Outrage
Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
En fait, j'ai vu plusieurs fois la vidéo et je suis partagé.
Il y a plusieurs éléments mélangés dans cet évènement et selon l'angle que l'on prend la signification change radicalement.
Tout d'abord nous avons un président populiste qui fait son show avec le cul des vaches. Pas nouveau et toujours aussi navrant.
Mais de là à lui parler sur le ton du gars, il y a un pas qu'il ne faudrait pas franchir. Même si l'on peut penser que c'est un sale c*n, Sarkozy reste le Président de la France et à ce titre nous lui devons tous le respect, quoi que l'on en pense et quoi que l'on ait voté aux présidentielles. C'est le jeu de la démocratie.
Mais... justement ! Le respect, cela se gagne et ne peut être qu'un reflet de l'attitude que l'on adopte. Avec ses démonstrations précédentes de beaufisme aigüe (avec le pêcheur entre autres), le Nicolas S est très loin de l'attitude digne et sereine que l'on attend d'un représentant de notre pays, le premier encore plus ! Alors quand il disjoncte il ne mérite que du mépris.
Mais parler de "se salir" devant des caméras de télévision, c'est aller un peu loin (quoi que, à la maison, on serait plutôt d'accord avec ce gars, mais bon... ) et la réplique de N.S. est naturelle. Ou, disons, elle le serait dans une cour d'école ou de prison, pas dans la bouche du Premier des Français.
Voila pourquoi je n'approuve pas les termes du gars, il aurait dû dignement tourner le dos au nain excité. Mais je trouve que la crédibilité de N.S. (le peu qu'il lui en restait après ses dernières frasques et parties de jambes en l'air) est encore plus bas que les sondages d'opinion ne l'expriment.
Il y a plusieurs éléments mélangés dans cet évènement et selon l'angle que l'on prend la signification change radicalement.
Tout d'abord nous avons un président populiste qui fait son show avec le cul des vaches. Pas nouveau et toujours aussi navrant.
Mais de là à lui parler sur le ton du gars, il y a un pas qu'il ne faudrait pas franchir. Même si l'on peut penser que c'est un sale c*n, Sarkozy reste le Président de la France et à ce titre nous lui devons tous le respect, quoi que l'on en pense et quoi que l'on ait voté aux présidentielles. C'est le jeu de la démocratie.
Mais... justement ! Le respect, cela se gagne et ne peut être qu'un reflet de l'attitude que l'on adopte. Avec ses démonstrations précédentes de beaufisme aigüe (avec le pêcheur entre autres), le Nicolas S est très loin de l'attitude digne et sereine que l'on attend d'un représentant de notre pays, le premier encore plus ! Alors quand il disjoncte il ne mérite que du mépris.
Mais parler de "se salir" devant des caméras de télévision, c'est aller un peu loin (quoi que, à la maison, on serait plutôt d'accord avec ce gars, mais bon... ) et la réplique de N.S. est naturelle. Ou, disons, elle le serait dans une cour d'école ou de prison, pas dans la bouche du Premier des Français.
Voila pourquoi je n'approuve pas les termes du gars, il aurait dû dignement tourner le dos au nain excité. Mais je trouve que la crédibilité de N.S. (le peu qu'il lui en restait après ses dernières frasques et parties de jambes en l'air) est encore plus bas que les sondages d'opinion ne l'expriment.
C'est moins grave que si c'était pire ! (S.A.)
- Eric
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Pas d'accord. Toi tu es libre de refuser une main tendue (surtout si tu n'es pas venue la chercher), et à la place du gars, j'aurais fait de même.
Maintenant, il est président des Français, même de ceux qui n'ont pas voté pour lui, même de ceux qui ne l'aiment pas, et même de ceux qui lui disent que lui serrer la main les salirait. À lui de rester maître du jeu et de ses nerfs. Ce qui aurait dû être d'autant plus facile pour un animal politique de sa trempe. Avec un peu d'aplomb, il aurait peut-être même pu retourner l'incident à son avantage. Mais au pire, il passait son chemin en faisant le malin ou en mettant les rieurs de son côté. C'est non seulement une question de respect qu'il doit au peuple qu'il représente, mais en plus, une question de professionalisme.
Et puis, entre nous soit dit, ce n'est pas très rassurant. Si il traite de pauvre con un agriculteur un peu trop rustique qui ne l'aime pas, qu'est ce qu'il est capable de faire au G8 ? Si il ne maîtrise pas ses nerfs dans un cas pareil, comment réagirait-il en temps de crise grave, un doigt sur le bouton rouge ?
