un collège de 100.000 élus
- permettre aux ministres de retrouver leur siège au Parlement lorsqu'ils cessent d'exercer leur fonction
- interdiction du cumul entre une fonction ministérielle et un mandat électif
PARLEMENT
- limiter à la moitié du temps de séance (contre la totalité aujourd'hui) la faculté pour le gouvernement d'imposer l'examen de textes ou débats préparés ou acceptés par lui
- réserver une semaine de séance sur quatre au contrôle du gouvernement et à l'évaluation des politiques publiques
- limiter la portée de l'article 49-3 aux seules lois de finances et de financement de la Sécurité sociale
- rendre publics les avis du Conseil d'Etat sur les projets de loi
- limitation du droit d'amendement du gouvernement
- permettre à chaque assemblée de constituer en son sein jusqu'à dix commissions permanentes, contre six aujourd'hui
- répartir les présidences de commission parlementaire à la proportionnelle des groupes
- discuter en séance publique sur le texte issu des travaux de la commission, et non plus sur le projet du gouvernement
- la discussion d'un texte ne pourra intervenir qu'à l'expiration d'un délai de deux mois après son dépôt
- lever l'interdiction de créer des commissions d'enquête sur des faits faisant l'objet de poursuites judiciaires
- créer au sein de chaque assemblée un comité d'audit parlementaire chargé d'organiser les activités de contrôle
- accorder un temps de parole équivalent à l'opposition et à la majorité dans les séances de question au gouvernement
- permettre à chacune des assemblées de voter des résolutions
- interdire tout cumul entre un mandat parlementaire et une fonction exécutive locale
- élaborer une charte des droits de l'opposition
Source:
Leséchos.fr
Posté : mer. oct. 31, 2007 5:37 pm
par phung
N'empêche, avec la faillite de l'Etat... ch'ais pas si c'est le meilleur moment pour faire ça.
Posté : mer. oct. 31, 2007 5:47 pm
par tj
gutboy a écrit :
PARLEMENT
- limiter à la moitié du temps de séance (contre la totalité aujourd'hui) la faculté pour le gouvernement d'imposer l'examen de textes ou débats préparés ou acceptés par lui
Alors ça ,j'applaudis des deux mains .
Mais je ne sais pas pourquoi , je sens qu'elle ne va pas être reprise , cette mesure là ......
Posté : mer. oct. 31, 2007 7:48 pm
par Epistolier
phung a écrit :N'empêche, avec la faillite de l'Etat... ch'ais pas si c'est le meilleur moment pour faire ça.
Le FMI va devoir s'occuper de nous.
L'État en faillite, c'est grâve docteur ?