Maintenant, il est président des Français, même de ceux qui n'ont pas voté pour lui, même de ceux qui ne l'aiment pas, et même de ceux qui lui disent que lui serrer la main les salirait. À lui de rester maître du jeu et de ses nerfs. Ce qui aurait dû être d'autant plus facile pour un animal politique de sa trempe. Avec un peu d'aplomb, il aurait peut-être même pu retourner l'incident à son avantage. Mais au pire, il passait son chemin en faisant le malin ou en mettant les rieurs de son côté. C'est non seulement une question de respect qu'il doit au peuple qu'il représente, mais en plus, une question de professionalisme.
Et puis, entre nous soit dit, ce n'est pas très rassurant. Si il traite de pauvre con un agriculteur un peu trop rustique qui ne l'aime pas, qu'est ce qu'il est capable de faire au G8 ? Si il ne maîtrise pas ses nerfs dans un cas pareil, comment réagirait-il en temps de crise grave, un doigt sur le bouton rouge ?
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
Oui, mais là, c'était un peu abuser, quand même. Je trouve.Bouse Bleuâtre a écrit :Andrevon a déjà donné la réponse, me semble-t-il.Eric a écrit :Si il ne maîtrise pas ses nerfs dans un cas pareil, comment réagirait-il en temps de crise grave, un doigt sur le bouton rouge ?
Au passage, ses manoeuvres bourrines sur la rétention de sûreté ou la dépénalisation du droit des affaires m'inquiètent ach'ment plus que ses éclats de p'tite caillera au salon de l'agriculture.
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
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Je multi-plussoie, cher Nébal.Nébal a écrit :Au passage, ses manoeuvres bourrines sur la rétention de sûreté ou la dépénalisation du droit des affaires m'inquiètent ach'ment plus que ses éclats de p'tite caillera au salon de l'agriculture.
Cela étant, à la place du type, j'aurais serré la main du Président, je suis un garçon poli.
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À titre de comparaison, Chirac avait été confronté il y a quelques années à un cas un peu semblable - et au Salon de l'Agriculture aussi.
Le gars avait carrément dit : « Connard ! ».
Réponse du Président : « Enchanté, moi c'est Chirac. »
CQFD...
Le gars avait carrément dit : « Connard ! ».
Réponse du Président : « Enchanté, moi c'est Chirac. »
CQFD...
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
Ca fait du mal de le dire, mais l'ancien locataire de l'Elysée était capable d'esprit à l'occasion... (enfin, "d'esprit"... tout est relatif, quoi...)Eons a écrit :À titre de comparaison, Chirac avait été confronté il y a quelques années à un cas un peu semblable - et au Salon de l'Agriculture aussi.
Le gars avait carrément dit : « Connard ! ».
Réponse du Président : « Enchanté, moi c'est Chirac. »
CQFD...
Ce qui me rappelle un fameux mot (je cite de mémoire) : "Les types comme Sarkozy, il faut leur marcher dessus : d'abord, parce que c'est la seule chose qu'ils comprennent ; ensuite, parce que du pied gauche ça porte bonheur."
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
Je suis assez d'accord avec l'analyse de Jean.
Il y a 20 ans, un type qui refuse de se faire tripoter par un Président aurait dit : "Ne me touchez pas. Je ne vous aime pas." Et le fait que le type se soit lâché de manière vulgaire est la caractéristique du peu de respect qui va désormais avec la fonction. Chirac, avait déjà creusé le début de la tombe avec ses "Il m'en touche une, etc..." mais il avait au moins, en effet, un certain esprit de répartie qui lui interdisait de sombrer à son tour dans la réplique vulgaire en public.
La réponse de Sarko est en dessous de tout. Mais elle n'a rien de très surprenant, n'est-ce pas...
Il y a 20 ans, un type qui refuse de se faire tripoter par un Président aurait dit : "Ne me touchez pas. Je ne vous aime pas." Et le fait que le type se soit lâché de manière vulgaire est la caractéristique du peu de respect qui va désormais avec la fonction. Chirac, avait déjà creusé le début de la tombe avec ses "Il m'en touche une, etc..." mais il avait au moins, en effet, un certain esprit de répartie qui lui interdisait de sombrer à son tour dans la réplique vulgaire en public.
La réponse de Sarko est en dessous de tout. Mais elle n'a rien de très surprenant, n'est-ce pas...

"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
- Eric
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- Enregistré le : ven. déc. 16, 2005 1:03 pm
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Mais Chirac est pratiquement l'homme qui a inventé le serrage de louches au cul des vaches, et il faut reconnaître qu'il n'était jamais aussi bon qu'à ces occasions là.
Je crois que c'est aussi à ce genre d'occasions que De Gaulle avait répondu à un type qui lui avait hurlé "Mort aux cons !" son célébrissime "Vaste programme !".
Je crois que c'est aussi à ce genre d'occasions que De Gaulle avait répondu à un type qui lui avait hurlé "Mort aux cons !" son célébrissime "Vaste programme !".
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.